l’essentiel À l’approche d’un hiver énergétique délicat, de nombreuses communes de Haute-Garonne annoncent l’extinction de l’éclairage public, la nuit. Certaines avaient pris de l’avance. Blagnac, Colomiers et Tournefeuille semblent en pointe.
Cols roulés, doudounes et pull-over pour tous au niveau des particuliers… lampadaires éteints, ou mis en veilleuse, dans nos rues… l’hiver prochain ne s’annonce pas vraiment sous les meilleurs auspices ! Au moins, on pourra mieux voir les étoiles dans le noir…
Alors que certaines communes de Haute-Garonne avaient pris les devants, en coupant l’éclairage public la nuit, dès 2012 pour Lacroix-Falgarde ou Aspet, ou 2013 pour Burgalays, plusieurs villes de Haute-Garonne ont décidé de plonger leurs rues dans une relative obscurité pour économiser l’énergie.
L’Ouest toulousain semble en pointe dans ce domaine :Blagnac, Colomiers et Tournefeuille vont ainsi étendre, dès cet automne, les expérimentations lancées sur certains de leurs quartiers à la quasi-totalité de leurs territoires respectifs et à des horaires nocturnes élargis.
Mais c'est Villeneuve-Tolosane qui est depuis 2014 la première commune de Toulouse Métropole à tester l’extinction partielle de l’éclairage la nuit avant de la généraliser. «13 communes de la métropole sur 37 nous ont suivis », indique Romain Vaillant. Le maire de Villeneuve est le coordinateur de cette démarche métropolitaine: «aujourd’hui, mis à part Toulouse et 2 communes, l’ensemble des communes est soit en expérimentation, soit en extinction généralisée soit en voie de le faire ».

La seconde ville du département et Tournefeuille avaient testé, dès 2015, l’extinction partielle de l’éclairage public sur certains secteurs. Tournefeuille a décidé en juin 2022 d’étendre l’horaire, jusqu’ici de 1 heure à 5 h 30, de minuit à six heures du matin. « Au départ, il s’agissait de préserver la biodiversité dans le cadre de la démarche « Le jour et la nuit », explique-t-on à la mairie de Tournefeuille, avec un plan d’économie d’énergie plus large, comprenant le passage à l’éclairage à leds ou intelligent, avec détecteur de présence humaine, et l’installation de panneaux solaires sur les toits d’écoles, on a économisé 6 200 mégawatts/h soit 720 000 euros de charges. Tous les lampadaires ne sont pas éteints, les grands axes restent éclairés, cela n’a pas d’incidence sur la tranquillité publique ».
Colomiers a aussi décidé d’élargir les horaires de fermeture initiaux (1 heure à 5 h30) de minuit à six heures. L’économie d’énergie est estimée à 240 000 euros pour 2022 (facture ramenée à 650 000 euros en 2022 au lieu de 677 000 euros en 2021 et de 940 000 euros pour 2022 sans extinction). La facture d’énergie, sans extinction la nuit serait passée à 1,4 million d’euros selon la maire de Colomiers, Karine Traval-Michel.
Blagnac, qui avait lancé aussi une expérimentation sur trois secteurs il y a un an, de 1 à 5 heures du matin, vient de décider, lors de la séance du conseil municipal de jeudi soir, de généraliser l’extinction à l’ensemble de la ville.
À Toulouse, « depuis 2016, un plan d’économie d’énergie sur l’éclairage est déployé. 45 000 leds sur 70 000 points lumineux ont été installées. L’objectif : 100 % d’ici 2026. Ainsi que 3 000 lampadaires intelligents dans les quartiers (hors centre-ville). L’objectif est d’en mettre 20 000 d’ici 2026 », indique Jean-Baptiste de Scorraille, maire adjoint en charge de l’éclairage à Toulouse,« vu ces nouveaux équipements, il n’est pas sûr que des extinctions soient profitables en matière d’économie ». Un point de vue qui ne présage pas, dit-il, des mesures qui seront révélées lors de l’annonce d’un « plan de sobriété » en octobre.
Alors que la sobriété énergétique est sur toutes les lèvres, des riverains de l’écoquartier de la Cartoucherie, à Toulouse, se sont étonnés du fait que le récent parking silo, à l’angle de l’avenue de Grande-Bretagne et de l’avenue du Toec, brille de mille feux. «C’est un bug que nous allons régler ces prochains jours», assure -t-on chez Indigo, la société qui gère la majorité des parkings concédés de la Ville rose, «normalement ce parking, comme les autres de l’écoquartier, fonctionne la nuit à 50 % de ses capacité et passe à 100 % lorsqu’une présence humaine ou la circulation d’un véhicule y sont détéctés. Il doit y avoir un problème de détecteur. Tous nos autres parkings, en centre-ville, fonctionnent avec un tiers d’éclairage en veille. L’éclairage représente 70 à 75 % des dépenses énergétiques d’un parking, nous y sommes très attentifs, un plan est à l’étude pour économiser un peu plus».
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Et la mairie est en train d’installer les guirlandes électriques de noel (Super U) 3 mois à l’avance. Cherchez l’erreur !
Quelle info, !!
Une mesure décidée dans les années 70 avec le premier choc pétrolier
Non ?
Sachant que lorsque l'on produit de électricité, si elle n'est pas consommée, donc non facturée , , elle est perdue

Le français est un assisté gavé, on en a la preuve une fois de plus.
Si vous avez peur de trébucher la nuit, vous pouvez utiliser la lampe torche de votre portable (à 500 € il vous doit bien ça).
Il me semble que je paye suffisamment d’impôts pour avoir droit à l’éclairage public.
De surcroît, entre tout éteindre et tout allumer il y a des mesures intermédiaires.
C’est des communes totalitaires de gauche dont nous sommes victimes !
Et je ne suis pas assisté et loin s’en faut je bosse depuis que j’ai 18 ans.
… et je ne vois pas pourquoi il faudrait que j’utilise mon portable qui ne vaut d’ailleurs pas 500 euros
Que l’on prenne des mesures pour économiser, soit , mais pas n’importe comment. On peut changer les ampoules, réduire l’intensité etc…

Ca coûte un bras toutes ces sous-mesures et ce sont toujours les mêmes qui en "profiteraient", il y'a 95 % des zones qui n'ont pas besoin d'être éclairées la nuit, c'est un fait.
Quand on voit des Communes où devant chaque ferme (même abandonnée) il y' a un éclairage public, permettez-moi de penser que l'argent des impôts pourrait être mieux utilisé.
On ne parle même pas d'écologie la, mais de bon sens et d'une meilleure utilisation des faibles moyens dont disposent la majorité des Communes.
Il y'a des choses aberrantes qui se passent mais comme on est habitué à cela, il ne faut pas toucher ?
J’entends ce que vous dites mais permettez moi de penser que le rural qui bénéficie d’un point d’éclairage devant sa ferme doit être bien content d’avoir un lien avec la modernité.
Sinon, en effet, au moyen âge, il n’y avait qu’un point de lumière à Paris, ça s’appelait le guet de Paris.
Toute blague mise à part, votre raisonnement se tient mais j’ai un avis moins tranché.

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