l’essentiel Avec la canicule, le niveau de la Garonne inquiète. Le débit est au plus bas et certains passages sont même accessibles à pied. Le manque d'eau impacte tout l'écosystème qui manque d'oxygène. 
39 degrés samedi, 40 aujourd’hui… Avec de telles températures, la Ville rose suffoque et la Garonne commence à s’assécher. Sur ses rives, certains chemins deviennent désormais praticables. Le bois flotté et quelques algues commencent à lézarder devant un soleil cuisant. Près du Pont-neuf qui relie les quartiers toulousains de Saint-Cyprien et de Saint-Pierre, un espace accidenté permet presque de traverser le fleuve sans se mouiller.
Le manque de débit et la chaleur impactent tout l'écosystème. À une dizaine de mètres, des carpes tentent de reprendre leurs souffles dans certains recoins encore un peu profond. « La chaleur a un impact très négatif sur les poissons. Ils ont peu d’oxygène et on constate en ce moment une très forte mortalité », témoigne Matthieu, un pêcheur qui a pourtant l’habitude d’attraper ses prises dans ces eaux-là.

Avec une profondeur de moins de 55 cm (d’après le site vigicrue.fr), la Garonne a rarement été aussi basse. « Et ça risque encore de s’aggraver », prévient Jean-Michel Fabre. Le président du syndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne préfère faire de la prévention : « Cette année, on est dans une situation exceptionnelle. La neige des sommets a fondu très tôt. On a eu de fortes chaleurs en mai et en juin. La Garonne se retrouve déjà à un faible niveau. On doit aller chercher dans les réserves ».
 
Pour pallier cet assèchement, plusieurs lâchers d’eau ont été effectués. Il a fallu puiser dans les réserves pour préserver le débit du fleuve. « Presque 40 % de l’eau qui coule sous les ponts de Toulouse viennent de ces lâchers. Généralement, ça se fait rarement aussi tôt dans l’année », souligne le président du SMEAG.

Depuis le début de l’année 2022, la Garonne a subi des variations d’eau extrêmes. Le 11 janvier, une crue remarquable a été identifiée dépassant les 4 mètres de hauteur. Plusieurs restaurants et infrastructures ont été impactés par ce niveau aussi élevé.
7 mois après, ce ne sont pas les crues qui inquiètent, mais au contraire le manque de débit. Agriculture, eau potable ou encore industrie de nombreux secteurs ont besoin de l’eau de la Garonne.
« Je ne sais pas si les gens se rendent compte que plus de 1 million de personnes dépendent de l’eau potable de la Garonne. Maïs, melon, soja, il y a aussi plusieurs dizaines de milliers d’hectares de cultures qui nécessitent cette source d’eau », prévient Jean-Michel Fabre. Le président du SMOG appelle alors à réfléchir à d’autres moyens conjoncturels et structurels pour préserver les eaux du fleuve toulousain.
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Quand on pense que nos élus NUPÉS sont contre les barrages et toutes les retenues pour moduler nos cours d'eau et gérer la pénurie.
L'obsession quotidienne pour NUPES même quand les sujets ne s'y prêtent pourtant pas.

Consultez, vite.
@obi
Au contraire, un sujet d'actualité sur lequel chacun doit se prononcer.
Quels sont les partis qui s'opposent à la création de retenues d'eau qui deviennent indispensables pour améliorer ce bien qui se fait de plus en plus rare ?
Il y a 50 ans, avec nos khmers verts, aucun barrage n'aurait pu être construit. Aujourd'hui, ils font souvent notre fierté et on vante leur rôle dans la protection de la faune et de la flore.
vous avez raison d'alerter les citoyens sur les graves dangers que représentent ces élus et leur copains du rn
C'est pour ça qu'il faut construire des centrales Nucléaires..!!!! car sans eau nous aurons un 14 juillet tous les jours..!!!!
Comment ce porte GOLFECHE..?? ..ca ce réchauffe ..!!!
Se porte. Se réchauffe.
il tombe généralement durant l'hiver largement de trop en précipitations naturelles pour recharger à 100 % les nappes ET créer des réservoirs pour l''irrigation.
hélas , nos administrations et les lobbies escrolâtres de tous poils nous ont mis en place des usines à gaz et tellement de contraintes loufoques que la France s'interdit de stocker à grande échelle cette précieuse et gratuite ressource…. ne nous plaignons pas maintenant du manque d'eau , cela a été un choix politique , assumons le.

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