l’essentiel Le gouvernement a de nouveau sorti l'artillerie lourde pour soutenir un la filière aéronautique en France, secteur stratégique qui représente 300.000 emplois directs et indirects et une balance commerciale positive de 34 milliards d'euros. Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, s'est dit "très satisfait" des mesures adoptées. Interview.
Ce plan suffira-t-il à amortir le choc de la crise ?
Les mesures annoncées vont beaucoup aider la filière à passer la crise. Ce plan de relance parvient à concilier des enjeux de court terme en conservant les capacités de production, le savoir-faire et les compétences, et les enjeux de long terme en préparant le rebond vers le futur de l’aéronautique.
Êtes-vous inquiet pour certains de fournisseurs fragilisés ?
Un avion, c’est 500 000 pièces différentes. Tous les fournisseurs sans exception doivent pouvoir livrer les pièces, sans quoi, c’est toute la filière qui est en danger. C’est pour cette raison qu’il a été décidé de créer un fonds d’intervention avec le gouvernement afin d’éviter que des fournisseurs se retrouvent en grande détresse, car oui, ils sont menacés par cette crise. Le gouvernement a compris qu’il fallait intervenir.
Quelle est la participation d’Airbus ?
L’État apporte 200 M€ auxquels s’ajoutent 200 M€ de la part des grands industriels dont 116 M€ pour Airbus, soit plus la moitié. Nous espérons attirer des investisseurs en capital pour atteindre 500 M€ puis 500 M€ supplémentaires en levant de la dette pour atteindre un milliard d’euros.
Ce fonds aura-t-il pour but de faire se rapprocher des PME ?
Nous souhaitons que cet argent serve dans l’immédiat à résoudre des problèmes à court terme pour permettre à nos fournisseurs de continuer à livrer leur production. Mais nous souhaitons aussi que ces investissements aident l’écosystème à être plus compétitif, mieux armé. Nous ne souhaitons pas juste un pansement. Ce sera la double vocation de ce fonds.
Quand les livraisons d’Airbus repartiront-elles ?
Nous avons livré 14 avions en avril, 24 en mai. Ce sont des niveaux très inférieurs à une période normale qui compte environ 75 livraisons par mois. Nous ne sommes qu’à un tiers de notre capacité. Il faut remonter à deux tiers au minimum. Malheureusement en 2020 le redressement sera très progressif. Nous avons retiré nos prévisions de livraisons pour cette année car l’incertitude est trop grande.
Le crédit export soutenu par le gouvernement va-t-il sauver des livraisons ?
C’est un outil qui existait déjà avant la crise. Cet outil d’intervention permet à l’Etat de soutenir les compagnies aériennes clientes dans leur financement d’avions. Le crédit export nous permettra de préserver certaines livraisons qui auraient été très dures à réaliser en 2020 et en 2021. La profondeur et l’ampleur de cette crise nous obligent tous à mobiliser de très nombreux dispositifs pour en amortir le choc.
Est-ce que ce plan de relance va vous amener à revoir le plan de restructuration en cours chez Airbus ?
Nous travaillons effectivement à la façon de gérer au mieux cette crise notamment sur la question de l’emploi. Évidemment, les mesures annoncées vont nous permettre d’amortir les effets de la crise et donc ses conséquences. Nous allons utiliser les mesures du plan, les évaluer pour aboutir prochainement dans le cadre du dialogue social à un plan finalisé.
Quand l’annoncerez-vous ?
Je pense que l’on ne peut pas laisser partir les salariés en vacances cet été sans connaître ces mesures. D’ici la fin juillet, nous aurons abouti à un plan finalisé mais d’ici là, nous ne voulons laisser aucune piste de côté. Nous étudierons donc tous les scénarios.
Ferez-vous appel au régime du chômage partiel de longue durée actuellement en construction par le gouvernement ?
Ce dispositif est un outil vital pour nous car en 2020 et en 2021 notre activité sera très basse avant un redémarrage plus franc en 2022. Le chômage partiel de longue durée est un outil très protecteur en emplois, en compétences et en capacité de rebond. Durant cette période, il est crucial de pouvoir conserver les compétences en continuant à faire travailler partiellement nos collaborateurs, à les former afin d’être prêts dès le redémarrage. L’Allemagne considère d’ailleurs actuellement un régime similaire.
Pensez-vous que l’avion décarboné est faisable dans le calendrier du gouvernement ?
L’objectif est l’entrée en service d’un avion décarboné en 2035. C’est possible et probable mais cela nécessite la mise en œuvre de nombreux moyens dans toute la filière aéronautique mais aussi autour de l’aéronautique. Je pense par exemple à la filière des carburants avec le e-fioul, un carburant synthétique, mais aussi à la production d’hydrogène. Cela signifie, pour nous constructeur, un lancement de programme en 2027 ou 2028, ce qui suppose que les technologies soient prêtes en 2025 soit dans cinq ans. C’est réaliste. Ce sera d’ailleurs peut-être le bénéfice de cette crise : nous permettre d’aligner les différentes feuilles de route pour permettre l’émergence d’une aviation décarbonée plus rapidement.
La chaîne d’assemblage A321 prévue dans l’usine A380 près de Toulouse se fera-t-elle ?
Nous avions effectivement décidé de construire une chaîne d’assemblage A321 dans le hall de l’A380. Mais Airbus produit beaucoup moins d’avions. Nous n’avons donc pas besoin actuellement d’augmenter nos capacités de production. Faisons face à la réalité. Nous avons mis ce projet d’investissement en pause mais cela ne veut pas dire que nous n’en aurons pas besoin un jour. Quand les ventes et les livraisons d’avions reprendront, c’est un projet que nous reprendrons très probablement.
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@Tchouki
Ca y est ?! Content ?
Ps. On l'avait déjà sur Tarnac ce post, bien avant 2014 donc.
La police judiciaire n'a pourtant pas été dissoute et démantelée.pour autant. Airbus pas davantage.

Il est par conséquent temps de prendre les armes.
La machination quarantenaire, arnaque d'état à l'état de droit, était bien rodée.

40 ans durant, les services de police judiciaire et judiciaires ont mimés de traquer les crimes quand c'est eux qui les commettaient pour assurer la mise sous influence de pans entier au profit de la corruption airbusio-psychiatro-judiciaire partout sur le territoire.

On estime à 5 millions de personnes le nombre de leur victimes.
Mais bien sur monsieur super guillaume faury airbus les rois du monde et des avions dans le monde…avec le pognon du contribuable et de beaucoup de gens qui vont non seulement payer pour vous mais aussi perdre leur boulot vous pouvez être content aujourd’hui.
Vous n'avez aucune moral tout comme votre modèle économique d'ailleurs.

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