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INFOGRAPHIE – Le mouvement a été suspendu dans plusieurs sites, mercredi. Le Figaro fait le point.
Les vacanciers peuvent souffler : à l’approche des congés, la situation dans les dépôts et raffineries semble se détendre, après plusieurs semaines de grève. Ce mercredi, plusieurs sites ont ainsi annoncé une reprise du travail, dont le site de Donges. Une décision prise «en responsabilité et en conscience», selon la CGT. Mais où sont situées les raffineries tricolores ? Quels sont les principaux dépôts pétroliers français ? Lesquels sont concernés par le mouvement de grève ? Le Figaro fait le point.
Rappelons d’abord que l’Hexagone comporte sept raffineries, et une huitième en Martinique. Quatre sont gérées par TotalEnergies, une par Petroineos et deux par Esso-ExxonMobil. En Outre-mer, l’installation est tenue par la Société anonyme de la raffinerie des Antilles (Sara). En parallèle, environ deux cents dépôts émaillent le territoire. Les raffineries tricolores en métropole sont :
Du côté de TotalEnergies, à la date du 19 octobre au soir, deux raffineries et quatre dépôts sont touchés par la grève. Celle-ci a été levée à Donges, sur le dépôt de Mardyck, près de Dunkerque, et à La Mède, mercredi. Elle se poursuit cependant à la raffinerie ainsi qu’au dépôt de Gonfreville-l’Orcher, ainsi qu’au dépôt de Feyzin : sur ce dernier site, la raffinerie est à l’arrêt pour raisons techniques, précise le ministère de la Transition énergétique. Il ne reste donc qu’une raffinerie en grève, jeudi matin, et deux dépôts.
En ce qui concerne Esso-ExxonMobil, le mouvement de grève a pris fin il y a quelques jours, suite à des discussions avec la direction. Sur le site de la raffinerie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le travail a repris mais la remise en marche, après plusieurs semaines de grève, prendra quelque temps : «Il y a des stocks qui sont disponibles. Il va falloir les mettre à disposition. Pour la partie production, ça va prendre plusieurs jours», indiquait la direction du groupe.
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Même constat à Gravenchon-Port-Jérôme (Seine-Maritime) : «Le mouvement de grève est levé ici comme à Fos-sur-Mer, les négociations avec la direction sont bloquées et les réquisitions sont en place, nous n’avons plus de levier pour nous battre», expliquait Christophe Aubert, délégué syndical central CGT à l’issue de l’assemblée générale. Le site avait été le premier à être visé par des réquisitions de personnels pour permettre la livraison de carburants. «Les salariés appellent déjà la direction à une nouvelle négociation le 6 décembre pour les négociations annuelles obligatoires», a ajouté le syndicaliste.
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Crise des carburants : quels sont les raffineries et dépôts touchés par la grève?
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