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En matière automobile, rien n’est jamais écrit dans le marbre. Il n’empêche que le DS7 Crossback, premier modèle DS depuis que la marque a pris son indépendance de Citroën au sein du groupe PSA, a réussi son examen de passage dans le segment premium. Attendu en concession à la mi-janvier 2018, ce SUV de 4,57m de long –ce qui le situe entre les Audi Q3 et Q5- aura fort à faire pour rivaliser avec les modèles allemands qui dominent le haut-de-gamme. Pour autant, ce DS7 Crossback ne manque pas d’atouts, notamment des finitions de qualité, un confort exceptionnel et une dotation de technologies jamais atteinte chez PSA et peu répandue à ce niveau sur les véhicules concurrents.
Au niveau du style extérieur, ce premier SUV de la marque DS n’a rien de révolutionnaire. Il dégage cependant une élégance évidente grâce à des lignes de traits fluides mises en valeur par l’imposante calandre verticale. Le dessin est fédérateur tandis que les signatures lumineuses sont novatrices au point de pouvoir susciter l’envie de nouveauté d’un certain nombre de clients. Comme sculptés à la manière de pièces de joaillerie, les projecteurs avant à led s’illuminent d’une lumière pourpre à l’ouverture pour pivoter à 180° dès que les phares sont allumés. Effet garanti, comme ces feux arrières en forme d’écailles diamantées qui participeront à distinguer DS7 Crossback de ses concurrents.
A l’intérieur du véhicule, l’automobiliste a le choix entre plusieurs déclinaisons d’ambiances (Opéra, Rivoli, Bastille, DS Performance, La Première) illustrant bien le luxe à la française. La pureté des formes et des matériaux marque, cependant, une rupture avec la première génération de DS (DS3/DS4 et DS5 actuelles) où le côté clinquant prenait parfois le pas sur la qualité des matériaux. Le DS7 Crossback échappe à ce défaut en se faisant moins tape à l’œil au profit d’une montée qualitative. En témoignent les molettes incrustées de cristaux qui n’ont rien de tape-à-l’œil.
Mais c’est surtout  en matière de confort que les concepteurs du DS7 Crossback ont accompli des prouesses. Insonorisation améliorée grâce un vitrage feuilletée, vibrations réduites et rigidité de caisse renforcée grâce à 22 mètres de colle entre les points de soudure, mousse des sièges ultra compacte, trois véritables places et sièges inclinables –via un bouton électrique- à l’arrière… Sans oublier les incontournables : sièges chauffants et massants à l’avant, deux écrans -dont un central- de 12 pouces, une accessibilité immédiate –en pressant avec trois doigts sur l’écran numérique) aux fonctions majeures…
Cette impression de confort devient réalité dès le démarrage, grâce aussi à la technologie embarquée de systèmes de sécurité (lire par ailleurs) mais aussi de confort routier, à l’instar de l’Active Scan suspension. Au moyen d’une caméra et de capteurs, ce système permet d’analyser l’état de la route et d’adapter en fonction la suspension de chaque roue. Utile pour mieux supporter les dos-d’âne.
Doté d’un train arrière multi-bras, le DS7 Crossback affiche une tenue de route irréprochable en même temps qu’il dispose de tous les outils pour une conduite apaisée. D’autant plus si vous optez pour la nouvelle boîte de vitesses automatique à huit rapports. Produite par le spécialiste japonais Aisin, cette boîte de grande qualité rapproche PSA des meilleures marques allemandes.
Sous le capot, trois moteurs essence (PureTech 225 ch, 180 ch et 130 ch) et deux diesel (BlueHDi 130 et 180 ch), sont progressivement attendus d’ici le printemps avant, en 2019, une motorisation hybride rechargeable de 300 ch. Pour vous faire plaisir en diesel, privilégiez le moteur 180 ch (couple maxi de 400 Nm) qui, en conditions réelles, consomme un peu plus de 5l/100 pour une émission de CO2 de 128g/km.
Côté tarifs, le DS7 Crossback démarre à 31200 € et jusqu’à 48900€ hors options, lesquelles peuvent vite faire grimper la facture. Pour le moteur diesel 180 ch en boite automatique, compter de 41150€ à 47800€ selon la finition. Cher pour une voiture, penseront certains. Dans la norme du premium, est-on tenté de répondre au regard des qualités routières, mais aussi intrinsèques (matières, finitions, équipements…) de cette voiture.
Des technos utiles
Le DS7 Crossback inaugure la dernière étape avant le véhicule autonome, notamment au moyen du système DS Connected Pilot, qui permet de réguler sa vitesse par rapport au véhicule qui est devant. Ce dernier ralentit ou accélère ? Vous aussi. Il s’arrête ? Votre voiture aussi, laquelle redémarre en même temps que le poisson pilote devant vous. C’est véritablement au point, tout comme le maintien dans la voie qui se montre aussi très efficace sur une voie à double sens. La réglementation imposant un contrôle permanent du conducteur, qui doit toujours être en capacité de reprendre la main, plusieurs systèmes d’alerte sont activéS lorsque l’automobiliste semble se laisser conduire et non plus conduire lui-même.
Le DS7 Crossback est aussi, au sein du groupe PSA, le premier modèle doté d’une technologie permettant de détecter des dangers nocturnes. Venant en complément du freinage automatique d’urgence, le système DS Night Vision est bluffant. Une caméra infrarouge placée dans la calandre avant permet de détecter des piétons et animaux sur la chaussée ou sur le trottoir à une distance de 100 mètres. La scène apparaît en infrarouge sur le grand combiné numérique du tableau de bord, le danger étant encadré en jaune ou en rouge selon son imminence ou pas. Le conducteur peut ainsi anticiper. Très efficace, même avec des piétons vêtus de noir.

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