l’essentiel Chefs d’entreprise, élus… se sont retrouvés à la Socamil avec le club de l’Eco du groupe Dépêche du Midi. Un grand moment d'échanges où il a été question de l'attractivité du Lauragais audois et de ses secrets.  
Plus d’offres d’emploi que de demandeurs d’emploi l’an dernier dans le bassin chaurien…Peu de territoires peuvent se targuer d’un tel dynamisme et Alain Baute, directeur général de Midi Libre ne s’est pas privé de le souligner, ce mercredi soir, dans l’amphithéâtre de la Socamil. La plateforme logistique d’E. Leclerc recevait la soirée du Club de l’éco du Groupe Dépêche du Midi ; les 80 participants y ont été accueillis par Laurent Boissonade, administrateur, Christophe De Nays Candau, directeur général. Une belle soirée où l’on a parlé du « Lauragais, terre de bien vivre » et l’on ne pouvait rêver meilleur écrin pour le faire que la Socamil, gagnante du Grand Prix des Rois de la Supply Chain 2022, symbole, s’il en est, d’une installation réussie en terres lauragaises.

L’attractivité de l’Ouest audois a ses recettes et constats qu’ont dévoilés tour à tour, Philippe Greffier, président de la communauté de communes, partenaire de la soirée, Patrick Maugard, maire, Philippe Andrieu, conseiller régional et Lucie Roesch, secrétaire générale de la Préfecture.
Pour tous, l’attractivité relève d’un ensemble de facteurs. En tête des ingrédients de la réussite, la situation géographique. « Nous avons, ici, une situation géographique extraordinaire, confortée par la nouvelle région dont nous sommes aujourd’hui au centre », constate M.Maugard qui estime, par ailleurs, que le rôle d’un élu, pour faire de son territoire, une terre attractive où il fait bon vivre, est de mettre en synergie les acteurs économiques les forces vives mais aussi le monde associatif, cerise sur le gâteau du confort de vie d’une ville. Quand il est important, – c’est le cas de Castelnaudary puisque nous avons 9 000 adhérents —, cela donne une cohésion qui n’a pas de prix. Il faut aussi une synergie entre les élus — commune, intercommunalité, Département, Région avec l’Etat aussi, qui est un acteur majeur de cette cohésion de notre territoire ».
« Le développement économique ne suffit pas mais c’est la pierre angulaire, estime Ph. Greffier. Derrière cela, il y a un ensemble de dispositifs sur lesquels on doit travailler mais on ne peut le faire qu’à partir du moment où on a installé le développement économique et créé de nouvelles richesses ». Et de citer, l’accès aux soins, par exemple, qui contribue à l’attractivité du territoire. « Ce n’est la compétence ni de la ville ni de la communauté de communes, pour autant, on travaille aujourd’hui avec des partenaires, l’hôpital et l’ensemble des libéraux installés pour créer une dynamique collective et faciliter l’accès aux soins ». Le très haut débit est un autre atout pour un territoire attractif, déployé grâce à un schéma porté par le Département, et des financements du Département, de l’Etat, de la Région et des collectivités ».

Plus d’offres d’emploi que de demande, c’est ici, une réalité « Ce n’est pas le cas partout », souligne Lucie Roesch qui revient sur les données de base : « Il y a certes la situation géographique idéale mais après il y a la capacité à se servir de ces ressources-là. Avoir des emplois, des entreprises c’est bien mais si on n’a pas le mode de garde pour les enfants, si on n’a pas le transport, les réseaux, on n’y arrive pas. On est dans un défi collectif. La chance de ce territoire, si cela fonctionne bien ici, c’est parce que les acteurs publics et privés se parlent et ont envie d’avancer ensemble », relève la représentante de l’Etat.

« L’enjeu en termes de recrutement, c’est, en effet de réussir à lever certains freins et on sait aujourd’hui que ce sont des freins internes et externes qui bloquent le recrutement. C’est dans ce sens que nous avons porté avec la Région Occitaine en partenariat avec les entreprises et les collectivités, le pacte pour l’embauche où, avec une cinquantaine d’actions très concrètes, on peut accompagner des personnes », souligne Philippe Andrieu. « Cela nécessite évidemment un investissement collectif et partenarial de façon à apporter des réponses concrètes et facilitatrices » .

Restait la question du foncier. « On travaille aujourd’hui sur l’extension du parc Nicolas-Appert et on le fait en partageant une vision du territoire t avec les élus, bien sûr, les chefs d’entreprise mais aussi avec le monde agricole parce que notre territoire est rural, que l’agriculture est un acteur majeur et parce qu’arriver à identifier des surfaces importantes, pour créer demain de l’économie, c’est important pour tout le monde y compris pour le monde agricole », relève M.Greffier. En résumé, le territoire est attractif. Et il y fait bon vivre puisqu’A. Baute a révélé que « 77 % des habitants recommandent le Lauragais à leurs amis. C’est le taux le plus fort de la consultation sur les territoires identitaires et les provinces nationales ».
 
Ils sont cinq, cinq entrepreneurs du territoire qui ont témoigné lors de cette soirée.
Greg Bouloir, V & B.« Pour nous, il était attractif de venir ici grâce au modèle économique mis en place ;Il y a 8 ans de ça, je ne pensais pas venir un jour m’installer ici. Il y a 3 ans que j’y pense. J’ai créé 3 emplois et je n’ai pas eu de difficulté à recruter.
Aurélie Courchinoux, ATNOS (informatique). « Nous sommes arrivés ici, il y a 13 ans par hasard. Juste pour une année et ensuite, nous étions censés repartir. Au final, nous nous y sommes sentis bien, bien accueillis et on y a monté notre entreprise. On a vu la ville se développer, vu le potentiel. On est 5à travailler dans l’entreprise plus des free lance.on a du mal à recruter mais on a tout ici, on a de quoi les attirer : associations, infrastructures (piscine, cinéma…).
Gérard Semat, Audary et Maison Escudier (cassoulet).« C’est mon père qui est venu ici, c’est lui qui a créé Hyper11 en 1976 qui est aujourd’hui Leclerc. S’il y a de l’attractivité sur ce territoire, c’est parce qu’il y a un e concertation entre le monde politique et celui économique. Ici, on a déjà une vision à 10, 15 ans, on l’a vu dans le film de la communauté de communes. J’emploie, pour ma part, au total 45 personnes. L’agroalimentaire pèse énormément ici. Il ne faut pas oublier qu’il y a une grosse coopérative : Arterris. On parle industrie, services, il ne faut pas oublier l’agriculture.
Bertrand Desplats, Sobel (pieuvres électriques). Sobel  est une jeune entreprise de 47 ans que je dirige depuis 7 ans et créée par mon oncle, c’est 105 collaborateurs présents pour moitié ici, pour le reste entre Toulouse. et Montpellier. J’ai transféré mon siège social à Nicolas-Appert pour le bien-être de mes salariés. Je suis très enthousiaste ».
Roger Ciampi, « Les Moulins de Catalogne (boulangerie industrielle). J’avais deux unités de production à Limoux et Carcassonne. Nous avons 300 clients et 8 tournées de nuit pour les livrer. Notre venue à Castelnaudary nous a ouvert les portes de Toulouse où nous avons aujourd’hui 70 clients. Le fait qu’il y ait l’autoroute à côté m’a permis de me développer vers la région toulousaine et la situation géographique, sur l’axe Revel-Castres.
 
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Ouf, la parité est respectée par ce club " Théodule " inutile qui s'auto- congratule ! Sur la photo, 5 femmes et une grosse quarantaine de mâles !

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