Nous utilisons les témoins de navigation (cookies) afin d'opérer et d’améliorer nos services ainsi qu'à des fins publicitaires. Le respect de votre vie privée est important pour nous. Si vous n'êtes pas à l'aise avec l'utilisation de ces informations, veuillez revoir vos paramètres avant de poursuivre votre visite.Gérer vos témoins de navigationEn savoir plus
Vous naviguez sur le site de Radio-Canada

Photo : Radio-Canada / Bruno Giguère
Il y a 25 ans, une cabine du funiculaire de Québec s’écrasait dans le Vieux-Québec. Le rapport qui analyse l’accident démontre que plusieurs défaillances humaines et techniques ont mené à cette tragédie.
Le funiculaire de Québec a été inauguré en 1879. Il permet à ceux et celles qui l’utilisent d’éviter de gravir à pied les 85 m de dénivelé qui séparent la rue du Petit-Champlain et la terrasse Dufferin devant le château Frontenac.
Le funiculaire est considéré comme une des attractions touristiques du Vieux-Québec. Le 12 octobre 1996, dans l’après-midi, une de ses deux cabines fait une chute d'environ huit mètres.
Reportage de la journaliste Josée Thibeault sur les suites de l’accident au funiculaire de Québec du 12 octobre 1996
Dans un reportage présenté à l’émission Droit au fait le 13 octobre 1996, et qu’anime Bernard Derome, la journaliste Josée Thibeault parle des multiples enquêtes déclenchées pour comprendre les causes de l’accident.
La police, les responsables de l’entretien, des enquêtes de la Régie du bâtiment et de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) sont menées de front pour découvrir ce qui s’est passé.
Michel Matte de la Régie du bâtiment du Québec confirme que c’est un câble qui a lâché.
L’accident fait des victimes. Il y a 16 blessés légers ou graves.
Le lendemain de l’accident, comme le rappelle Josée Thibeault, une touriste britannique meurt de ses blessures. Une autre personne décédera dans les jours qui suivent.
La journaliste souligne qu’on ne connaît toujours pas, au lendemain de la tragédie, les raisons qui expliquent la rupture du câble.
Cette question est cependant cruciale pour déterminer les responsabilités et qui doit dédommager des victimes qui songent déjà à entamer des poursuites judiciaires.
« La compagnie Otis reconnaît sa responsabilité dans l’accident du funiculaire de Québec… »
Le 28 février 1997, la Régie du bâtiment dévoile son rapport d’enquête sur les causes de l’accident.
Compte-rendu de la journaliste Luci Tremblay sur le rapport de la Régie du bâtiment qui analyse les causes de l’accident au funiculaire de Québec.
Comme le relate la journaliste Luci Tremblay dans un compte-rendu présenté au Téléjournal ce jour-là, les conclusions du rapport sont accablantes et les réactions à ces dernières vives.
Le Téléjournal est présenté par Michèle Viroly.
Les câbles de suspension et les freins d’urgence de la cabine étaient inappropriés et dans un état gravement défectueux.
On a découvert également de sérieuses lacunes en ce qui concerne les inspections.
On apprenait, quelques jours après l’accident, que la dernière inspection de l’équipement du funiculaire par la Régie du bâtiment du Québec, avait eu lieu en… 1990. C’était pourtant l’un des mandats de la Régie.
On se fiait sur la compagnie Otis, responsable de l’entretien du funiculaire, pour assurer les inspections. Or, elle ne l’a pas fait. Dans un contrat, il était cependant stipulé qu’Otis devait faire de fréquentes inspections.
Le ministre du Travail du Québec, Matthias Rioux, qui présente en conférence de presse le rapport, se dit particulièrement consterné par les éléments qu’il dévoile. Il s’abstient cependant de critiquer qui que ce soit.
La compagnie Otis a, pour sa part, reconnu sa culpabilité. Elle a admis qu’une erreur humaine a fait que de mauvais câbles avaient été installés au funiculaire. Otis a aussi offert des compensations financières aux victimes et également de partager les frais de réparation du bâtiment avec ses propriétaires, la famille Armstrong.
Plusieurs, dont le maire de Québec de l’époque, Jean-Paul L’Allier, souhaitent que le funiculaire puisse fonctionner de nouveau dans les plus brefs délais.
Conversation entre la journaliste Nicole Germain et l’animateur Pierre Craig sur la réouverture du funiculaire de Québec
Le 30 avril 1997, une conversation entre la journaliste Nicole Germain et Pierre Craig, l'animateur de l'émission Le midi, nous apprend que ce souhait a été réalisé.
Le funiculaire a repris ses activités ce jour-là avec un équipement complètement remis à neuf. La rénovation a coûté trois millions de dollars.
Durant cette conversation, on voit une des cabines flambant neuves descendre vers la rue du Petit-Champlain avec plusieurs dignitaires dans son habitacle. La descente se termine sans problème.
Nicole Germain précise que les travaux de rénovation du funiculaire n'ont pas été de tout repos.
Il a notamment fallu creuser le roc de la falaise pour s'assurer de sa solidité.
Le ministère du Travail du Québec a par ailleurs amendé la Loi sur la sécurité dans les bâtiments publics pour éviter qu'un autre accident comme celui du funiculaire puisse se produire.
L’espace commentaires est fermé. Considérant la nature sensible ou légale de certains contenus, nous nous réservons le droit de désactiver les commentaires. Vous pouvez consulter nos conditions d’utilisation.
ImportantAfin de favoriser des discussions riches, respectueuses et constructives, chaque commentaire soumis sur les tribunes de Radio-Canada.ca sera dorénavant signé des nom(s) et prénom(s) de son auteur (à l’exception de la zone Jeunesse). Le nom d’utilisateur (pseudonyme) ne sera plus affiché.
En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio-Canada a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit.
Vous avez repéré une coquille?
Vous êtes témoin d’un événement?
Vous avez des questions sur notre travail?
Grâce à nos archives, découvrez deux violoneuses acadiennes, Thérèse Landry-Albert et Dominique Dupuis.
Retour en archives sur quelques sketchs des Bye bye des décennies 1970, 1980 et 1990.
Des reportages de nos archives des années 80 se positionnent sur des bons et des mauvais choix de jouets.
À travers nos archives, découvrez quelques astrologues qui sont devenus de véritables vedettes au Québec.
Tous les 1er janvier, des Canadiens participent à la « baignade de l’ours polaire ».
De tout nouveaux immigrants déplorent que le gouvernement fédéral les empêche d'avoir accès à la propriété. Depuis le 1er janvier, Ottawa a mis …
Tous les voyageurs bloqués au Mexique ont été rapatriés, selon le transporteur aérien.
Poker, Bridge, 500… à chaque famille sa tradition. Dans la région de Bellechasse, sur la Rive-Sud de Québec, on joue au Joffre, un jeu de 32 …
Un album de photos inédites des plongées réalisées sur l'Empress of Ireland en 1914 a été découvert.
Plusieurs sondages font état d'un désir grandissant chez les travailleurs de changer d'emploi en 2023. Ces analyses démontrent que les …
Au pic de la crise du verglas de 1998, la moitié de la population du Québec était privée d'électricité, un souvenir impérissable qui hante …

source

Catégorisé: