Plusieurs syndicats (CGT, FSU, Solidaires et FO) appellent à des rassemblements, aujourd’hui, en écho au mouvement national, à Rodez, Capdenac, Decazeville, Villefranche-de-Rouergue et Millau.
Éducation, santé, transports ferroviaires… De nombreux secteurs sont concernés par l’appel à la mobilisation prévue pour aujourd’hui par la CGT, au niveau national. Un appel pour « l’augmentation des salaires » et la « défense du droit de grève » ou encore « l’amélioration des conditions de vie et d’études », pour les lycéens et étudiants. D’autres syndicats ont rejoint le mouvement comme FSU, Solidaires ou FO.
Plusieurs points de rassemblements sont prévus en Aveyron :
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Pour David Gistau, secrétaire général de l’union départementale de la CGT, si de nombreux corps de métiers ont repris cet appel à la manifestation « c’est que le malaise est général ». « Même s’il est difficile aujourd’hui (hier, NDLR), de prévoir le nombre de personnes qui sera dans la rue, la mobilisation risque d’être importante. » « Nous avons reçu beaucoup de coups de fil de salariés du privé pour savoir comment ils pouvaient rejoindre le mouvement et se déclarer grévistes », assure David Gistau. Au-delà des questions salariales, « les gens réclament de meilleures conditions de travail, de la reconnaissance, des emplois de qualité », poursuit-il.
Le secteur de la santé est également appelé à se mobiliser. Pascal Mazet, représentant CGT santé, assure que « la colère est bien présente parmi le personnel soignant ». « Difficile de dire combien de personnes seront là pour cette journée de mobilisation mais tous les établissements ont reçu un préavis. En tant que soignant, nous ne pouvons pas nous mettre en grève mais je peux assurer que le soutien pour cette manifestation est grand », martèle Pascal Mazet. Du côté des cheminots, « le secteur de Capdenac a enregistré près de 70 % de grévistes, celui de Rodez environ 60 %, détaille Gilles Tillier, secrétaire CGT cheminots pour les secteurs de Capdenac, Villefranche-de-Rouergue et Figeac. C’est un bon chiffre. C’est même mieux que pour la précédente mobilisation du 29 septembre. Car ce mouvement va bien au-delà de la question salariale. »
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Un mouvement qui entraînera toutefois d’importantes perturbations sur le réseau SNCF d’Occitanie et du département (lire ci-dessous).
Les enseignants, par la voix de la FSU, sont également appelés à descendre dans la rue. Pour Antoine Cantais, cosecrétaire départemental SNUIpp-FSU12, comme pour les autres représentants syndicaux, « difficile d’annoncer un chiffre de mobilisation ». « Mais des inquiétudes se font également entendre dans notre profession. On nous parle d’augmentation de salaire de l’ordre de 10 %. Mais au lieu que ce soit pour tout le monde, on nous dit finalement que ce sera en moyenne. Ce n’est plus la même chose. Et puis, si ces augmentations de salaire, légitimes, ont lieu en début de carrière, que va-t-il se passer pour ceux en milieu et fin de carrière ? », s’interroge Antoine Cantais.
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Mais pour beaucoup de représentants syndicaux, à cause de cette annonce tardive, en appelant à la grève le jeudi pour le mardi, le mouvement pourrait pâtir de ce court délai : « On n’aura pas une mobilisation à la hauteur de celle du 29 septembre, mais beaucoup d’éléments nous laissent à penser qu’il y aura beaucoup de soutiens », assure toute David Gistau.
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