Publié le 14/12/2020 à 15h59
 «C’est formidable que l’État retienne 27 communes chefs-lieux d’arrondissement et bourgs centre répartis sur tout le département de la Haute-Loire », se réjouit Cécile Gallien, maire de Vorey, à l’annonce en fin de semaine du programme gouvernemental, baptisé « Petites villes de demain » qui revient à soutenir les localités de moins de 20.000 habitants.
Cécile Gallien, vice-présidente de l’association des maires de France et par ailleurs rédactrice de l’Agenda rural, se déclare ravie que celui-ci se déploie rapidement. « Le renforcement des centralités en faisait partie. Si les petites centralités font face à de nombreuses difficultés, elles sont également un lieu d’innovations, de réactivité, et ont démontré durant la crise sanitaire leur attractivité et tous les services, commerces, actions, équipements, qu’elles rendent à la population. Il est majeur de conforter ces services pour tous. Car 38 % de la population vit au sein de “petites villes” qui ont une fonction de centre dans un secteur », constate l’élue. Les villes dites « moyennes » ont déjà leur plan « Action cœur de ville ». C’est le cas, entre autres, du Puy-en-Velay. Désormais, les communes moins importantes en terme de population font l’objet d’un suivi par l’État à travers ce programme « Petites villes de demain », sous-titré « Territoires de cohésion au cœur de la relance ». « L’objectif est de soutenir des petites villes qui, dans la ruralité, jouent un rôle de centralité pour un bassin de vie et ses habitants », a annoncé Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales.
Sainte-Florine, Auzon, Brioude, Allègre, Craponne-sur-Arzon, Vorey, Tence, Le Chambon-sur-Lignon, Saint-Julien-Chapteuil, Le Monastier-sur-Gazeille, Cayres, Costaros, Landos, Pradelles, Dunières, Montfaucon, Riotord, Langeac, Saugues, Paulhaguet, Retournac, Yssingeaux, Sainte-Sigolène, Monistrol-sur-Loire, Aurec-sur-Loire, Saint-Didier-en-Velay, Saint-Just-Malmont. 
Les « Petites villes de demain » pourront bénéficier immédiatement des crédits de la relance pour le financement de leurs projets portant sur l’écologie (rénovation énergétique des bâtiments publics, rénovation de logements anciens, aménagements d’itinéraires cyclables, rénovation des petites lignes ferroviaires…) ; la compétitivité (soutien aux commerces et aux artisans, aide à la rénovation du patrimoine classé…) ; la cohésion (déploiement d’ambassadeurs du numérique, finalisation de la couverture du territoire en fibre optique, accès aux soins).
« Les candidatures ont été étudiées par l’Agence nationale de cohésion des territoires et l’Inrae. Puis cela a été affiné par les préfets et des élus locaux. Il y a déjà des politiques publiques de l’État qui sont en œuvre sur ces territoires et ce programme se veut complémentaire ».
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Trois milliards sont mobilisés pour le millier de « Petites villes », et ce, durant six années. Ces crédits résultent de la mobilisation des partenaires nationaux et en particulier les ministères de la Cohésion des territoires, de la Transition écologique et du Logement, l’ANCT, Agence nationale de cohésion des territoires créée début 2020, la Banque des territoires, l’ANah, Agence nationale d’amélioration de l’habitat et le Cerema. Ce montant pourra être complété par la mobilisation des collectivités et partenaires du programme et par des crédits du plan de relance. Au sein de ce plan de soutien national, 200 villes d’Auvergne Rhône-Alpes sont concernées et 27 en Haute-Loire.
 
Philippe Suc
1 commentaire
Xavier Arcis a posté le 14 décembre 2020 à 18h56
Financièrement, je ne pense pas qu’ils en aient besoins, mais quand on voit toutes les industries et la taille de certaines dans la zone industrielle de Blavozy, ainsi que la pollution que dégage la 4voie sur l’ensemble de la route qui passe par cette commune, ça serait une grosse erreur de ne pas la mettre dans un projet d’adaptation climatique, de lutte contre la pollution. Après, je ne dis ça que par “logique”, contrairement au Monastier par exemple, je n’ose imaginer le taux de pollution qui les différencie par habitants, ou par habitats. Avec respect et pacifisme, bon courage.
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