Comme un air d’après-Covid… « Attention, restons prudents, le taux d’incidence augmente de nouveau, dans une période propice au virus. » Paternaliste, Patrick Marengo veille sur ses administrés comme sur ses troupes autrefois, mais la réunion publique qu’il proposait ce lundi 25 octobre amorce une forme de retour à la normale.
Le maire s’est mis « à portée d’engueulades », comme aimait à le dire son prédécesseur Didier Quentin, mais l’édile et les quelques adjoints qui l’accompagnaient dans l’exercice n’ont pas véritablement essuyé un feu nourri de critiques. Le flot des questions, toutefois, l’était davantage, de la part des habitants des quartiers du Chay, de Pontaillac…
Le maire s’est mis « à portée d’engueulades », comme aimait à le dire son prédécesseur Didier Quentin, mais l’édile et les quelques adjoints qui l’accompagnaient dans l’exercice n’ont pas véritablement essuyé un feu nourri de critiques. Le flot des questions, toutefois, l’était davantage, de la part des habitants des quartiers du Chay, de Pontaillac, Renaissance, Dunant et la Glacière, les premiers à « recevoir » la visite du maire, à la mairie, en réalité.
En préambule des points de situation propres aux quartiers concernés, Patrick Marengo a posé le cadre général des préoccupations du moment de la municipalité. « Car nous devons faire des choix dans nos investissements, répète inlassablement le maire de Royan. J’aurais aimé que nous lancions plus rapidement la réhabilitation du front de mer, mais le marché central nous est tombé dessus. Nous allons devoir consacrer 5,2 millions d’euros. Les travaux débuteront en septembre 2022 et s’achèveront en juin 2023. Le front de mer est renvoyé à 2025-2026. »
Le premier adjoint, Didier Simonnet, s’est chargé d’un bref point sur l’état d’avancement de l’orientation d’aménagement et de programmation (OAP) qui prévoit la construction de nouveaux logements dans le secteur de la Perche, autour du bâtiment d’Orange, notamment. « À ce jour, aucun permis de construire n’a encore été déposé », assurait lundi Didier Simonnet. Le premier adjoint a également rappelé aux riverains que l’immeuble projeté en lieu et place des Docks des Matériaux ne s’élèvera pas au-delà de R + 3, là où la Ville souhaitait pouvoir autoriser une élévation en R + 5.
Le même quartier continue déjà sa mue. D’ici au 15 novembre logiquement, la circulation redeviendra normale à hauteur du carrefour à feux à la jonction du boulevard de la Perche et de l’avenue Charles-Reggazzoni. Les travaux en cours doivent permettre d’améliorer la fluidité du franchissement de ce carrefour névralgique. « Les trottoirs seront également refaits et rendus plus agréables au niveau même du carrefour, où les piétons passeront à travers des espaces végétalisés », détaille Gilbert Loux, l’adjoint au maire en charge notamment des travaux.
« On a appris, on a tenu compte. » Patrick Marengo ne s’est pas appesanti sur le contexte qui a amené la municipalité à renoncer une première fois à la désignation d’un délégataire pour assurer la gestion du Garden Tennis. Le maire a toutefois informé son auditoire du jour qu’une nouvelle procédure de délégation de service public allait être lancée. « En novembre, j‘espère que nous serons en mesure de lancer l’appel à candidatures. » Parmi les enseignements de la première procédure avortée, la municipalité va revoir « la durée de la concession, trop courte dans le premier appel à candidatures, quinze ans seulement », a rappelé Patrick Marengo. Trop court pour un délégataire privé pour compenser par ses redevances l’investissement de 2 millions d’euros que la Ville aurait dû consentir pour mettre la structure à niveau.
La Ville a entrepris d’aménager une liaison douce, pour les piétons et les cyclistes, à travers la Glacière, le secteur de Dunant s’étant notamment fortement densifié ces dernières années. « Vous nous voyez ravis de cette nouvelle ! », s’est exclamée spontanément une riveraine. Le deuxième tronçon de cette liaison douce devrait être réalisé au cours du deuxième semestre 2022, pour un coût de 90 000 euros. La Ville projette un troisième tronçon, qui permettrait, lui, de relier la route de la Glacière et le lac de la Métairie, mais cet aménagement se heurte, lui, à des difficultés d’acquisitions foncières, dans ce secteur habité.

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