Aujourd’hui porté par la maturité de la technologie, le metaverse se structure. Un monde virtuel, immersif et en 3D, dans lequel il nous est possible de voyager, interagir, consommer, investir.
Nombreux sont ceux qui s’intéressent à ce nouveau terrain de jeu : des célébrités – Paris Hilton, Booba, Gimms -, aux investisseurs de la tech dont Mark Zuckerberg qui a rebaptisé son entreprise Meta. Les marques également : Ubisoft, Warner Music, Adidas, Gucci, Carrefour, Axa… On ne compte pas moins de 170 marques présentes sur la plateforme The Sandbox, attirées par l’opportunité d’opérations marketing innovantes, de nouveaux revenus potentiels, ou plus simplement pour s’inscrire au cœur d’une tendance émergente.
Alors qu’en est-il du marché immobilier virtuel ? Certains univers tels que The Sandbox, Decentraland, Somnium Space, Worldwide Webb, et Cryptovoxels, se prêtent plus spécifiquement à l’investissement immobilier. Que ce soit la vente ou la location de terrains, d’immeubles, de boutiques, centres commerciaux ou galeries d’art, les possibilités se déclinent à l’identique du monde réel. On imagine l’intérêt d’un investissement où l’on pourra acheter, construire, louer, revendre son bien virtuel.
Dans le triangle d’or de certains metaverses, les prix affichent déjà plusieurs millions. Premier record sur The Sandbox, où Republic Realm, une entreprise d’immobilier américaine, a acquis en décembre 2021 un terrain pour la somme de 4,3 millions de dollars US (3,8 millions d’euros). Les propriétés aux alentours du « Manoir » de Snoop Doog ont été valorisées à hauteur de 458 000 dollars US (404 000 euros). Autre manœuvre spéculative, la Bourse virtuelle de New York vendue 23 000 dollars (22 500 euros) à un investisseur attiré par une potentielle plus-value.
L’économie numérique s’appuie essentiellement sur trois technologies :
Une fois le portefeuille (« wallet ») de crypto monnaies constitué grâce à des plateformes spécialisées, il est possible d’acheter des terrains ou parcelles virtuelles via le système des NFT. Ces terrains numériques « certifiés », car inscrits dans la blockchain sous forme de jetons cryptographiques uniques, confèrent un droit de propriété inaliénable.
Comme dans le monde réel, la valeur des terrains est liée à leur situation et leur rareté. A l’heure actuelle, l’offre de parcelles dans les metavers Decentraland et The Sandbox est limitée, 90 000 pour Decentraland, environ 160 000 pour The Sandbox. En fonction de leur succès, leur nombre pourrait augmenter. De manière logique, plus la demande est forte, plus les prix grimpent. Plus les parcelles sont situées à proximité de pôles d’attractivité, des grandes marques ou des célébrités, plus elles sont chères, ouvrant ainsi la voie à la spéculation.
Autre critère à prendre en compte : l’attractivité du metaverse lui-même. En fonction de la côte de celui-ci, la valeur du bien pourrait grimper ou se dévaluer. Aujourd’hui, il est quasiment impossible de prévoir l’avenir de cette nouvelle technologie qui en est encore pour beaucoup au stade de l’expérimentation. La pérennité des metaverse dépendra de la qualité des expériences qui seront proposées par les marques, de leur capacité à créer et fidéliser des utilisateurs et des revenus qu’elles généreront.
Si l’investissement immobilier dans le metaverse semble attractif, comme tout espace virtuel, il suscite beaucoup d’incertitudes. L'évolution du prix d'un bien immobilier virtuel n’offre aucune garantie et peut rapidement perdre toute sa valeur. Face à la flambée des prix actuelle, certains investisseurs alertent quant aux risques de pertes que pourrait engendrer une bulle spéculative, à l’image de celle des années 2000.
Alors, en attendant, investir dans la « vraie » pierre reste un des placements les plus sûrs et rentables !

Le metaverse, pour qui, pour quoi ? Nombreux sont ceux qui s’intéressent à ce nouveau terrain de jeu : des célébrités – Paris Hilton, Booba, Gimms -, aux investisseurs de la tech dont Mark Zuckerberg qui a rebaptisé son entreprise Meta. Les marques…
Je gère mes abonnements push
Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l’envoi de votre newsletter.
Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, par CCM Benchmark Group à des fins de ciblage publicitaire et prospection commerciale au sein du Groupe Le Figaro, ainsi qu’avec nos partenaires commerciaux.
Le traitement de votre email à des fins de publicité et de contenus personnalisés est réalisé lors de votre inscription sur ce formulaire. Toutefois, vous pouvez vous y opposer à tout moment
Plus généralement, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d’en demander l’effacement dans les limites prévues par la loi.
Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de prospection commerciale et ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité ou notre politique Cookies.

source

Catégorisé: