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Nouvelle étape dans la candidature de Montpellier au titre de Capitale européenne de la Culture 2028 : le 12 juillet, avait lieu la présentation des 50 projets culturels retenus par le premier appel à projets lancé par la Ville et la Métropole de Montpellier, et la Ville et l’agglomération de Sète.
L’annonce de la candidature par Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de la Métropole, avait eu lieu le 31 mars dernier. Elle engage à ses côtés tout le territoire : la Ville de Sète, la Région Occitanie, le Département de l’Hérault, Sète Agglopôle Méditerranée, la communauté de communes du Pays de Lunel, la communauté de communes du Grand Pic-Saint-Loup, la communauté de communes Vallée de l’Hérault, l’Agglomération Hérault Méditerranée, et l’ensemble des acteurs culturels du territoire.
Depuis, Adèle Charvet, chanteuse lyrique mezzo soprano, a été désignée comme marraine de la candidature montpelliéraine puis en qualité de présidente de l’association Montpellier 2028 qui structure la démarche. Le directeur artistique de la candidature est Nicolas Dubourg, et Sophie Léron est en charge de la stratégie de la candidature.
Le cahier des charges de la candidature indique que « les villes candidates doivent promouvoir, à travers leur candidature, leur dynamisme culturel et leur patrimoine par l’organisation d’expositions, de festivals et d’autres évènements. Le programme proposé par chaque ville candidate doit avoir une forte dimension européenne qui doit se refléter dans les thèmes sélectionnés et se traduire par la participation d’artistes et d’opérateurs culturels originaires de différents pays. Les villes doivent également veiller aux effets à long terme de la programmation sur leur développement culturel et social ».
Ce premier appel à projets a donc vocation à activer une dynamique culturelle territoriale pour nourrir la candidature languedocienne du territoire élargi Montpellier-Sète et co-construire son récit.
Parmi les critères : faire émerger des projets partenariaux entre les territoires ou au niveau européen, mettre en œuvre des projets communs entre acteurs du territoire, favoriser les axes forts de la candidature (la dimension européenne, la jeunesse, la participation citoyenne, la transformation de la cité par la culture).
Une enveloppe globale de 700.000 euros a été allouée à ce premier appel à projets, qui a permis de sélectionner une première vague de 50 projets (parmi quelque 220 dossiers candidats) qui seront déployés dans les six prochains mois.
« Ces 700.000 euros ne sont pas pris sur les crédits culturels existants, il s’agit d’un étage supplémentaire, c’est un choix financier en faveur de la culture, martèle Michaël Delafosse. Ce n’est pas sur la culture que se font les arbitrages ! »
Parmi les 50 projets retenus figurent “Modestes et Appliqués” porté par centre d’art La Fenêtre et le MIAM (musée international des arts modestes, à Sète) qui explorera les traits commun aux arts modestes et aux arts appliqués, la Parade des totems qui ranimera la tradition des animaux totémiques à Sète en octobre, “N’autre histoire” qui redonnera vie aux vieux films en super 8 en guise de prétexte à des témoignages et rencontres, le projet de Musée des arts urbains Montpellier (MAUM) dédié au street-art, ou encore le “Med-Fav” (porté par le Festival Architectures Vives et la maison Tarbouriech) qui explorera les potentialités des coquilles d’huitres comme matériau de construction.
L’élu montpelliérain annonce qu’un 2e appel à projets, doté d’une enveloppe équivalente, sera lancé à l’automne prochain.
Michaël Delafosse annonce également que « la candidature Montpellier 2028 aura un lieu physique qui sera le siège et le cœur battant de la démarche, à l’hôtel d’Aurès, où le collectif Tendance Floue (collectif de 16 photographes français, primé internationalement pour ses réalisations à la croisée du social, du culturel, du documentaire et de l’artistique, NDLR) présentera, les 21, 22 et 23 septembre, un travail photographique réalisés sur les territoires de la candidature ».
« Les autres villes candidates ne sont pas des adversaires, elles font, comme nous, un plaidoyer pour la culture, déclare Michaël Delafosse, bon joueur par anticipation. C’est un choix politique au sens le plus noble du terme. Si nous sommes pré-sélectionnés en 2023, il faudra rajouter des étages à la fusée. Si on gagne en décembre 2023, on monte en puissance. Sinon, on continuera. La ZAT (zone artistique temporaire, initiative lancée par l’élu en 2011 quand il était adjoint à la culture d’Hélène Mandroux, NDLR), par exemple, fera son grand retour et elle pourrait très bien, au printemps prochain, entrer en scène dans un des grands sites du territoires de la candidature. »
Et l’élu de conclure, enthousiaste mais avec des guillemets : « Cap sur la culture, “quoi qu’il en coûte” ! ».
À retenir

En France, le titre de Capitale européenne de la Culture a été attribué à Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille-Provence en 2013.
Depuis 1985, l’Union européenne désigne chaque année deux Etats membres dont les villes peuvent candidater à l’obtention de ce label qui, pendant un an, offre un rayonnement culturel international. En 2028, une ville française sera de nouveau à l’honneur, ainsi qu’une ville de la République Tchèque.
Les autres villes candidates françaises pour la candidature 2028 sont Saint-Denis, Reims, Clermont-Ferrand, Bourges, Amiens et Nice.
Le calendrier prévoit une présélection des villes candidates au 1e semestre 2023. Cette liste restreinte pour participer à la sélection définitive est arrêtée par le ministre chargé de la culture conformément au rapport du jury européen indépendant. La sélection de la future capitale européenne de la Culture aura lieu en décembre 2023.
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VENDREDI 26 SEPTEMBRE
MONTPELLIER ZÉRO CARBONE

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