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La marque poursuit son installation au Domaine de la Rose, acquis en 2020. Après les premières récoltes, elle achève la rénovation du bâti et présentera une maison pas comme les autres…
Tout est question de goût mais une chose est sûre: c’est une maison, une fois qu’on l’a vue, que l’on n’oublie pas de sitôt…
En octobre 2020, Lancôme se portait acquéreuse de quatre hectares, chemin de Saint-Jean. Rebaptisé Domaine de la Rose, le site devait ancrer davantage la marque de luxe du groupe L’Oréal – qui possède déjà 5 ha à Valensole et quelques terrains à Grasse – dans la région.
Et “dans la durée”, assurait Françoise Lehmann, la directrice générale internationale, en mai 2021, date de la première récolte de roses Centifolia pour ses parfums. “Avec la volonté de préserver la culture bio, la biodiversité et le patrimoine exceptionnel” des lieux.
Remonter les murs et restanques en pierre sèche, déboucher les vallons, créer des passages et autres calades, restaurer les réseaux d’irrigation séculaires, réaliser de nouvelles plantations de fleurs à parfum et autres essences locales (olivier, prunier, iris, jasmin, lavande, tubéreuse, bigaradier…) : un travail assez colossal a été mené sur place, sous la coupe du jardinier Antoine Leclef.
Restait, ainsi, à rénover la bâtisse principale du domaine. Et ça, c’est la tâche de l’agence NeM et des architectes Lucie Niney et Thibault Marca. Si les travaux ne seront pas achevés avant le mois d’octobre, les premiers visuels ont été livrés. Résultat? Un incroyable monolithe rose qui se dresse au milieu des terres. Rose, couleur emblématique de la marque, et sans nuance.
“Ce ne sont pas seulement les enduits, mais aussi les tuiles de la toiture, les menuiseries, les stores, les dalles, les garde-corps: tout, détaille Lucie Niney. C’est une couleur que l’on retrouve dans les fleurs et végétaux de la région, sur les façades aussi.” Une tradition soulignée mais “upgradée” pour une teinte “qui va créer la surprise” et se veut “très contemporaine”.
Une demeure, dont les formes ont été “épurées”, où l’intérieur “minimaliste” aux murs “roses poudrés” et au sol en terrazzo (on vous laisse deviner la couleur) vient faire écho à l’extérieur. Pour y parvenir, finie l’arrivée sur le domaine par le parking.
Désormais, c’est un champ de fleurs, comme “un parcours de découverte”, qui vous mènera à la bâtisse et cette “grande porte surprenante” à l’entrée. Le monolithe et ses trois espaces principaux qui, une fois arrivé en terrasse, offre une vue panoramique sur le domaine.
On continue de s’enfoncer vers le jardin d’agréments puis un escalier qui mène à l’un des espaces enterrés (avec le hangar agricole) : la distillerie [lire plus loin].
Au-delà des aspects symboliques et esthétiques de la maison, Lancôme met aussi en avant la logique “énergétique et écologique pour réduire l’empreinte environnementale” qui a guidé la rénovation.
“Déjà, le fait de ne pas démolir et de réhabiliter l’existant est un choix fort, explique Lucie Niney. Nous avons utilisé des matériaux locaux et biosourcés, un enduit artisanal à la chaux. L’isolation est en paille de riz et de lavande.”
La climatisation est, elle, assurée par une pompe à chaleur géothermique. Et complétée “par un système de puits provençal, où l’air circule sous terre et se met à température avant d’arriver dans la pièce”.
Une conception “passive bioclimatique” qui a obtenu la certification or Bâtiment durable méditerranéen. Pas certain que ce soit la raison pour laquelle le public se bousculera pour visiter le domaine dès 2023 [lire plus loin]. Pas anodin pour autant…
Désireuse de faire, aussi, du domaine de la Rose “un lieu de transmission autour des métiers liés aux plantes à parfum et du savoir-faire du parfumeur Lancôme”, la marque annonce que le site accueillera le grand public à partir de janvier 2023.
Ce dernier pourra, en plus de visiter les plantations du domaine, découvrir un orgue à parfums – qui, Lucie Niney l’assure, se trouvera dans une “pièce maîtresse de la maison” – et la fameuse distillerie enterrée.
Là, changement de décor: “Un espace plus brut, comme taillé dans la roche, décrit l’architecte. Une scénographie plus pédagogique, avec une grande table dorée. Et une façade en pierre sèche, comme les restanques.” Voilà pour le cadre. Un alambic y sera installé, pour détailler la transformation de la fleur en matière première.
Lancôme – qui indique que les modalités et fréquences d’accueil du public sont à l’étude – promet, enfin, d’y révéler “les compositions olfactives réalisées à partir des nouvelles cultures de roses Centifolia dans le nouveau parfum La Vie est Belle édition Domaine de la Rose et la fragrance Maison Lancôme 1.001 Roses.”
PHOTOS. Lancôme fait l'acquisition d'un domaine à Grasse
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