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Parfois, dans un moment difficile, on est amené à se séparer de certaines pièces de valeur. La crise n’épargne personne, et certainement pas ce vendeur de carte Pokémon.
« Je vends ce Pokémon ultra rare ça me fait mal au cœur. Mais bon nous sommes bien obligés. »
« Pas cher », nous précise l’annonce. Elle fait bien, parce que ce n’est pas si évident.
La fièvre du retrogaming (jouer à d’anciens jeux vidéo) pousse certains vendeurs à toutes les audaces.
Ainsi, cet habitant du deuxième arrondissement propose 11 jeux Gamecube (et pas que des pépites, soyons clairs), une console Nintendo sortie en 2001, pour pas moins de 600 €. « Compatible avec la Wii », nous précise-t-on avec entrain.
Ça fera peut-être le bonheur de ceux qui n’ont pas pu avoir la Switch à Noël cette année…
Si vous préférez jouer sur mobile, peut-être vous laisserez-vous tenter par l’achat d’un compte du jeu Dragon Ball Legends à 500 €. Une aubaine, puisque le vendeur nous annonce avoir « mis un bon SMIC » dans le jeu.
On comprendra donc que « le prix n’est pas négociable ».
C’est un peu la version XXL de la pochette surprise. Il nous est proposé d’acheter le contenu intégral d’une cave « pour cause de départ ». En l’absence de photos (la cave n’est peut-être pas éclairée), il faudra se contenter de cette sommaire description : « lit quasi neuf, chaussures de marque Chanel, ceinture de marque, livres, jouets enfants, habits, poussette, vaisselle, beaucoup d’objets de valeur. »
Se faire payer pour se débarrasser des encombrants, une idée révolutionnaire.
Un indispensable pour les soirées costumées entre amis, ou les jeux de rôle grandeur nature.
Astuce: vérifier avant achat à quel camp il appartenait, histoire d’éviter le bad buzz sur les réseaux sociaux.
Qui a dit que le papier ne vendait plus ? A ceux qui répondrait d’un air narquois qu’aujourd’hui, on trouve tout sur Internet, voici ce qu’oppose le vendeur :
« Rien n’a été publié d’aussi exhaustif et ayant été vérifié par l’emploi des procédés de construction décrits et par leur utilisation réelle en mer par leurs Auteurs dotés de compétences techniques devenues rares à ce jour du fait de l’industrialisation de la construction navale de plaisance.»

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