Depuis des mois, des promoteurs – locaux & nationaux – ont investi tout à fait légalement le secteur Plage du territoire de la commune d’Argelès-sur-Mer à coups de bétonisation. Ils rachètent d’anciennes maisons – souvent des villas dont l’architecture balnéaire a marqué l’époque – pour y construire en lieu et place des immeubles de deux, trois, voire quatre niveaux : c’est-à-dire tout ce qui se faisait dans les années soixante-dix au Barcarès et à Canet-en-Roussillon et qui a définitivement défiguré ces deux communes.
Au lieu de s’atteler aux erreurs du passé, la Municipalité d’Argelès-sur-Mer, s’asseyant sur la propre mémoire d’un passé pourtant glorieux autorise – tout à fait légalement re-précisons-le – , la « Sarcellisation » de son patrimoine : on peut affirmer d’ores et déjà que de graves problèmes de stationnement et de circulation vont à l’avenir rendre impossible la vie des riverains de ces immeubles… et le séjour des touristes, lesquels constituent la « poule aux oeufs d’or » dans l’économie estivale, notamment pour réhabiliter le village qui en a sacrément besoin. Mais, air connu : le maire Antoine Parra se ficherait de la Plage comme de l’an quarante ! Il n’y mettrait les pieds que de temps en temps, et encore pour des raisons strictement électorales, pour ne pas dire clientélistes osent s’aventurer à dire certains Argelésiens et commerçants particulièrement remontés contre lui. Mais il ne faut pas lui en vouloir : les Argelésiens ont massivement voté pour lui, écologistes balnéaires en tête ! On appréciera maintenant le résultat.
Revenons à nos promoteurs qui se croient tout permis… Promenez-vous dans chaque chantier – c’est là la seule balade intéressante et visite guidée (par panneaux) à la plage en cette saison, comparé à tout ce qui se fait ailleurs sur le littoral -, et vous serez abasourdis, ébahis, scandalisés, notamment par la manière en toute illégalité (au mépris total du Code de la Route et des arrêtés municipaux) dont ces promoteurs se sont accaparés le territoire : leurs engins et marchandises stationnent au « beau » milieu de la route jour et nuit (voir nos photos ci-dessous), sans la moindre signalisation, diurne ou nocturne ; les riverains sont obligés de sauter à saute mouton sur l’asphalte (les trottoirs ont disparu sous les chantiers) au risque de leur sécurité, etc.-etc. Que fait la Municipalité de M. le maire ? Nada. N.A.D.A.
 
L.M.
 

Hier soir, boulevard du Canigou, à Argelès-plage, l’une des artères de circulation principale de la station balnéaire. Le chantier, sans le moindre éclairage (sauf ici par les phares d’une automobile)… Attention, danger ! On aura prévenu la Municipalité.

Sans les phares de l’auto, mais avec le flash du smartphone… Heureusement, encore, qu’il y a les illuminations de Noël (mais celles-ci s’éteignent de 23H à 5H).


Le maire de Perpignan Louis Aliot a-t-il raison de boycotter la FNAC qui vend le jeu « Antifa » ?


