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PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE RAPHAËL DUCHAINE
« Ça fait longtemps qu’on a vu autant de neige et vécu autant de journées de poudreuse », dit Raphaël Duchaine au sujet du Valinouët.
L’hiver n’est pas fini. Bien sûr, si vous résidez dans le sud-ouest du Québec, et même dans la capitale, les dernières semaines ont été marquées par la chaleur et la pluie. Si la plupart des stations maintiennent des conditions agréables, les junkies de poudreuse ne sont pas encore rassasiés. Voici où ils trouveront toute la neige dont ils rêvent!
Rarement pense-t-on au Saguenay en cherchant une destination de ski, mais les deux principales stations du coin, le Valinouët et le mont Édouard, revendiquent près de 6 m d’accumulation jusqu’à maintenant. Après une brève pluie la semaine dernière, il y a eu de belles bordées. « Ça fait longtemps qu’on a vu autant de neige et vécu autant de journées de poudreuse au Valinouët. Si ce n’est pas une saison record, ce n’est pas loin », décrit Raphaël Duchaine, un des skieurs locaux les plus enthousiastes. Ces stations reçoivent parfois plus de 7 m de neige et il n’est pas rare d’y trouver de la poudreuse jusqu’en avril.
En développant le ski en chenillette et en hélicoptère autour de Murdochville, en Gaspésie, l’Auberge Chic-Chac a transformé la quasi-ville fantôme des Chic-Chocs en destination ski la plus convoitée du Québec. Il y est récemment tombé plus de 1 m d’une légère poudreuse en 24 heures. « Ça faisait presque trop de neige ! Il fallait skier dans les zones abruptes, sans s’arrêter, sinon on pouvait en avoir pour une demi-heure à se sortir de la neige », raconte Guillaume Molaison, fondateur de l’Auberge Chic-Chac. « C’était clairement dans mon top 5 à vie », renchérit le planchiste Patrick Trottier. Il vient encore de neiger, et il y en a encore au menu des prochains jours.
Plus ou moins 15 m de neige sont tombés jusqu’à maintenant à Kirkwood, Mammoth, Sugar Bowl et Squaw Valley, autour du lac Tahoe. « Et il reste les tempêtes de ce qu’on appelle Miracle March. On va surpasser tous les records. Mais on aimerait que ça se calme. Dans la région, on en veut toujours plus, mais là il y a eu des avalanches, des stations fermées, et on est écoeurés de pelleter ! raconte Anik Demers-Wild, une skieuse québécoise qui vit à Truckee. Mais les conditions sont magnifiques ! Les stations ont annoncé qu’elles resteraient ouvertes jusqu’en juillet au moins. Ça va être du beau ski de printemps à la californienne, avec du soleil, en t-shirt. Le paradis ! »
La station des monts Selkirk, au centre de la Colombie-Britannique, a reçu plus de 9 m de neige cet hiver, une tendance similaire à 2010-2011, alors que 12 m étaient tombés. « En janvier et février, le rythme des tempêtes était parfait, ça se remplissait de neige et on pouvait en profiter au soleil avant la tempête suivante », décrit le planchiste granbyen Seb Grondin, qui vit là depuis 10 ans. « Il est tombé 10 cm en ville ce matin, donc 30 cm dans les bols en montagne. Et ça va continuer. C’est une belle place tranquille, moins fréquentée que Whistler, avec beaucoup de neige, parfaite pour ceux qui ont l’esprit aventurier », conclut-il.
Depuis quelques années, l’Islande tente de se positionner comme un « hub » de voyage. Soit une destination par laquelle on transite pour atteindre d’autres pays, surtout d’Europe. Et tant qu’à être de passage, pourquoi ne pas rester quelques heures, voire quelques jours, au pays ?
La fin de l’année incite souvent à jeter un regard sur le passé. C’est le temps d’aller fouiller dans les archives de l’Office national du film (ONF) pour regarder de vieux documentaires d’époque sur les sports d’hiver. C’est en ligne et c’est gratuit !
En bottines, sur des skis, sur une planche à pagaie, à vélo ou même à cheval, les activités de plein air ont la cote, en particulier depuis le début d’une certaine pandémie. Nos photographes ont pu le constater dans le cadre de reportages réalisés tout au long de l’année. Avertissement : leurs photos pourraient vous pousser à sortir prendre un grand bol d’air !
Lorsqu’ils évoquent la zone d’exploitation contrôlée (zec) des Martres, les randonneurs pensent à de beaux sentiers de randonnée comme ceux du mont du Lac à l’Empêche et du mont du Four, alors que les grimpeurs se représentent les belles voies du mont du Dôme. Plusieurs autres zecs conjurent de telles images. Or, les amateurs de plein air réalisent-ils qu’il y a 45 ans, ces territoires étaient essentiellement consacrés à la chasse et à la pêche et réservés aux membres de clubs privés ?
Aux côtés du nom de Robert Piché, le pilote de Transat qui avait sauvé la vie de quelque 300 passagers, on pourrait inscrire celui de Théo Rivière. Cet instructeur a rattrapé, à la toute dernière minute, nos trois tentatives d’atterrissage ratées aux commandes d’un A320. Légère nuance : nous étions en train de tester le tout nouveau simulateur de vol ouvert au grand public à l’hôtel Marriott de l’aéroport de Montréal.
À un quart d’heure d’Ottawa, il y a un très coquet village qui mérite non seulement le détour, mais aussi le séjour. C’est plus vrai encore depuis l’ouverture des Lofts du village, qui permettent aux amateurs de plein air, de bien-être et de bonnes tables de passer la nuit à Chelsea.
Pas les moyens de partir cette année ? Oh qu’on vous entend. Mais sachez qu’il y a moyen de se gâter tout de même, en profitant pleinement de notre métropole, tel un touriste en quête de chouettes découvertes. Osez : laissez-vous émerveiller, comme si vous voyagiez. Un parcours à pied et en cinq temps, à savourer entre Noël et le jour de l’An. Bonne nouvelle : en prime, c’est gratuit !
La tendance récente était à l’ouverture d’adresses invitantes dans les quartiers un peu plus excentrés d’Ottawa comme Hintonburg, Westboro et le Glebe, entre autres. Aujourd’hui, le centre-ville prend sa revanche et se garnit de cafés, de restaurants et même d’un nouvel hôtel, tous bien excitants. Voici nos plus récents coups de cœur en plein centre de la capitale canadienne.
(Ottawa) Le tourisme, tant au Canada qu’à l’étranger, s’est ressaisi considérablement en octobre par rapport à l’année précédente, indique Statistique Canada.
Omniprésent dans le temps des Fêtes, il pourrait être appelé l’oiseau de Noël. Papier d’emballage, cartes de souhaits et tant d’autres objets décoratifs le mettent en vedette à cette période de l’année, habituellement sur fond de neige.
(Admont) Dorures et incunables hyper tendance : un monastère autrichien perdu en pleine montagne fait sensation sur l’internet grâce à son époustouflante bibliothèque baroque, « instagrammable » à souhait.
Même les aventuriers les plus endurcis ont besoin de confort et de chaleur. Ça tombe bien, Noël s’en vient, ce sera l’occasion de réchauffer tout ce beau monde avec une variété de produits chauffants.
Nos hivers sont propices à une foule d’activités à l’extérieur. Voici des suggestions pour ceux et celles qui souhaitent profiter des joies du plein air.
Après une vingtaine d’années de recherche, un ouragan majeur et une pandémie, le rêve hôtelier de l’entrepreneur et philanthrope québécois Daniel Langlois prend officiellement son envol. En exploitant dans les Caraïbes un hôtel de luxe autosuffisant, respectueux de l’environnement et de la communauté, l’homme d’affaires souhaite poser les bases d’un modèle d’avenir pour le tourisme. Entrevue.
Mettre face à face le Brésil et le Canada, tel est l’objectif de Regards croisés, nouvelle exposition photographique qui a récemment pris place à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau.
Après trois années chaotiques, 2023 s’annonce pour le monde du voyage comme une année… « normale ». Une perspective réjouissante pour l’industrie et les voyageurs, qui ont quand même tiré quelques leçons des grands bouleversements des derniers mois.
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