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Le site catalan du cap de Creus est l’objet d’une vaste restauration.
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La nature reprend ses droits. Sur les hauteurs de Cadaqués, il ne reste rien de l'ancien Club Méditerranée qui, entre 1962 et 2004, a attiré des milliers de touristes dans le parc naturel du cap de Creus, promontoire rocheux situé au nord de la Catalogne, non loin de la frontière française. Dans la zone escarpée, sauvage, aux roches sculptées par la tramontane, connue sous le nom “Pla de Tudela”, au-dessus de la crique Culip, les 400 bungalows qui jouissaient d'une vue imprenable sur la Méditerranée ont disparu.
Les dalles de béton qui parcouraient les 200 ha du Club Med ont été déconstruites, et les plantes exotiques invasives Carpobrotus edulis qui conféraient aux lieux un caractère luxuriant et coloré factice, arrachées à la main pour ne pas endommager les rochers et les espèces endémiques. Un sentier balisé, permettant aux habitants et visiteurs de redécouvrir ce patrimoine naturel auparavant réservé à une minorité, a été inauguré en 2011.
Le parc naturel du cap de Creus, le premier parc maritime-terrestre de Catalogne, créé en 1998, a accompli sa mission. “Le Club Med proposait des activités de masse. Quand les vacanciers partaient en excursion pour faire de la plongée sous-marine, c'était par groupe de 80. Les eaux usées n'étaient pas traitées correctement. Le club était simplement incompatible avec les valeurs de protection du parc”, résume Victoria Riera, directrice du parc naturel.
“LE PERSONNEL MANQUE POUR EFFECTUER LE SUIVI DES RÉSERVES”
En mauvaise situation financière, le Club Med a fermé ses portes en 2004. L'Etat a alors racheté le terrain pour 4,5 millions d'euros, et, avec la région de Catalogne, a déboursé 7 millions supplémentaires pour rendre les lieux à la nature. Un travail compliqué de destruction et de restauration qui s'est déroulé sur plus de trois ans, entre 2007 et 2010.
“Nous avons eu la chance de mener ce projet emblématique avant la crise “, soupire Victoria Riera. Car la politique volontariste menée depuis 1998 est menacée par la crise. Les budgets ont été réduits à peau de chagrin. Sur terre, l'intégralité de la brigade de maintenance a été licenciée et il ne reste qu'un employé fixe pour s'occuper des sentiers, ponctuellement aidé de volontaires. En mer, le parc naturel n'a de gardiens qu'en été. Le reste de l'année, il est placé sous la surveillance de la police maritime, qui a d'autres priorités que de chasser les braconniers et les pêcheurs, plus nombreux avec la crise. Et “le personnel manque pour effectuer le suivi des réserves”, souligne José Luis Garcia, biologiste de WWF.
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