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À partir de la rentrée, à la caisse du supermarché, la note pour la liste de fournitures scolaires devrait être plus salée qu’à l’ordinaire. De nombreuses fournitures devraient connaître une hausse de leur prix en raison de l’augmentation du coût des matières premières qui les composent. En particulier, les fabricants de cahiers scolaires annoncent prévoir des augmentations des prix en rayon pouvant aller jusqu’à 25% pour la rentrée de septembre 2022.
» LIRE AUSSI – Matières premières: une année 2022 sous tension
Les prix de l’énergie et des matières premières connaissent depuis un an une envolée, renforcée depuis février et le début de la guerre en Ukraine. En mai, le prix du pétrole brent a augmenté de 51% sur un an, pour atteindre 117 dollars le baril. Le cours du plastique PET a lui aussi été multiplié par deux cette année. À ces hausses s’ajoutent celles du prix de l’emballage et du transport des marchandises. Le tout fait connaître à certains industriels des tensions inédites.
« On n’a jamais connu une telle hausse des prix entre deux rentrées », indique Guillaume Nusse, le président de Clairefontaine, qui fabrique 26.000 cahiers en papier chaque année. L’industrie de la papeterie est particulièrement touchée par l’inflation, puisque le prix du papier connaît une forte hausse cette année et que celui-ci compose quasi intégralement ses produits finis. Depuis un an, le prix de la pâte à papier a augmenté jusqu’à 70%, indiquent les industriels du secteur. Pour faire face, la société Clairefontaine se voit obligée de renégocier à la hausse ses prix de ventes aux distributeurs. Son président indique vouloir vendre ses produits à base de papier jusqu’à 15% plus chers aux distributeurs. C’est une hausse inédite pour l’entreprise, qui n’avait pas augmenté ses prix de vente depuis des années. Ces hausses devraient logiquement se répercuter sur les prix en rayon une fois les stocks actuels écoulés. Cela devrait se produire dès la rentrée, après que les achats estivaux auront vidé les réserves de fournitures scolaires.
» LIRE AUSSI – Inflation: nouvelle hausse des prix attendue en rayon
La fixation du prix en rayon est la prérogative des enseignes de distribution, qui vendent le produit directement au consommateur. Pourtant, si les distributeurs ne se prononcent pas encore sur les augmentations de prix à venir, les industriels en ont déjà informé les consommateurs : la marque Oxford, concurrente de Clairefontaine, prévoit une augmentation du prix en rayon de ses cahiers de 20 à 25%, a ainsi annoncé Martial Ardant, son dirigeant, le 16 mai sur RTL. Le président de Clairefontaine, Guillaume Nusse, anticipe également une hausse, et indique que les produits en papier dit «basiques» augmenteront le plus. Il s’agit des produits qui, étant composés presque uniquement de papier, subiront de plein fouet la forte hausse de cette matière première. C’est le cas par exemple des paquets de feuilles de classeurs ou des cahiers de brouillon basiques.
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Au-delà de la papeterie, le groupe Bic, spécialisé dans les stylos et autres produits d’écriture, se dit également impacté par la hausse des prix des matières premières, quoique moins que les papetiers. La société anticipe « de très raisonnables augmentations » de ses prix de vente.
La rentrée 2023, plus encore que celle de 2022, devrait connaître une hausse significative des prix. D’autres renégociations majeures avec les distributeurs devraient intervenir dans l’année pour permettre aux fabricants de fournitures scolaires de retrouver leurs marges. L’impact de ces renégociations devrait se faire sentir à la rentrée 2023. « Sauf retournement de situation, ce sera des hausses assez colossales », prévient Guillaume Nusse. Cette information est confirmée par le dirigeant de la marque Oxford. Pour faire face à la hausse des prix, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) a été revalorisée au 1 er mai, suivant l’inflation.
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