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Louis Baloffi, dit « Petit-Louis », second sur notre photo (@rchives MM) à partir de la gauche.     C’était l’an passé, pour ses 100 ans, la commune lui avait rendu un bel et vibrant hommage populaire. Autochtones, artistes, saisonniers : la foule était au rendez-vous pour lui faire une exceptionnelle haie d’Honneur. Guy Llobet, maire de Collioure, Louis Baloffi, dit « Petit-Louis », Pierre Aylagas, ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer et Michel Moly, ex-maire de Collioure et ancien 1er vice-président du Conseil général des P-O.   Il venait de souffler sa 101e bougie, le 19 septembre dernier, Louis Baloffi est décédé durant le week-end des suites d’une chute à son domicile. La nouvelle s’est vite répandue comme une trainée de poudre dans le village de Collioure, depuis l’Hostellerie des Templiers et le Café Sola, où Petit-Louis avait ses habitudes quotidiennes, jusqu’à l’ermitage de Consolation et au hameau du Rimbau sur les hauteurs de la « perle de la Côte Vermeille ». Très estimé de la population, personnage attachant, toujours sourire aux lèvres même lors de ses coups de gueule toutes voiles dehors, solidement arrimé à un comptoir, entre bâbord et tribord – coquin de sort ! -, pour les Colliourencs il était autant célèbre et précieux que leur clocher, avec son décès, c’est tout un pan de l’Histoire locale qui disparait. Il était LE Copain d’abord. Le « dernier des Mohicans » s’en est donc allé, mais son empreinte demeurera indélébile pendant longtemps, encore et encore. Grand pêcheur devant l’éternel, aucune baie ancré sur le littoral nord-catalan n’avait de secret pour lui. Il en connaissait la faune et la flore par cœur et les respectait comme le Graal. La Mer était une véritable passion pour lui et chez lui, à tel point qu’il avait transformé le rez-de-chaussée de sa maison de pêcheur, située dans le centre historique de Collioure, en atelier dans lequel il fabriquait en miniatures de légendaires barques catalanes, à voiles ou à rames, ne négligeant aucun détail face aux faibles brises de la Méditerranée mais aussi aux vents violents comme la tramontane… Une fabrication unique qui lui a valu d’être (re)connu jusque dans la littérature consacré à la Marine, à la fois capitaine au long cours et matelot s’il le fallait. Localement, aucun navigateur ne lui arrivait à la cheville, et c’est peu dire ! Louis Baloffi est parti rejoindre son ami le cinéaste Jacques Perrin, acteur et réalisateur, décédé au printemps dernier, et avec lequel il avait noué une grande et belle histoire d’amitié depuis que ce dernier, en 1961, avait planté sa caméra à Collioure pour le tournage de « Et Satan conduit le bal », produit par Roger Vadim et avec au casting Catherine Deneuve, Bernadette Lafont, Françoise Brion… A sa famille, son fils Jacques et son épouse, à ses proches, à ses nombreux et inconsolables amis, La Rédaction de Ouillade.eu adresse ses plus sincères condoléances.   L.M.   Au Café Sola, Petit-Louis avec la présidente de la Région Occitanie/ Pyrénées-Catalanes, Carole Delga, lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, le 1er janvier 2017. Toujours au Café Sola (septembre 2021) : Guy Llobet, « Petit-Louis » et le cinéaste Jacques Perrin.
Dans un bistro, à Collioure, au comptoir, sans masque et sans tabouret…   -Franchement, dis moi, notre Premier sinistre Jean Castex, dit « Jean Casse-Tête », quand il ne sera plus « Matignonesque », qu’aura-t-il apporté à notre département, lui qui se raconte à la moindre occasion comme un bon Catalan pour se rappeler à notre bon souvenir ?… Il est quand même chef du gouvernement ! « Ben si, il nous a quand même refilé l’entretien des routes nationales en tant que contribuables à la Région. Même qu’il a demandé aux Andorrans de participer à l’addition pour l’autogestion de la Route 116 ! Qu’est-ce que tu peux être mauvaise langue ! » -Les Andorrans qui vont payer ? Tu rigoles. Tu plaisantes. Tu les connais bien, t’es toi même originaire de Cerdagne ! Si on doit espérer que les Andorrans mettent la main à la poche pour aider les Roussillonnais, alors on n’est pas sortis de l’auberge espagnole ! « Pour revenir à ta question première, Jean Castex a quand même refilé la Légion d’Honneur à Jérôme Ripoull… » -Ah qui ça ? « Jérôme Ripoull, il est Perpignanais, c’est le mari de Clotilde qui s’était présentée aux élections à Perpignan, contre Paul Alduy je crois… ». -Qui c’est celui-là ? Qu’est-ce qu’il a fait pour que le Premier ministre lui refile la Légion d’Honneur ? « Il a pris l’avion avec lui ».   (Propos recueillis par Pétole Cent-Deux)  
