Guy Lauret : « Le village de Vendargues fait partie de la Métropole de Montpellier et a toujours été présent dans l’intercommunalité, que ce soit dans les premiers pas de l’intercommunalité avec le district, puis la transformation en communauté d’agglomération, et enfin en 2015 l’évolution en Métropole.
Depuis trente ans, il règne à Vendargues un véritable esprit de convivialité. Nous défendons les traditions, pas seulement verbalement, mais avec beaucoup d’actes et de soutien.
Par exemple, en 2021, malgré la pandémie, la municipalité a continué à subventionner les associations, et elle a été à leurs côtés quand cela a été nécessaire. Nous avons eu le plaisir de fêter les 100 ans de notre club taurin. Mais quand il a fallu se mobiliser, je suis allé personnellement à Mont-de-Marsan pour défendre la ruralité avec d’autres maires, en présence de 20 000 personnes. On a également été représentés lors de la levée des tridents à Nîmes en octobre 2021. Nous essayons d’être toujours aux côtés des Vendarguois, dans les bons moments comme dans les mauvais. Et nous nous appuyons sur leur expérience quand il s’agit d’équiper la commune avec les infrastructures dans quelque domaine que ce soit, sportif, culturel, à destination de la jeunesse. Sans oublier l’attention toute particulière que nous portons à nos aînés. Cela paraît naturel, encore faut-il se poser les bonnes questions et trouver les bons leviers d’intervention, qui plus est dans la période que nous traversons depuis 2020. A ce sujet, dès que les conditions sanitaires le permettront, nous organiserons le traditionnel repas des aînés.
C’est cette qualité de vie que l’on souhaite continuer à développer. Cela demande de la disponibilité et de l’écoute de la part des élus, et au premier rang desquels, le maire. Je reçois tous ceux qui frappent à ma porte. »
Guy Lauret : « Vendargues s’est développée à la vitesse des autres communes, dans la moyenne de la métropole. Nous avons la volonté de développer notre village, car s’il restait figé, ce serait comme s’il reculait. D’autant que nous recevons énormément de demandes de jeunes couples, dont l’un au moins est originaire de la commune, qui souhaitent élever leurs enfants comme eux-mêmes l’ont été, à Vendargues. Il faut bien les loger. Donc nous procédons par petites tranches. Par exemple, le PLH prévoit 75 à 80 constructions par an. La ZAC de Meyrargues sera réalisée en plusieurs tranches pour respecter cette fourchette ; il faudra donc une dizaine d’années pour qu’elle soit achevée.
Au cours de son évolution, le village s’est développé de manière équilibrée, entre le résidentiel et l’économique (nous avons un projet de zone dans le futur qui apportera des ressources supplémentaires à la commune et permettra de créer des emplois dont profiteront, j’espère, nos concitoyens, et les espaces naturels et agricoles, que l’on défend.
Vendargues est une petite commune qui s’étend sur 897 hectares, ce qui nous oblige à être très jaloux pour nos espaces naturels, et très regardants concernant leur destination. C’est pour cela que nous avons renforcé la protection de la Cadoule, classée en zone agricole protégée (AP) et qui le restera au futur PLUI. Même un agriculteur ne peut pas y construire de hangar. C’est très strict. C’est aussi pour cela que nous avons rétrozoné des dizaines d’hectares au nord de la commune, qui étaient destinés à l’urbanisation dans le premier SCOT. Ainsi dès que les gens ont traversé la 110, ils se retrouvent pratiquement dans la nature. D’où le choix de Meyrargues pour développer le futur quartier résidentiel, entre la zone de Vendargues et le début de Saint-Aunès. Là aussi, dans bien des décennies, sur la centaine d’hectares que compte ce secteur, plus de la moitié resteront naturels ou agricoles. Une dizaine d’hectares nous permettront de créer un projet d’agriculture urbaine, novateur et
exemplaire. La feuille est blanche. »
Guy Lauret : « La présence de France TV à Vendargues nous assure bien évidemment des retombées économiques : acteurs, techniciens, ingénieurs, artisans, administratifs… travaillent sur le site, ce qui est très positif pour les commerces de la commune notamment. Lors de l’inauguration, Mme Ernotte avait parlé de Vendargues comme d’un petit Hollywood de la Métropole. C’est une fierté d’accueillir ces studios. Je tiens aussi à féliciter nos prédécesseurs qui ont créé la zone d’activités en 1965, car à l’époque, détruire des pétarelles pour y implanter de l’activité économique, ça n’a pas dû être simple, notamment avec les chasseurs ! Mais ils ont eu du courage. Ils avaient compris que pour assurer l’avenir de Vendargues, pour financer des infrastructures, organiser des manifestations, entretenir le patrimoine communal, il faut des ressources, et c’est à eux qu’on le doit. Il faut rendre à César ce qui est à César. Sous les différents mandats du maire précédent, des zones d’activités ont également été créées. Et il y en a une à venir. »
Guy Lauret : « A l’image de Système U, qui a le projet de créer un campus, et que l’on accompagne à ce sujet. L’entreprise va regrouper sur place ses locaux administratifs, y réaliser un centre de formation, s’inscrire dans la démarche concernant l’alimentation et la recherche menée par la Métropole. Système U va procéder à une extension de ses locaux actuels situés le long de la 110, en y ajoutant aussi une petite surface commerciale.
