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Par Martine Denoune
Publié le
Le port de plaisance et la cathédrale Saint-Etienne. BERTRAND RIEGER/HEMIS.FR
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Décryptage Loin de l’euphorie de l’après-Covid, le marché messin tourne à l’avantage des acheteurs, même si certains vendeurs résistent.
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Si dans le sillon lorrain le marché tourne au ralenti depuis la mi-2022, Metz limite la casse grâce à la présence de frontaliers. Mais la préfecture de la Moselle reste moins dynamique que Thionville. Plus proche du Grand-Duché du Luxembourg, cette ville moyenne compte une dizaine de programmes neufs. « A Metz et dans sa métropole, les vendeurs restent souvent sur des références de prix de l’après-Covid. Actuellement, le marché est glissant, et les acquéreurs ont la main », analyse Thierry Benedic, du groupe du même nom. « Grâce au coup de pouce financier des parents, voire des grands-parents, des primo-accédants achètent environ 50 m2 pour 120 000 € en centre-ville. Lorsqu’on a hérité, on est tenté de négocier en payant comptant un investissement immobilier », observe Anne Girard, notaire à Metz.
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De leur côté, au lieu d’acter une baisse de valeur, les propriétaires qui le peuvent diffèrent la mise en vente de leur bien. Ce n’est cependant pas le cas de certains emprunteurs surendettés, qui, après avoir subi l’envolée des coûts de construction, se retrouvent obligés de céder leur maison. D’autre part, on observe toujours une forte décote sur les biens énergivores. Dans ce contexte morose, les professionnels sont sceptiques sur la reprise …
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