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La hausse moyenne de la masse salariale devrait augmenter de 4,1 % l’an prochain.
Photo : Getty Images / Greenseas
La hausse moyenne de la masse salariale devrait augmenter de 4,1 % l'an prochain, selon une enquête du Conseil du patronat du Québec publiée jeudi matin. Une réponse à l'inflation galopante et à la pénurie de main-d'œuvre.
La situation de la pénurie de main-d'œuvre fait en sorte que l'avantage stratégique est du côté des employés, souligne Karl Blackburn, président et chef de la direction au Conseil du patronat du Québec (CPQ), à l'émission Tout un matin sur les ondes d'ICI Radio-Canada Première.
Selon le rapport, les plus importantes augmentations auront lieu dans les secteurs des technologies de l’information (4,7 %), des services immobiliers (4,7 %), des services professionnels (4,5 %) et de la fabrication (4,4 %).
M. Blackburn estime néanmoins que ce ne sont pas tous les secteurs d'activités qui pourront suivre cette tendance à la hausse. Dans beaucoup de cas, les marges bénéficiaires sont restreintes, ça devient difficile de maintenir cette pression à la hausse. Certaines entreprises vont fermer leurs portes. Car ce sont les consommateurs qui vont payer pour ça, et qui payent leurs services plus cher , dit-il.
La clé, selon lui, passe par un élargissement du bassin de travailleurs.
Selon l'enquête du CPQ, ce sont les travailleurs en foresterie (2,25 %) et dans les administrations publiques (2,93 %) – municipales, provinciales et fédérales – qui devraient toucher les augmentations de salaire les moins élevées, en 2023.
Le CPQ dénote par ailleurs une autre tendance, celles des gels de salaires qui se font de plus en plus rares. Seulement 1 % des organisations songent à y recourir en 2023. L’incertitude liée à la pandémie avait fait grimper le nombre d’organisations qui ont effectué un gel à 8 %, en 2021.
Le CPQ rappelle par ailleurs que la question salariale n’est pas toujours le principal facteur de rétention en entreprise. D’après un sondage mené par Normandin Beaudry en 2021, la flexibilité est la raison la plus souvent évoquée par les employés pour rester en poste, le salaire arrivant troisième.
En entrevue à Radio-Canada, le président du CPQ est en outre revenu sur les propos de François Legault, qui déclarait mercredi devant la Chambre de commerce du Montréal qu'il serait « suicidaire » d’accueillir plus de 50 000 immigrants par an.
M. Blackburn, lui, estime qu'il faut augmenter les seuils à 80 000 personnes par an, pour rattraper un manque à gagner des dernières années. Le Québec serait ainsi en mesure de remplacer les 1,4 million de départs à la retraite d'ici 2030, selon lui.
Il dénonce du même souffle les déclarations choc et les enflures verbales, comme celles du premier ministre ou encore celle du ministre Jean Boulet, qui entretiennent une méfiance envers les immigrants. Il souligne d'ailleurs que 80 % de l'immigration économique parle le français.
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