Josette Jourdain, 63 ans, tient depuis vingt-six ans une boutique de laine rue Kennedy où elle donne aussi des cours de tricot. Cette tricoteuse est lundi l’invitée du journal de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut sur TF1.
Elle fera lundi prochain l’objet d’un reportage au 13 heures de TF1. Tricoter, Josette a appris dans son village de Peyracave, dans le Gers en gardant les vaches. « Mon père était agriculteur et avant de vaquer à mes occupations, j’allais acheter de la laine à l’épicerie du coin, histoire de trouver le temps moins long.
Le soir, près de la cheminée, je continuais ». Depuis, Josette Jourdain, 63 ans, a fait du chemin, toujours ponctué par le cliquetis des aiguilles et le duvet des pelotes. Après son mariage avec René, fonctionnaire de police dans le Tarn-et-Garonne, Josette élève ses enfants. Mais rester au foyer ne l’emballe pas trop.
Alors, pour décider son mari de la laisser travailler, elle trouve une parade : le tricot. « Je tricotais sans arrêt, me levais à trois heures pour être au calme ». Un jour, elle a l’idée de vendre l’un de ses pulls à l’épicerie du village. Il disparaît en quelques heures. « C’était un pull jaune bouton-d’or ».
Emballée, elle propose alors ses modèles aux boutiques de Moissac et de Beaumont-de-Lomagne. « Les ventes s’envolent. L’argent rentre et je suis heureuse parmi mes pelotes ». Son mari, conquis, lui donne même un petit coup de main : « Parfois, il amenait les pulls pour les assembler durant ses heures de nuit ».
Les créations de Josette plaisent, pourquoi alors ne pas « monter » à Toulouse ? « Au 84 rue de Rémusat, dans la boutique Chat Botté, j’ai proposé un pull roux aux motifs mordorés en mohair. Ce fut un tel succès que la patronne a renouvelé les commandes ».
Le business va durer six mois. Jusqu’à l’opportunité d’un local au 4 rue Kennedy : « J’ai immédiatement su que c’était ma boutique. J’adorais ce président américain ». Malgré quelques tracas financiers, Josette poursuit ses merveilles tricotées, mettant à profit sa maxime « Toujours s’améliorer ».
Pour parfaire ce trait, Josette dispense gratuitement des cours de tricot dans sa boutique : « Les clientes achètent la laine et je leur apprends à faire le modèle », dit celle qui parle du tricot avec tendresse. Le succès est fulgurant. Anne Sinclair porte l’un de ses pulls sur le plateau de 7/7, assorti à ses yeux.
Évelyne Leclerc fait de même sur le tournage de « Tournez manège ». Les clientes réclament les mêmes : « D’excellents commerciaux les stars de la télé ». Un succès expliqué par l’extraordinaire « nez » de Josette pour le tricot : « Tel un parfumeur, je sens immédiatement ce qui va à une cliente, selon sa couleur de cheveux, de yeux, son style ».
Josette veut surtout satisfaire celle qui pousse la porte, lui donner le bon fil, la bonne taille d’aiguille pour parfaire son modèle. Sa boutique, vrai capharnaüm de pelotes multicolores est comme un nid, doux et chaleureux. Sur les étagères, s’amoncellent mohair, cachemire, angora, alpaga, surveillé par la mascotte, une Bécassine en tricot : « Un cadeau d’une cliente. Récemment une Américaine a voulu l’acheter. Pour un pont d’or, je ne la vendrai pas ».
En 2011, le tricot est en plein boom : « Même si acheter la laine sur internet nuit à la profession par manque de conseils ». Cette année, la tendance est à la grosse laine et aux tons dégradés. C’est la reine des tricoteuses qui l’affirme.
« Le tricot apaise, met de côté les tracas d’une journée. On se concentre sur le cliquetis des aiguilles et tout devient alors plus simple. Une façon homéopathique de s’évader ». Josette Jourdain, tricoteuse
Le cachemire. Une laine douce, souple et si légère à tricoter. Même si le coût est là. Et puis vous savez, la dernière nouveauté vient d’Italie : les Transalpins ont inventé une laine qui se tricote au doigt, à la main, sans aiguilles.
Alain Delon. Toutes les femmes de ma génération font le même choix. Il porte très bien le pull.
« Fais ce que tu veux mais fais-le bien ». Cette phrase est de mon instituteur Guy Lassoujade. Je m’en suis toujours souvenu et elle est devenue mon mode de fonctionnement. Peu importe ce qu’on fait, du moment qu’on le fait bien.
1963 – Le jour où j’ai acheté ma boutique de laine 4, rue Kennedy.
1968 – Mariage avec René. Notre union dure depuis quarante-trois ans. Je lui dois beaucoup.
1972 – Naissance de ma fille Patricia. Aucun jour n’est plus beau pour une maman.
1979 – Naissance de mon fils, Ludovic. Pour les mêmes raisons.
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beau cadeau de naissance
Article intéressant et qui donne de bonnes idées de cadeau de naissance
autant j'adore broder…
autant tricoter, je n'y arrive pas ! pourtant je suis fille et petite fille de passionnées… mais non ! ce n'est vraiment pas mon truc…

n'empêche je trouve ça génial d'être arrivée de faire un métier de sa passion !

je regarderai le journal de TF1 lundi !

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