l’essentiel Qui passe ses nuits à crever des pneus dans la rue d’Angerville ? Les actes de malveillance se succèdent, et les riverains enchaînent les nuits blanches.
Daniel* est arrivé à Auch en avril 2021, pour raisons professionnelles. Ce cadre trouve un appartement à louer au bas de la rue d’Angerville, tout près du centre. "Il y avait même une place de stationnement devant mon logement !" Las, fin septembre, il trouve sa serrure bouchée avec de l’excrément… Notre homme oublie l’événement. Mais le dimanche 17 octobre, à 4h30, Daniel découvre sa voiture, une berline allemande, bien affaissée. Sur le côté qui jouxte un mur, hors de vue, les deux pneus sont lacérés sur 30 cm. Dégoûté, Daniel ne porte pourtant pas plainte. "Je me suis contenté de faire réparer. J’ai pensé qu’il s’agissait juste d’un imbécile."
Mais un mois plus tard, le 14 novembre, rebelote. À nouveau dans une nuit de samedi à dimanche. Deux pneus, deux profondes entailles… Cette fois, Daniel dépose une plainte au commissariat. Le dimanche 6 mars, à nouveau, deux pneus à changer. Et une nouvelle plainte. "La 1re fois, ils m’ont demandé si j’avais une ex à Auch, si j’avais des problèmes avec quelqu’un, à titre personnel ou dans mon travail… Aucune nouvelle depuis."
Le 17 avril – un dimanche encore une fois – Daniel s’aperçoit qu’on a tenté de forcer deux volets qui donnent sur la rue. Cette troisième plainte, c’est la goutte de trop pour le locataire. Il reconnaît qu’il dort très mal. Mille euros de pneus, un changement de plaques, une alarme… La délinquance n’est pas sans conséquence. "Tous les matins, je me demande ce qui va me tomber dessus. Ces dégradations, ça a un coût, mais c’est aussi très dur à vivre !" Depuis, en l’absence de réponse, Daniel imagine tout : de la malveillance tournée contre sa femme, un rival commercial, des voisins mécontents… Il n’est cependant pas le seul à être victime de tels agissements, le 17 avril. Le scooter d’un jeune homme a été jeté par terre et dégradé. Il était stationné à quelques mètres de la voiture de Daniel.
Dans la rue d’Angerville, aujourd’hui, les gens se regardent un peu en chien de faïence. Elisa*, la propriétaire de l’appartement de Daniel habite à deux pas de là. "On a eu des gens qui consommaient de l’alcool ou des médicaments, il y a quelques années. Mais pas de tels faits." Comme d’autres riverains, elle observe "des grosses voitures qui tournent" dans le croisement de la rue Dugommier et d’Angerville. "Ce sont toujours des hommes. Ils attendent, ils repartent…"
Elisa a porté elle aussi plainte après la tentative d’effraction sur les volets. Elle s’interroge. "L’un de mes anciens clients a été arrêté pour trafic de cocaïne – quand j’ai découvert ça, je suis tombée des nues ! Il avait lui-même une berline allemande, et il avait subi des dégradations. Est-ce qu’il pourrait s’agir d’une vengeance d’une de ses connaissances qui penserait qu’il vit toujours ici ?"
Daniel et sa logeuse attendent tous les deux avec impatience la mise en place des caméras de vidéoprotection, pour en finir avec ces actes de malveillance. Ils ont demandé à être reçus par le maire d’Auch, pour pouvoir exposer leur inquiétude, et recevoir l’assurance d’une prise en compte du problème. "Je ne suis pas bien du tout… J’en suis à me lever à 2 heures du matin, pour vérifier que rien n’est arrivé", confie Elisa.
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Pas tres reactifs les Auscitains
Socialistes mais qui votent MELENCHON
On peut se poser des questions.
Auch ville de retraites.
Mentalite deplorarble…..On achète 6 bouteilles d huile sans penser aux familles qui ont en besoin
Auch la ville de l égoïsme
.

Certainement pas un qui se lève tot le matin pour aller bosser….
la vidéo surveillance n'est pas la panacée pour faire respecter la sécurité en France, sauf pour verbaliser l'automobiliste. Les vols, les effractions, les agressions se multiplient. Il ne faut pas s'en étonner, les FDO subissent les suppressions de personnel, les ilotiers ont été supprimés. Il existe des quartiers ou la police ne pénètre plus, les dealers sont les patrons depuis longtemps, ce quinquennat va-t-il régler ce problème d'insécurité, car le précédent a été nul,

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