À Port Saint-Mary, les policiers ont procédé à l'expulsion de l'aire des gens du voyage, dans le cadre d'une ordonnance judiciaire. Une centaine de personnes de la communauté ont quitté les lieux dans le calme, après plus d'une heure de tractation.
Les forces de l'ordre se sont déployées ce jeudi matin sur la route de Port Saint-Mary, en face de l'aire d'accueil des gens du voyage à Cahors où une centaine de personnes ont été expulsées. Une demi-compagnie de CRS, venue des Bouches du Rhône, soit 80 hommes sont arrivés à 9 heures du matin, seize camions stationnés à une centaine de mètres du site. Au début des échanges avec les autorités locales et la préfecture du Lot, les représentants de la communauté refusaient de partir.
Des élus dont Serge Munte, vice-président du Grand Cahors en charge des transports et de la mobilité et Geneviève Lasfargues, vice-présidente en charge notamment des gens du voyage ont tenté la conciliation, en proposant aux familles de s'installer sur l'aire de grand passage de Fontanes. D'abord réticents, du fait de l'éloignement et de diverses problématiques, les gens du voyage se sont petit à petit fait à l'idée de ce compromis : "Nous ne voulons pas partir parce qu'à Fontanes, il n'y a plus d'électricité et qu'on est en automne. Et puis, nos enfants sont scolarisés à Cahors, une fois qu'on sera à Fontanes, comment on va faire pour les conduire à l'école ? En plus, il n'y a pas de collège là-bas pour les plus grands", nous expliquaient-ils.
Après une heure et demie de négociation, et une très longue attente au cours de laquelle les élus locaux ont tenté d'apporter une solution quant au raccordement électrique, les gens du voyage ont fini par accepter de quitter les lieux pour Fontanes. Peu après 10h30, une première caravane était déjà sur le départ tandis que les agents du Grand Cahors procédaient à la réparation du coffret électrique principal de l'aire d'accueil située au sud de Cahors. Le convoi des CRS, qui était stationné sur la route et le long du pont des Remparts, n'est pas intervenu.
Vers 10 h 30, à port Saint-Mary, les familles pliaient bagage, et attelaient leurs caravanes pour prendre la route. "Le déploiement des policiers sous l'autorité de la préfète du Lot nous permet de montrer la force pour ne pas avoir à l'utiliser. Une dissuasion plutôt que des conséquences douloureuses pour les gens qui sont en infraction", déclarait le commissaire général, Patrick Meynier.
Cette opération conduite par les policiers avec l'appui des forces mobiles de CRS, fait en effet suite à l'ordonnance d'expulsion prononcée par le juge administratif en octobre 2021. Tandis que le Grand Cahors respecte toutes ses obligations d'accueil des voyageurs itinérants conformément au schéma départemental d'accueil et d'habitat, des occupants se sont installés sur ce domaine de petits passages de 25 emplacements de façon pérenne et sans répondre à leurs obligations et devoirs selon la communauté d'agglomération.
"Si le fonctionnement de l’aire d’accueil St-Mary n’a souffert d’aucune difficulté majeure ces dernières années, les familles accueillies depuis août 2021 stationnent illégalement sur l’aire. En effet, elles en ont forcé l’entrée, n’honorent pas depuis le paiement des redevances (occupation et fluides), sont à l’origine de multiples dégradations sur le site et occupent l’aire bien au-delà de ses capacités d’accueil avec quelque 40 caravanes et 51 véhicules légers, au mépris des conditions de sécurité. De nombreuses nuisances sont par ailleurs observées, tant pour les riverains que pour l’environnement", nous ont fait savoir les services du Grand Cahors.
De plus, une fois par an, le site doit être fermé pour assurer son entretien et permettre la réalisation de quelques travaux. Or, cette occupation permanente des voyageurs non sédentaires empêche toute intervention.
N'ayant pu aboutir à aucune conciliation, la collectivité a donc porté l'affaire en justice et obtenu l'expulsion du site. La préfecture du Lot a quant à elle permis la mise en œuvre de cette décision du juge en mobilisant ce matin les policiers sur cette opération délicate, sur la demande insistante de Jean-Marc Vayssouze, président du Grand Cahors.
La communauté des gens du voyage est partie à regret, mais sans opposer de résistance et en restant particulièrement correcte lors des discussions. Mais les autorités ne cédant pas, la seule issue était de libérer les terrains, avant 13 heures.
Reste désormais à tout nettoyer, à remettre en état et à sécuriser le site pour éviter des retours inopinés… avant sa réouverture officielle.
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ça vit de quoi un GDV ?????
Heureusement qu il y a les CRS.
Merci général De Gaulle d avoir créé cette unité.
Oui pour la France, les français Il faut que l'état français montre l'exemplarité en commençant par eux mêmes : Ils doivent supprimer tous leurs avantages et leurs privilèges, réformer le statut des élus, des parlementaires, Réduire de moitié les postes et fonctions superflus des élus, des parlementaires, des nantis etc…
Oui arrêtons de payer les fainéants, les paresseux,les escrocs, les fraudeurs, les délinquants, les criminels etc ..
Oui très bonne décision. Il faut aller bien plus loin à savoir pour toucher les aides sociales Il faut que la personne travaille de 15h à 20h00 par semaine pour sa commune où sa collectivité territoriale. Aussi il faut suspendre toutes les aides sociales aux personnes qui sont les coups de la loi française, Actes de délinquances, Actes d'incivilités, actes criminels etc… mais aussi les gens qui ont des dettes de justice, de Trésor public etc… Aussi il faut suspendre toutes les aides sociales qui vivent en dehors du territoire national français ( y compris les DOM TOM)!!!!
Les départements d'outre-mer sont territoire national français ne vous en déplaise…