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EN IMAGES – Vendu aux enchères sur Internet, ce château situé dans le village ariégeois de Nescus n’a pas été cédé au plus offrant. La petite commune et la Ville de Paris ont opté pour le projet le plus solide.
Par Le Figaro Immobilier
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Moins de 100.000 euros pour cette bastide du 18e siècle avec ses 1400 m² habitables et ses 22.600 m² de terrain. C’est le prix que devrait sans doute régler son acquéreur alors que le processus de sélection touche à sa fin. Mis aux enchères en septembre dernier sur le site Agorastore à partir de 90.000 euros, ce château situé dans le petit village ariégeois de Nescus avait attiré des offres jusqu’à 205.000 euros. La ville de Paris, propriétaire des lieux qui avaient accueilli des colonies de vacances de petits Parisiens jusqu’en 2007, cherchait à se défaire de cet encombrant patrimoine inutilisé et qui ne cessait de se dégrader tout en générant d’importants coûts et charges.
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Comme l’a révélé le quotidien Le Monde récemment, le projet qui doit finalement être accepté est loin d’atteindre ce niveau de prix. L’acquéreur, M. Tressl, aurait proposé 95.803 euros pour emporter le lot, sachant qu’il devra engager de lourds travaux pour remettre le site en état. Il prévoit d’en faire un «tiers-lieu collaboratif» avec notamment une ferme pédagogique et une activité de permaculture. La Dépêche qui donne des précisions sur la sélection, souligne que la mairie de Paris avait déclaré: «L’offre de M. Tressl est à l’évidence le projet le plus abouti». Avec le village ariégeois, la capitale avait défini les trois critères cumulatifs permettant de sélectionner le meilleur dossier: le prix, le projet et la programmation ainsi que la solidité de l’offre.
La maire de Nescus, Geneviève Armadeilh, a précisé au quotidien régional que sur les six offres reçues, cinq avaient été jugées recevables. Elle souligne aussi qu’elle aurait apprécié d’accueillir un Ehpad, mais qu’aucun dossier n’allait dans ce sens. Par ailleurs, l’acheteur final s’était déjà montré intéressé par cette acquisition avant même la vente aux enchères. Prochaines étapes: le vote d’une délibération sur cette cession lors du conseil de Paris, prévu le 8 février, puis la purge du droit de préemption et enfin la signature de l’acte de vente.
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yaplusdesaison
en clair: cédé discrètement a prix d’amis à un ami !
Roland le preux
Si ce n’est pas le plus offrant qui l’emporte, peut-on encore parler de “vente aux enchères” ? Par ailleurs, je suis moi aussi très intrigué par “Tiers lieu collaboratif” et “permaculture”.
Le Quidam
En langage Hidalgotien cela veut dire “miroir aux alouettes pour public trop crédule”

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