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SOS Racisme a mené une enquête auprès de 136 agences immobilières en se faisant passer pour des propriétaires réclamant ces discriminations.
Par Le Figaro Immobilier
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Publié le
Les discriminations raciales pour les locations sont encore très répandues, rapporte Franceinfo qui dévoile une enquête de SOS Racisme, ce lundi. L’association a réalisé un testing auprès de 136 agences immobilières, sur tout le territoire. 48,5% des agences testées acceptent de «discriminer ou se rend complice de discrimination», d’après l’étude. Or, il y a trois ans, SOS Racisme a mené un testing similaire sur les agences en Île-de-France et 51% d’entre elles acceptaient de discriminer mes candidats à la location. «Un constat qui prouve que les mesures mises en place pr lutter contre les discris ne sont pas suffisantes», tweete SOS Racisme.
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Pour mener cette enquête, SOS Racisme a contacté par téléphone des agences immobilières de plusieurs villes françaises en se faisant passer pour des propriétaires réclamant ces discriminations. Résultat, les personnes d’origine maghrébine ou subsaharienne «ont une chance sur deux de contacter une agence qui accepterait de pratiquer ou de laisser pratiquer une discrimination à leur endroit», déplore SOS Racisme auprès de Franceinfo.
Il y a 3ans, un testing similaire réalisé sur les agences en IDF montrait que 51% d’entre elles (contre 48,5% ojd) acceptaient de discriminer ou se rendaient complice. Un constat qui prouve que les mesures mises en place pr lutter contre les discris ne sont pas suffisantes (2.2)
Plus précisément, une agence sur quatre laisse le propriétaire choisir son futur locataire en ne retenant pas «les profils dits arabes ou noirs afin d’éviter les problèmes de voisinage», soit 32 agences sur les 136 contactées. Une sur quatre sélectionne elle-même les locataires potentiels sur la base d’un critère discriminatoire racial, soit 34 agences sur 136.
Une directrice d’agence a témoigné anonymement dans l’étude de SOS Racisme: «On est dans un quartier assez aisé et on ne peut pas placer n’importe qui …».
Certaines des agences épinglées dans ce testing l’avaient déjà été lors de l’enquête de 2019. SOS Racisme revendique l’instauration de nouvelles mesures comme un «renforcement des sanctions pénales en cas de discriminations», et la «mise en place d’un ordre disciplinaire» en rétablissant «la fonction disciplinaire du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière, supprimée par la loi Elan de 2018». La discrimination à la location est punie jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.
À l’inverse, une agence sur deux refuse de procéder à une sélection sur la base d’un critère discriminatoire racial, soit 70 sur 136 agences. Les trois quarts des agences testées, dont des agences appartenant au réseau de la Fnaim, à Century 21, à Guy Hocquet, Stéphane Plaza ou encore Orpi, rappellent pourtant que la loi interdit toutes les formes de discriminations.
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l'oeil13
S’il y avait peu de problème ,on ne voit pas pourquoi ,les agences refuseraient de travailler.
CER203
Je ne savais pas que les agencés faisaient encore des locations. J’ai tenté de louer un deux pièces dont je suis propriétaire depuis trente ans. Deux agences dont celle au pied de mon immeuble m’ont demandé une attestation de propriété d un notaire. Alors ça a été gens de confiance…
Heretique
Le désir vieux comme la nuit des temps se dit, “vivre parmi les gens comme nous = to live with people like us”. La clé et le ressort-moteur de toute la xénophobie.

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