(A Perpignan) J’ai réussi à trouver chez l’ami Comte « Anthologie de la littérature grecque » de Troie à Byzance, un pavé de 900 pages imprimé fin, qui va de Homère aux Pères de l’Église, vingt-trois siècles de littérature, pour moins de dix euro! En allant à notre auto-laverie du village, je rencontre Jean-Pierre, l’un de nos restaurateurs qui prépare la rentrée espérée pour Pâques, qui me voit lire le tome en question durant les presque deux heures de l’opération lavage… Je ne savais pas que nos restaurateurs avaient aussi des lettres, même si le menu (hors COVID) aurait pu m’y faire penser, les quelques semaines de l’an dernier où il a pu vraiment ouvrir. C’était sa première saison chez nous, hélas pour lui… -Mais, Gérard, vous lisez le grec ? -« Oui, je l’ai étudié plusieurs années et je le lis toujours, du moins le grec ancien, et j’ai même mon diplôme pour célébrer les liturgies ». -Alors, vous savez le véritable sens du mot « agoraphobe ». -« Certes, mais je n’ai pas l’impression que c’est la même que la vôtre ! » -C’est le mot correct pour désigner les abstentionnistes aux élections ! -« Faut m’expliquer ! » -Quand les démocrates de l’époque avaient une décision importante à prendre, ils consultaient le peuple (le démos) en le convoquant à venir discuter et voter sur la place publique (l’agora). Ceux qui ne voulaient pas venir ni voter restaient chez eux, on disait qu’ils étaient agoraphobes, qu’ils ne voulaient pas de l’agora.
(Sur le front-de-mer, à Canet-plage)   -T’as vu, Aliot, Ferrand, Vila et Gauze* étaient sur le même bateau… -« Tu veux dire dans la même auto… » -C’est pareil. Ils sont montés ensemble à Lyon pour aller visiter les locaux de l’Ecole 42, parce que Gauze voudrait en implanter une à Perpignan -« Comment tu le sais ? T’en est sûr qu’ils étaient assis les quatre dans le même véhicule ? » -Ben oui, c’était pas écrit dans L’Indépendant ! -« Puisque Monsieur Je sais Tout est au courant de tout, qui conduisait la bagnole alors ? » -ça je ne sais pas. Peut-être Hermeline Malherbe ? -« La présidente socialiste du Département ? Là tu déconnes, tu te fous de moi ! Et pourquoi pas Carole Delga tant que tu y es ?! » -Oui bien sûr car avec elle ils seraient partis dans cinq bagnoles différentes, cela nous aurait coûté un bras, et avec des véhicules électriques… donc pas encore arrivés ! En tout cas pas encore signalés sur le chemin du retour… -« Tout ça ne nous dit pas pour autant qui conduisait… » -Langue au pangolin !   *Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, Alain Ferrand (DvD), maire du Barcarès, Robert Vila (LR), maire de Saint-Estève et président de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), Laurent Gauze (DvD), élu à Rivesaltes et vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des P-O (CCI’66)  
Dos d’Âne à Port-Vendres…     (Ou quand un ancien maire rencontre un ancien maire, sur le quai Pierre Forgas, au coeur d’une polémique depuis que la municipalité a installé des coussins berlinois – pour ralentir la circulation -, sans l’autorisation du gestionnaire de la voirie) -J’ai eu vent d’un projet de jumelage de la mairie -« Ah bon ?!… » -Oui, un jumelage entre Port-Vendres et Berlin -« Personnellement, je n’en vois pas l’intérêt. Berlin n’est même pas une ville marine » -Détrompes-toi et tu as tort, car ce serait sympatoche ; on aurait ainsi des cousins berlinois ! Et là ce serait béton, aucun lézard !
Entendu à Argelès-plage, sur le marché de plein vent…   -Alors, le couvre-feu à 18h pendant quinze jours, t’en penses quoi ? -« Que je ne suis pas prêt de refaire l’apéro à un comptoir… ». -D’autant plus qu’à mon avis bars et restaurants ne rouvriront pas avant la deuxième quinzaine du mois de mars. -« Faut se résigner. De toutes façons, c’est bien connu, le Français râle toujours. Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, à droite comme à gauche, au centre et ailleurs, les Français sont des éternels râleurs. Ils sont même parfois, souvent même, d’une mauvaise foi… ». -Tu veux dire ? -« Regarde, le Premier Ministre Casse-Tête avance de deux heures le couvre-feu à cause du COVID, passant donc de 20h à 18h, et aussitôt c’est une levée de boucliers dans toute la France, commerçants en tête… ». -Normal, on leur enlève deux heures de chiffre d’affaires ! -« Oui, ils disent même que pendant ces deux heures là ils réaliseraient 30 à 50% de leur chiffre d’affaires ! Je l’ai entendu de mes propres oreilles sur tous les plateaux télés depuis jeudi soir. Alors autant qu’ils n’ouvrent que l’après-midi, car à quoi bon se lever le matin s’ils reconnaissent eux-mêmes qu’ils n’ont presque pas de clients hors le créneau de 18-20h. Quant tu sais en plus que la plupart d’entre eux baissent le rideau à 19h… donc il réaliseraient près de la moitié de leur chiffre d’affaires quotidien en une heure, de 18h à 19h ?! C’est incompréhensible. Et les journalistes qui véhiculent ce type de propos, ça ne les interpelle pas ?… ».  
Alain Ferrand Argelès-plage Argelès-sur-Mer Baixas Banyuls-sur-Mer Barcelone Canet-en-Roussillon Carole Delga Christian Bourquin Collioure Communauté de communes Albères/ Côte Vermeille/ Illibéris COVID-19 Elne Emmanuel Macron Estagel Fernand Siré FN France François Calvet Hermeline Malherbe Jacques Cresta Jean-Marc Pujol Jean-Paul Alduy Joseph Jourda Laurent Gauze Le Barcarès Le Soler Louis Aliot Municipale 2014 Paris Perpignan Pierre Aylagas Port-Vendres PS Pyrénées-Orientales Romain Grau Saint-Cyprien Saint-Estève Saint-Génis-des-Fontaines Saint-Laurent-de-la-Salanque Sorède Ségolène Neuville Tribune Libre UMP Zoom
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