Vendargues héberge aussi Kawneer, qui est une grosse entreprise.
Peut-être que la zone de Vendargues n’a pas besoin de ça pour être attractive, mais la quinzaine de millions d’euros investie par la Métropole pour requalifier la zone historique de la Vallée du Salaison a sans doute contribué à attirer des entreprises. En attendant la requalification de route la façade de la RM 613.
Parmi les projets innovants, il y a eu l’ERCAT : les anciens locaux militaires ont été achetés et réaménagés par un aménageur, qui a créé de quoi accueillir des dizaines d’entreprises. Et bien sûr les emplois induits. Le projet à venir concerne le terrain Bonna/Sabla de 14 hectares. Le même aménageur l’a racheté, loue encore quelques hectares à l’entreprise et requalifiera le reste pour attirer des entreprises.
Et la zone d’activité dont je vous parlais tout à l’heure va être créée sur une dizaine d’hectares face à Lidl. Elle intégrera l’actuel Hôtel-Restaurant Les Châtaigniers. Ce sera acté au PLUI.
A chaque époque, Vendargues a développé de l’économique. C’est dans ses gènes, avec nos prédécesseurs qui avaient lancé cette dynamique, avec Pierre Dudieuzère qui a réalisé Les Portes Domitiennes le long de la RN113 et
Via Domitia qui rejoint Castries (un chantier très intelligent et écologique), et avec moi pour la future zone d’activité face à Lidl. Tout le développement se fera au sud entre Saint-Aunès et Vendargues. Actuellement, il reste très peu de foncier d’entreprise à Vendargues pour permettre l’installation de sociétés. Je reçois très régulièrement des chefs d’entreprise qui souhaitent s’installer à Vendargues. C’est donc un enjeu important. Outre le fait de permettre à des entreprises de s’installer, outre les créations d’emplois, cela créera des ressources pour la commune avec la taxe foncière et pour la métropole avec la CFE. C’est gagnant-gagnant. »
Guy Lauret : « J’espère que le village sera toujours aussi attractif, qu’il y aura toujours autant de monde qui voudra continuer à y vivre ou venir y habiter, car cela voudra dire que l’on aura fait du bon boulot, que l’on aura été aux côtés des habitants, que l’on aura répondu aux attentes toujours plus nombreuses. Car il est important de répondre au quotidien aux besoins des gens. Chaque minute compte. J’espère qu’ils pourront toujours bénéficier – comme c’est le cas depuis 2006 – du gel des taux locaux d’imposition, auquel nous nous sommes engagés le temps du mandat. Que Vendargues continuera à être un haut lieu de la tradition, et que des relais garderont en mémoire notre histoire, celle que des générations d’habitants, d’élus, de passionnés écrivent à chaque étape.
Et bien sûr qu’il y aura toujours des calèches pour accompagner les enfants à l’école. J’espère que la « ville du quart d’heure » aura réussi à permettre la réduction de la pollution, et qu’il y fera toujours bon vivre ! »
Guy Lauret : « Vendargues est un village dynamique et équilibré, où il fait bon vivre. Un village engagé également, car tout ce que nous faisons et projetons résulte de l’engagement de tous : les élus, les employés municipaux, les associations (au nombre de 75 dans la commune), mais aussi les citoyens, qui s’investissent de plus en plus. »
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Vos annonces légales publiées en moins de 10 mn sur toute la France
Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.
Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.