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La forêt du Meygal s’étend sur plus de 1 200 hectares sur le territoire de cinq communes : Araules, Champclause, Queyrières, Saint-Julien-Chapteuil et Yssingeaux. Pour trouver le frais sous son épais manteau de résineux, comptez une quarantaine de minutes depuis Saint-Étienne.
Cette vaste forêt a été plantée entre 1865 et 1900, à la suite de lois incitant au reboisement en montagne. L’épicéa a été l’une des principales essences plantées. Intégrée au réseau des sites européens Natura 2 000, la gestion de la forêt du Meygal est assurée par l’ONF (Office national des forêts).
Le GR65 (chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle), dans sa partie qui va de Genève au Puy-en-Velay, traverse cette forêt.
Plusieurs monts qu’on appelle ici des sucs jalonnent la forêt. Testavoyre, des Ollières, d’Apchon, ces volcans endormis sont apparus au cours d’une période allant de – 15,7 à – 11 millions d’années.
Les fondeurs en ont fait depuis longtemps un de leurs terrains de jeux préférés. En pas alternatif ou en skating, le domaine nordique du Meygal attire les amateurs de glisse sportive. Les promeneurs connaissent par cœur les chemins qui le traversent, tandis que les mycologues arpentent là les sous-bois susceptibles de combler leur passion. Et les trailers aussi y trouvent leur bonheur, avec sept chemins balisés. Pour les débutants et pour les pratiquants plus avertis que certaines pistes emmèneront sur les crêtes avant de plonger au bord des ruisseaux, pour de beaux dénivelés à avaler !
Au lieu-dit « Raffy », le chalet du Meygal est le cœur des animations qui sont programmées à travers le massif pendant la saison estivale. Des sorties botaniques, du tai-chi, des chasses au trésor, des couchers de soleil avec dégustation de produits du terroir, des balades équestres, des après-midi thématiques, un espace jeux ainsi que le sentier sensoriel et le labyrinthe. Sans oublier des parcours, accompagnés d’un guide ou en accès libre, sur les pas de Jules Romains. L’écrivain, de son vrai nom Louis Farigoule, est en effet né à Saint-Julien-Chapteuil. Un musée est dédié à l’auteur de Knock ou Les Hommes de bonne volonté au-dessus de l’office de tourisme de Saint-Julien .
En lien avec l’Office national des forêts, le centre équestre d’Yssingeaux organise jusqu’au 18 août, des balades-découverte de la forêt domaniale du Meygal les mardis, mercredis et jeudis. Ces promenades d’une durée d’une à trois heures sont ouvertes à tous à partir de 10 ans (sauf enfants cavaliers) et sur réservation au 06.82.64.18.11. Le chalet du Meygal est ouvert de midi à 19 heures. Il propose également des glaces, des crêpes et des boissons.
Les volcans ont laissé des traces
Ils sont endormis certes, mais les sucs sont bel et bien des volcans. On voit ici et là des traces des éruptions volcaniques. Dans la pierre qui a servi à la construction des maisons. Dans la lauze qui sert à recouvrir les toits des fermes.
Et partout le paysage porte le témoignage de ce passé volcanique. Comme les orgues basaltiques sur le suc de Chapteuil. Ou encore ces coulées de blocs rocheux qui parsèment la forêt, et dans lesquelles s’épanouissent les myrtilliers sauvages.
Nous vous conseillons d’aller voir la chapelle de Glavenas et le moulin du Pinard à Saint-Julien-du-Pinet. Et faîtes un détour par Saint-Pierre-Eynac pour admirer son clocher « à peigne » (il a la forme d’un mur plat et vertical percé de plusieurs arcades accueillant des cloches).
À Champclause, le lac bleu a élu domicile dans une ancienne carrière de phonolite. C’est un incontournable.
Et si vous envisagez de dormir au cœur du Meygal dans un hébergement atypique, pas de doute, il faut que vous choisissiez les Bulles d’herbe à Queyrières, des écolodges semi-enterrés, avec spa privatif.
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