Avant les travaux de la nouvelle usine de filtration de l'eau, les services du Grand Cahors ont installé des lampes à ultraviolets pour traiter l'eau. Objectif de la manœuvre : réduire les délais de restriction de consommation de l'eau potable en cas d'intempéries.
C'est une petite révolution invisible. Les Cadurciens l'ignorent peut-être mais depuis le début du mois de novembre, l'eau qu'ils boivent a été filtrée par des rayons ultraviolets. Des lampes à UV sont en service au niveau de la station de pompage de Cabazat, près de la fontaine des Chartreux à Cahors.
Plus précisément, dans un tuyau de pompage, trois réacteurs contenant chacun six lampes ont été installés au début du mois de novembre. " À l’intérieur de ce tuyau, il faut imaginer des lampes UV comme des néons bien plus puissantes que des lampes à bronzer", explique Romuald Molinié, vice-président du Grand Cahors en charge de l'eau et de l'assainissement. Bien plus puissant en effet puisque chaque lampe a une intensité de 5 kilowatts, soit 30 kilowatts par réacteur.
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Le procédé est assez simple : "La lumière vive est envoyée dans le réseau et désinfecte les bactéries, c'est un dispositif utilisé depuis longtemps qui a fait ses preuves", fait savoir Eric Fage, le directeur du service de l'eau et de l'assainissement du Grand Cahors. L'intérêt ? Assez simple lui aussi. " Il s'agit de réduire les délais de restriction quand l'eau se retrouve impropre à la consommation", répond Romual Molinié.
La preuve par l'exemple : en décembre 2019, des intempéries entraînent un taux de turbidité trop élevé à Cahors : l'eau potable puisée dans la fontaine des Chartreux ne peut plus être consommée et les services du Grand Cahors doivent distribuer des bouteilles d'eaux à la population. La galère dure trois semaines. " Désormais, grâce à ce système de lumière à ultraviolets, on réduit ce délai de restriction imposé par l'ARS à seulement trois ou quatre jours", précise le vice-président. Coût de l'installation : 400 000 euros dont la moitié prise en charge par l'Etat.
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Les équipes continuent de traiter au chlore, mais beaucoup moins. " On a réduit les doses, on en injecte beaucoup moins mais il est toujours indispensable pour que l'on soit sûr que toute la longueur du tuyau soit traitée suffisamment ", note Eric Fage. Le hic c'est que ce système consomme davantage d'électricité. " Même si on allume seulement le pompage pendant les heures creuses, en fonction de la demande, on a remarqué qu'on consommait plus qu'avant", note un technicien. Les lampes ont été installées en septembre et sont en test jusqu'au 6 décembre. Si les nouvelles analyses s'avèrent aussi concluantes que les premières, la réception des travaux sera officialisée et le système pérennisé… Jusqu'en 2026. Car cette année-là, la nouvelle usine de filtration de l'eau doit rentrer en service. " Ce traitement par rayons UV est une première étape en attendant l'usine qui n'utilisera plus les UV mais une filtration par membranes", ajoute l'élu en charge du dossier.
"La phase d’acquisition des terrains est en cours et la consultation relative au marché de conception et de réalisation a été lancée au printemps dernier. L’analyse des offres et le choix du titulaire du marché interviendront au premier trimestre 2023", notent les services du Grand Cahors dans un communiqué. L'usine sera installée sur les hauteurs de la fontaine des Chartreux. 15 millions d'euros seront investis dans ce projet avec une capacité de production de 23 000m3 par jour.
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Elle est donc ultra-violee ,sandrine va venir manifester
l eau a cahors probleme recurent on ne compte plus le nombre de fois ou la turbidite la rend inutilisable !!
reglez enfin le probleme UNE FOIS POUR TOUTE !!
les usagers ne veulent plus payer pour rien surtout en cette periode