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Le propriétaire risque toutefois jusqu’à 750 € d’amende pour «violence volontaire sans incapacité totale à travailler».
Par Le Figaro Immobilier
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Peu de temps après l’expédition punitive montée par un propriétaire afin de régler un problème d’impayés de loyer, un locataire mauvais payeur s’est fait, quant à lui, enlever par le bailleur, selon France Bleu Normandie. Contactée par Le Figaro, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime assure que le propriétaire a été remis en liberté après avoir été placé en garde à vue. «Il est poursuivi pour violence volontaire sans incapacité totale à travailler et risque une contravention de 4e classe, dont le montant de l’amende peut atteindre 750 € maximum», précise la DDSP.
» LIRE AUSSI – Loyers impayés: son locataire refuse de partir car il n’a pas trouvé de logement
Tout avait commencé dans un magasin Lidl à Sotteville-lès-Rouen (76), en Seine-Maritime, mardi dernier en début de soirée. Des policiers ont été alertés par un témoin qui affirmait avoir vu un individu attraper un jeune homme par le bras tandis qu’une autre personne semblait surveiller les environs. Les deux suspects le forcent alors à monter dans une voiture. Les policiers se rendent sur place, croisent le véhicule en question et l’arrêtent.
Le jeune homme explique qu’il doit 1500 € de loyers impayés au propriétaire qui se trouve être le conducteur du véhicule. Il avoue même avoir quitté son logement dans la commune d’Oissel au début du mois d’avril, sans donner de nouvelles au propriétaire.
Ledit bailleur a la même version des faits que le locataire de 21 ans, sur cette partie-là. Il aurait alors déclaré qu’il voulait simplement «accompagner» le locataire pour récupérer les clés du logement. Reste un point de friction: le locataire assure, en plus de ses loyers en retard, devoir 1000 € au propriétaire qui lui aurait vendu du cannabis. Une affirmation que conteste le bailleur.
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ProfilPublic42
Me semblait que la majorité avait parlé dimanche dernier et était très contente avec le fait que ça ne change surtout pas. Je ne comprends pas les commentaires offusqués.
anonyme
Notre état de droit ne fait peur qu’aux honnêtes gens les autres en profitent a fond. Et on s’étonne de la rareté des logements ensuite !
Jean-Pierre BROSSAULT
Déjà dans les années 80 j’avais en réserve quelques “déménageurs” que je proposais à mes clients propriétaires avec des dettes de loyers importantes (entre 6 mois et 1 an) c’était très efficace notamment pour récupérer les petites surfaces (studios, T1, T2, sans enfant) Et comme par hasard je n’avais pas de locataire défaillant poursuivant les propriétaires.
Car leur mauvaise foi patante alliée à des revenus confortables ne leur donnaient devant la justice aucune excuse.
U