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Edition du Soir Meurthe-et-Moselle
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C’est la consternation à Einville-au-Jard. Les deux médecins généralistes qui consultaient à la maison de santé créée en 2014 ont plié bagage jeudi soir. La rumeur de leur départ courait depuis plusieurs mois. Mais il y a encore quelques jours, la communauté de communes, qui a récupéré la gestion de cette structure depuis le 6 octobre, espérait bien que le couple de praticiens signe un nouveau bail. Comme l’ont fait ce lundi les neuf autres professionnels de santé (1) y exerçant.
Des avenants ont été présentés : « Ils ne veulent plus occuper les locaux pour des raisons qui leur appartiennent, ce n’est pas qu’ils ne peuvent plus », tempête Jacques Lavoil, président de la communauté de communes du Sânon. Sur une affiche scotchée sur la porte, les deux généralistes annoncent qu’ils continueront les consultations à domicile pour les visites déjà programmées. « Je les ai rencontrés vendredi avec la vice-présidente Carole Cuny devant la confusion qui régnait concernant les motifs et leur intention de quitter la maison de santé », explique Jacques Lavoil, leur octroyant un délai de dix jours de réflexion. « J’ai appris comme tout le monde leur départ. C’est une attitude surprenante pour tous mais surtout pour la patientèle qui n’a pas été informée ».
La maison de santé d’Einville au Jard construite en 2014.   Photo ER /Corinne CHABEUF
Jacques Lavoil a informé de cette situation le directeur de l’ARS et le président de l’ordre des médecins de Meurthe-et-Moselle et de sa recherche urgente de deux généralistes pour un remplacement dans un premier temps (la commune ne compte plus qu’un praticien installé dans son propre cabinet).
Nous ne sommes pas les seuls à chercher. Et ils préfèrent s’installer à la ville.
Jacques Lavoil, président de la communauté de communes du Sânon
La CC travaillait sur la reprise depuis plusieurs mois : étude des charges et répartitions entre professionnels, travaux à envisager pour améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment et recrutement de professionnels de santé pour compléter l’offre sur le territoire (avec la recherche d’un orthophoniste et d’autres spécialistes non concurrents à ceux déjà présents).
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L’inquiétude était déjà grande début octobre face au risque de devenir un désert médical : « Aucun cabinet de médecine n’est ouvert à Einville le samedi matin. Et le praticien installé en dehors de la maison de santé prendra sa retraite dans les mois ou années à venir. Le manque sera alors encore plus crucial. Nous n’avons pas de pistes sérieuses pour l’instant (NDLR : malgré les six mois de loyer offert pour toute nouvelle installation). Nous ne sommes pas les seuls à chercher. Et ils préfèrent s’installer à la ville », reconnaissait-on du côté de la communauté de communes.
(1) deux cabinets d’infirmière avec au total cinq professionnelles, un kinésithérapeute, une ostéopathe et une sage-femme (qui se partage le même local), un pédicure podologue. Et une permanence mensuelle de la maison des réseaux de santé de Lunéville.

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