l’essentiel Imprécis après une bonne entame, les Castrais ont été battus sur le gong à La Défense (25-19) et rentrent même sans bonus. Dur, vu les occasions.
Il s’en est fallu de trois minutes et d’un peu plus de choses en fait. Castres a perdu un match qu’il aurait dû plier en une demi-heure et qui lui a échappé par excès de déchet, quelques montées défensives hasardeuses et une indiscipline qui a été trop importante lors du second acte (9 fautes). Alors, bien sûr, si Enzo Benmagel (ailier pépite du centre de formation) n’avait pas joué les Teddy Thomas (appuis, vitesse, raffut) sur le premier et surtout le dernier essai du Racing, l’analyse serait sans doute différente.
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Sans doute même que le CO aurait gagné enfin à l’Arena, où il a toujours cédé depuis septembre 2018, date de sa découverte de l’enceinte. Il n’empêche, à chaud, c’est surtout la déception de ce déplacement à vide qui a envahi Pierre-Henry Broncan au terme de 80 minutes classiques pour une première journée, avec un peu à boire et à manger : "Sur la prestation collective, tout n’est pas à jeter mais on prend deux essais sur contre-attaques. On a commis des erreurs individuelles qui leur donnent le match. On manque de lucidité sur certaines montées défensives. On a l’occasion de prendre un bonus défensif et on tape en touche, ça me dérange un peu. Sur la prestation, l’intensité, ça n’aurait pas été un scandale si on avait gagné ce match. On a quand même les boules de rentrer avec 0 point. On a un match costaud qui nous attend à domicile face au Stade Français. On va bien se préparer pour."
Possession, mêlée propre, occupation avec un jeu au pied plus profond, initiatives inspirées, buteur précis, Castres a donc pourtant très vite mis les mains sur le match. Les fruits de la continuité, croyait-on alors, puisque 13 des 15 Tarnais de l’équipe de départ étaient déjà au club la saison passée. Le CO a pris les devants (9-3) mais aurait pu être davantage payé sur une percée de 70 m d’Arata et sur plusieurs actions où le premier rideau francilien, qui perdit hâtivement Chavancy, fut assez aisément transpercé.
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Au lieu de ça, en exploitant une montée en pointe à contretemps de Delaporte, le Racing est allé à dame sur l’un de ses premiers ballons propres, l’intervalle pris par Benmegal permettant à Diallo d’aplatir dans le confort (26). Les vases étant communicants, cet éclair a eu un effet électrocutant sur les protégés du duo Darricarère-Broncan tout en allégeant ceux de Travers, soudainement plus fluides, dynamiques et toujours aussi pragmatiques. Après pénaltouche, Gomes Sa mit d’ailleurs au fond, dans la foulée ou presque, en bout de ligne sur une nouvelle bourde de Delaporte (plaquage raté). Sur l’action, Maravat prit aussi un jaune et le CO un coup sur la carafe. Malgré le 100 % de Dumora, il vira donc derrière (12-15). Cruel.
Scénario inverse à la reprise. Si le Racing a poussé, c’est Castres qui a planté, une sautée de Le Brun à la limite de l’en-avant envoyant Nakosi en terre promise. Malgré quatre touches perdues, le jackpot est longtemps resté tarnais, Iribaren ratant deux pénalités identiques (40 m en coin) pour se le mettre dans la fouille. Et puis, patatras. Laurent Travers a respiré : "Cela nous aurait fait à la tête de perdre ce match." Le Doliprane est pour le CO.
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