Par Aubane Lemaire
Alors que plusieurs anciens hôtels d’Aix-les-Bains vont être transformés en logement, le président du club des hôteliers, Christian Galice, analyse ces changements dans le paysage aixois.
Le président du club des hôteliers, Christian Galice, analyse la transformation de plusieurs anciens hôtels aixois.
Ces bâtiments qui vont être transformés en logements étaient-ils encore adaptés pour redevenir des hôtels ?
« Pour une partie oui, je pense. En général, il y a les opportunités pour que ça reste des hôtels, mais on n’a pas tous les tenants et aboutissants. Pour le Bristol par exemple, il y avait les murs d’un côté et le fonds de commerce de l’autre. Des fois, c’est compliqué si celui qui a les murs a une proposition 1,5 fois supérieure pour un projet immobilier que pour un projet hôtelier. Cela peut se comprendre du point de vue économique : en général, ça rapporte plus de faire de l’immobilier que de l’hôtellerie.
Est-ce qu’avoir de tels bâtiments historiques dans le parc hôtelier est un critère important pour l’image d’Aix ?
C’est dommage de ne pas en avoir gardé certains. Mais si à l’époque où on avait ces anciens palaces, cela attirait la clientèle, je ne pense pas que les gens recherchent encore ce côté palace aujourd’hui.
Globalement, comment se porte l’hôtellerie aixoise ?
Plutôt pas mal. On a eu de grosses rénovations en plus des ouvertures et fermetures récentes d’établissements. On pense souvent à la concurrence quand un hôtel ouvre, mais cela augmente aussi l’attractivité ! On a une offre très variée et de qualité. Avec les dernières fermetures, notamment du Bristol et de sa centaine de chambres, on est plus sur une perte que sur un gain de chambres, donc il ne faut pas que ça s’accélère et que d’autres gros-porteurs soient transformés en résidence dans le futur, mais aujourd’hui, ce n’est pas problématique. »
