l’essentiel Dans le cadre de notre série vidéo "Vu du ciel", direction le chemin de halage de la vallée du Lot. Filmé au drone, ce sentier creusé dans la falaise de calcaire révèle ses contours vertigineux, entre Bouziès et Saint-Cirq Lapopie.
Les eaux bleu sombre du Lot tranchent avec le blanc de la falaise calcaire. Au ras de l'eau, le sentier se détache de la roche, dans laquelle il a été creusé il y a plus de 170 ans. Nous sommes entre Bouziès et Saint-Cirq Lapopie, au cœur de la Vallée du Lot. Un paysage idyllique, qui attire de nombreux visiteurs chaque année, ravis d'arpenter ces 4 kilomètres de promenade. Le tronçon taillé dans la pierre en est la partie la plus intéressante.

Le sentier est parfait pour la randonnée.
Le sentier est parfait pour la randonnée. DDM – M. Haussy

Une curiosité touristique aujourd'hui, qui a répondu autrefois à une nécessité : celle de permettre aux gabarres de naviguer, lorsqu'elles remontaient des marchandises au retour de Bordeaux, à l'époque où le Lot était un axe important pour la circulation fluviale. "Les bateaux étaient tirés par traction animale, avec des chevaux notamment, sur les berges, explique Léa Tournier, chargé de communication à l'Office de tourisme Cahors Vallée du Lot. Juste en face, il y avait une partie marécageuse pendant sept à huit mois de l'année. Il a donc fallu creuser la falaise !" Les gabarres transportaient alors essentiellement des prunes séchées et des vins de Cahors.

Un site vertigineux.
Un site vertigineux. DDM – M. Haussy

 Depuis que la rivière a été rouverte à la navigation de loisir, d'avril à novembre, le chemin de halage se redécouvre à pied, ou bien à vélo ou encore à cheval. Les bateaux de plaisance, quant à eux, font étape à l'écluse de Ganil pour découvrir ces paysages grandioses et accéder par les eaux au village perché de Saint-Cirq Lapopie.

L'écluse de Ganil.
L'écluse de Ganil. DDM – M. Haussy

 Autre particularité, le sentier abrite des œuvres d'art. Deux grands bas-reliefs ont en effet été sculptés par l'artiste Daniel Monnier en deux temps. Une première partie avait été réalisée en 1987, représentant la vie et la faune de la rivière. En 2017, le sculpteur est revenu pour créer une deuxième œuvre, un écran-miroir qui reflète la rivière. Ces sculptures se découvrent autant avec les yeux qu'au toucher.

Les bas-reliefs de Daniel Monnier.
Les bas-reliefs de Daniel Monnier. Lot Tourisme – C. Seguy

"Le chemin de halage est un lieu atypique, c'est sûr, poursuit Léa Tournier. C'est ce qui lui donne un charme fou aussi. Ça fait rêver, on se sent tout de suite en vacances quand on passe, comme ça, dans la falaise. C'est magique."
Retrouvez ici les autres reportages de notre série "Vu du ciel", filmés à l'aide d'un drone : 
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j'y suis passé je connais le coin !
"C'est ce qui lui donne un charme fou aussi."
Un chemin de halage ! Combien peut-il y avoir de carcasses de chevaux morts d'épuisement à tirer des gabarres surchargées et jetées directement à la rivière sans autre forme de procès !!
malheureusement beaucoup trop de monde,dénaturage de la nature.

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