Lire le
journal
Lire le
journal
Se connecter
Deux frères. Cannois. Que le hasard a réuni pour former un groupe. Leur musique, très originale, est un bien joli mélange de pop, d’électro et de rock. Un bonheur à écouter en mode zen. Ils étaient dernièrement dans le magazine Week-end.
On reçoit leur premier album en mode Génération Y. Donc pas de CD physique mais en streaming. Le fait que Mathieu, trente ans, et Antoine, trente-deux ans, soient Cannois nous incite à écouter. Et, bonne surprise: on aime!
Après plusieurs collaborations, deux EP, ils sortent Bandes originales, leur premier album. Un titre qui rappelle les BO des films, normal pour des Cannois, mais il est aussi beaucoup question de mer dans leur musique. Le jeudi 20 février, ils présenteront leur album lors d’une release party au Nouveau Casino de Paris. Leur première grosse date mais d’autres suivront, évidemment chez nous.
Restait à savoir pourquoi leur groupe s’appelle Santoré. L’explication est belle comme une fleur. Un clin d’œil en fait: “Santoré, c’est une déformation phonétique de la résidence dans laquelle on habitait quand on était petit: Les Centaurées [c’est une sorte de bleuets, ndlr] à Juan-les-Pins”.
La pochette aussi rappelle cette enfance: c’est une photo de tous les deux, âgés de quatre, cinq ans, qui a été prise par leur maman.
Comment en êtes-vous arrivés à travailler ensemble?
Mathieu: On avait déjà fait de la musique tous les deux quand on était au lycée mais rien de très sérieux. J’étais à la batterie et Antoine à la guitare.
Quelques années plus tard, vers 2012, j’ai commencé à créer ce projet, Santoré, en composant un peu tout seul. Comme je n’avais aucune compétence technique, j’ai demandé à Antoine de m’aider pour le mixage et de m’accompagner sur scène à la guitare. Petit à petit, le projet est devenu réalité.
Vous avez donc commencé très jeunes à faire de la musique?
Antoine: Pas vraiment. Nos parents ne nous ont imposé aucun instrument, ils nous ont laissés choisir vers l’âge de dix ans. Mathieu, la batterie, et moi, la guitare, et bizarrement cela n’a pas mené à grand-chose car le côté très scolaire du conservatoire où nous allions ne nous a pas convenu.
Du coup, on s’y est remis plus tard, tout seuls et par hasard. Moi avec des potes pour un groupe de rock et comme notre batteur nous a lâchés, Mathieu l’a remplacé.
Mathieu: Mais vraiment en autodidacte. Aussi bien pour la musique que pour la composition.
Qu’est-ce que c’est que la poptronica?
Antoine: Ah… très bonne question. (rires) C’est un terme que l’on a trouvé car il n’y a pas beaucoup de catégories de musique qui pourraient nous décrire. Au départ, c’est une musique électronique mais avec une influence très pop en référence à ce que l’on écoutait petits et que l’on écoute encore aujourd’hui.
Mathieu: Poptronica, c’était plutôt rattaché à nos premiers morceaux. Pop pour les mélodies assez simples mais accrocheuses et électronica pour le côté plus aérien, moins couplet-refrain que l’on retrouve dans les chansons classiques.
Dans ce premier album, Bandes originales, il est donc question de cinéma mais aussi de mer. C’est très Cannois en fait?
Mathieu: On a essayé de trouver une cohérence dans les thèmes et l’ambiance plus que dans les styles de musique: il y a des morceaux qui sonnent pop, d’autres plus jazz ou plus rock. On ne s’est pas fixé de barrières.
On essaye de faire quelque chose d’un peu cinématographique.
Votre musique est un peu lounge, ça donne envie de boire un verre au bord de la plage…
Antoine: On essaye de faire quelque chose d’un peu cinématographique, on propose un son pour laisser de la place à celui qui écoute, pour qu’il puisse se projeter dans un univers, un imaginaire. Oui, il y a un côté détendu, zen.
Vous n’êtes pas encore très connus et pourtant vous avez déjà de nombreuses collaborations à votre actif : Arte, Hermès, Yves Saint Laurent…
Antoine: Pour les maisons de haute couture ou encore Citroën pour une pub, ce n’était pas des commandes mais plutôt une proposition de notre éditeur à ces grandes marques afin de faire connaître notre musique. Les morceaux existaient déjà, on a juste donné notre accord pour qu’ils soient utilisés.
Mais pour Arte, on a créé une bande originale pour une BD: il fallait créer une heure de musique par tranche d’une minute pour des posts quotidiens à découvrir sur Instagram.
Mathieu: Certains artistes, comme French 79 ou Camp Claude, ont même remixé nos morceaux. Nous avons eu beaucoup de plaisir à travailler avec eux. Et bien sûr, avec le batteur Nicolas Viccaro qui a travaillé avec nous sur cet album et qui est Niçois d’ailleurs.
Bandes originales. Santoré.
(À écouter et/ou télécharger sur les plateformes de distribution numérique)
“Rhôooooooooo!”
Vous utilisez un AdBlock?! 🙂
Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.
Et nous, on s’engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

source

Catégorisé: