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L’arroseur arrosé. Se jeter dans la gueule du loup. Les clichés ne manquent pas pour poser le décor de cette singulière affaire qui a secoué la sphère horlogère, dans le Jura suisse notamment. Tout commence par des vols commis chez Mercier SA, aux Breuleux. À l’issue d’inventaires poussés, il apparaît qu’entre 2010 et 2012, du matériel a disparu pour plus de 470 000 CHF. Dans le lot figurent des mouvements de la marque Edox , des têtes de montre Graham pour son emblématique modèle Swordfish, des mouvements pour les réputées maisons Audemars Piguet et Vacheron Constantin ou encore pour la très prisée Portugaise d’IWC.
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Les soupçons se portent sur l’ensemble des membres du personnel. Une vaste opération de police et de gendarmerie est ainsi menée en Suisse comme en France auprès des travailleurs frontaliers salariés de Mercier, afin de tenter de confondre le mystérieux voleur. Rien de probant n’est établi, rien n’est trouvé. Pas même chez cet habitant de Pont-de-Roide qui finit par quitter l’entreprise en 2012. C’était pourtant bien lui, le coupable.
Son coup était presque parfait. Avec les calibres, les têtes de montres et tout le fruit de ses rapines, il était passé sous les radars. Chez lui, avec son trésor de guerre, il confectionnait des montres qu’il proposait ensuite sur les sites en ligne (eBay, Leboncoin ou encore anibiis.ch). Son business était des plus lucratifs et sa clientèle internationale, comme en atteste cette vente pour plus de 30 000 € en Suède.
Son manège aurait pu prospérer encore s’il n’avait pas commis une erreur majuscule. Celle d’aller déposer plainte, en 2018, en dénonçant des vols de pièces horlogères pour plus de 50 000 €. Il expliquait s’être fait détrousser lors d’une transaction. À l’évocation de son nom, les enquêteurs se sont souvenus des vols commis en Suisse et de ce même Rudipontain qui faisait alors partie du personnel soupçonné. Cette fois, la perquisition menée chez lui, a été autrement plus fructueuse. Tel un grain de sable dans les beaux engrenages, le château de cartes qu’il s’était construit s’est effondré. Désormais, l’heure des comptes judiciaires a sonné.
Ce mardi, c’est d’abord devant le tribunal de Porrentruy et la juge Marjorie Noirat qu’il a comparu. L’ex-horloger (qui a encore sévi à La Chaux-de-Fonds en 2018, dans une autre entreprise), aujourd’hui âgé de 45 ans, est ressorti avec une addition de 100 000 CHF à régler à l’entreprise Mercier SA au titre des dommages et intérêts et une peine de 2 ans de prison avec sursis. Voilà pour le premier acte. Le second se tiendra jeudi, devant le tribunal de Montbéliard. Il devra alors répondre de vols (notamment à l’AFPA de Besançon où il intervenait), d’exécution de travail dissimulé et de blanchiment. Bien mal acquis, ne profite jamais…

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