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Comme à chaque présidentielle, la question du niveau des impôts et des taxes polarise une partie du débat, entre ceux qui veulent les baisser globalement et ceux qui veulent faire peser l’effort à des degrés différents sur les plus fortunés.
À la pompe, sur les produits de première nécessité, sur les successions ou sur le patrimoine des plus fortunés, les taxes et les impôts sont une nouvelle fois au cœur de la campagne présidentielle, figurant dans le top 5 des préoccupations de notre panel de lecteurs… Pas étonnant avec un taux de prélèvements obligatoires de 44,5 % du PIB et 1 024 milliards d’euros prélevés en 2020 qui fait de la France une des championnes du monde de la fiscalité. À titre d’exemple, ce sont chaque année plus de 160 milliards de TVA qui rentrent dans les caisses de l’État, 120 milliards de CSG, 74 milliards d’impôts sur le revenu. Et l’on ne parle même pas des quelque 15 milliards d’euros de taxes perçues sur les ventes de tabac…


Mais derrière le vertige des chiffres se cachent de vrais débats : qui taxer ? Dans quelles proportions ? Comment mieux redistribuer les richesses sans assommer les classes moyennes et alimenter le ras-le-bol fiscal ? Quelle répartition entre imposition du travail et celle du capital ? À quelle quantité et quelle qualité de service public et de couverture sociale aspire-t-on et quel montant d’impôt sommes nous prêts à payer collectivement pour cela ?
Autant de questions auxquelles les douze candidats à la présidentielle apportent leurs nuances dans cette campagne, d’autant plus facilement que la thématique des impôts, sans lui être totalement réductible, est fortement connectée à celle du pouvoir d’achat. Moins de taxes, c’est plus d’argent dans votre poche arguent plusieurs des candidats, oubliant que l’impôt c’est aussi ce qui fond le pacte de solidarité nationale et que les cotisations sociales et patronales, c’est aussi du revenu indirect qui sert, à un moment où un autre, quand on est malade, qu’on perd son emploi, qu’on subit un accident du travail...
Le débat fiscal est un débat technique, parfois aride, mais il est aussi philosophique et de lui procède une vision de nos choix de société. Raison de plus pour l’examiner avec tout le sérieux qu’il mérite au moment de forger son opinion avant d’entrer dans l’isoloir.
– Nathalie Arthaud (LO)

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La principale mesure du programme fiscal de la candidate de Lutte ouvrière consiste dans la suppression de la TVA qu’elle qualifie d’« impôt injuste » qui pèse de la même manière sur les chômeurs ou les travailleurs que sur les plus grandes fortunes. Les produits de luxe seraient d’ailleurs le seul secteur qui continuerait à être soumis à la TVA dans le programme de Nathalie Arthaud. D’une manière générale, le travail ne doit pas être taxé dans le logiciel de LO qui entend faire reposer sur le capital, en particulier les bénéfices des grandes entreprises, l’entièreté de la fiscalité.
– Fabien Roussel (PCF)

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Le député du Nord entend réorienter la fiscalité. Coté ménages, il prône la baisse de la TVA et des taxes sur les énergies, ainsi que la création de 15 tranches d’imposition sur le revenu pour le rendre plus progressif et le rétablissement d’un ISF renforcé. Sur les droits de succession, il prévoit un abattement de 170 000 € pour les enfants contre 100 000 actuellement. Coté entreprises, le projet évoque la suppression des exonérations de cotisations et une plus forte taxation des groupes qui délocalisent, polluent ou « se livrent à des opérations financières ». Une cotisation additionnelle sur les revenus financiers des entreprises sera aussi instaurée, pour financer retraites et assurance maladie. Le candidat veut aussi s’attaquer à l’exil fiscal.
– Emmanuel Macron (LREM)

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Le candidat président entend poursuivre son programme de baisses d’impôts engagé dès 2017, avec notamment la fin de la taxe d’habitation. Objectif : 15 milliards de baisse d’impôts pour moitié pour les ménages et pour moitié pour les entreprises. Sa première annonce a été pour préconiser la fin de la redevance audiovisuelle, 138 € par foyers redevables par an, une recette de 3,8 milliards pour l’État qu’il faudra bien compenser. Par ailleurs, Emmanuel Macron veut porter l’abattement sur les droits de successions à 150 000 € contre 100 000 € actuellement.
– Jean Lassalle (Résistons !)

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Principale mesure du député du Béarn : la baisse de la TVA sur les énergies, de 20 % à 5,5 %. Jean Lassalle est également favorable à la suppression de l’impôt sur la fortune immobilière mise en place en 2017 et pour le rétablissement de l’ISF. Il souhaite aussi exonérer les petites entreprises de cotisations pour l’embauche des deux premiers salariés et enfin « rétablir l’autonomie fiscale des communes ».
– Marine Le Pen (RN)

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La candidate du Rassemblement national veut revenir sur la création de l’impôt sur la fortune immobilière mis en place par Emmanuel Macron en la remplaçant par un « impôt sur la fortune financière » contre la spéculation. Dans le même ordre d’idée, Marine Le Pen veut porter à 300 000 € l’abattement sur les droits de successions (et à 100 000 € sur les donations) des biens immobiliers et exonérer d’impôt sur le revenu les moins de 30 ans. Elle entend aussi instaurer une part fiscale complète dès le deuxième enfant, supprimer la redevance audiovisuelle, baisser la TVA de 20 % à 5,5 sur les énergies et exonérer de cotisations patronales les hausses de salaires dans la limite de 10 %.
– Éric Zemmour (Reconquête !)

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Éric Zemmour entend défiscaliser totalement plusieurs dispositifs concernant les salariés, tels que les heures supplémentaires, les primes de participation, ainsi qu’une « prime au mérite » qui pourrait aller jusqu’à trois mois de salaire net. En revanche, pas question de rétablir l’ISF, mais le projet prévoit la sortie de la résidence principale du calcul de l’actuel impôt sur la fortune immobilière. Le patron de Reconquête ! veut aussi doubler le plafond du quotient familial et supprimer la redevance audiovisuelle. Concernant les entreprises, l’ancien polémiste veut baisser de 30 milliards d’euros les impôts de production et mettre fin aux droits de succession des entreprises familiales pour « favoriser la production française ».
– Jean-Luc Mélenchon (LFI)

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Le candidat Insoumis se pose en chantre d’une « révolution fiscale » avec pour clé de voûte la progressivité pour les entreprises comme les ménages. Pour ces derniers, le programme prévoit ainsi le passage de 5 à 14 tranches d’impôt sur le revenu, de manière à faire payer moins d’impôts à ceux qui gagnent moins de 4 000 € par mois. Au-delà de 400 000 € par an, le taux marginal d’imposition serait en revanche de 90 %. Jean-Luc Mélenchon est aussi favorable à une baisse de TVA sur les produits de première nécessité, financée par une TVA « grand luxe », ainsi qu’au rétablissement d’un ISF avec un volet climatique pour taxer « les gros pollueurs ». Enfin sur les droits de succession, il envisage un héritage maximal à 12 millions d’euros, au-delà duquel l’État taxe à 100 %.
– Anne Hidalgo (PS)

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C’est un des points clés du programme de la maire de Paris : le rétablissement d’un impôt sur la fortune « climat et biodiversité » rapportant 5 milliards par an, « afin de mettre à contribution les plus fortunés pour financer la transition énergétique ». La candidate entend aussi baisser la TVA comme sur les déplacements en train ou sur les produits issus du réemploi, ainsi que sur l’énergie et remettre les revenus du capital dans l’impôt sur les revenus. Enfin, en matière de droits de succession, Anne Hidalgo entend les baisser pour « 95 % des Français » en exonérant d’impôts les héritages jusqu’à 300 000 € mais en les augmentant pour les patrimoines de plus de 2 millions d’euros.
– Yannick Jadot (EELV)

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Le candidat EELV prône une plus grande progressivité de l’impôt notamment en ciblant les hauts revenus et en baissant les deux premières tranches. À l’inverse, il souhaite rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune, avec une taxe de 1 à 3 % sur les patrimoines de plus de 2 millions d’euros et avec une contribution climat sur les biens immobiliers et financiers fonctionnant sur le principe du bonus-malus. Les dividendes des entreprises polluantes seront plus taxés. Sur les successions, Yannick Jadot est favorable à un abattement de 200 000 € sur les héritages et une plus grande progressivité au-delà.
– Valérie Pécresse (LR)

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La présidente LR d’Île-de-France souhaite exonérer les heures supplémentaires de cotisations et d’impôts et, côté entreprises, accorder 10 milliards de baisses supplémentaires d’impôts de production. Mais ce n’est pas tout : la candidate de droite veut supprimer la TVA sur les taxes sur les énergies, supprimer la redevance audiovisuelle et réduire la TVA sur les biens culturels, tout en portant de 6 000 à 1 000 € le plafond du crédit d’impôt pour les emplois à domicile. En outre, Valérie Pécresse propose de défiscaliser les pensions alimentaires pour les mères seules. Enfin, elle entend exonérer elle aussi 95 % des Français de droits de succession en élevant l’abattement de 100 000 à 200 000 €.
– Philippe Poutou (NPA)

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Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste veut « prendre l’argent là où il est ». Concrètement, cela consiste surtout à revenir sur les exonérations de cotisations patronales. Philippe Poutou souhaite aussi rétablir une plus grande progressivité de l’impôt sur le revenu avec plus de tranches et un impôt sur la fortune élargie à la totalité du patrimoine et taxer les revenus avec une tranche de prélèvement à 100 % à partir de cinq fois le SMIC (108 000 euros annuels net). Sur les droits de succession, le candidat entend en exonérer les trois quarts de la population et fixer un montant maximal d’héritage, sans préciser ce dernier.
– Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France)

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Le patron de Debout la France est plutôt partisan d’une « stabilité fiscale », ce qui ne l’empêche pas de promouvoir comme d’autres la baisse des cotisations salariales et patronales dans le but d’augmenter le salaire net, mais aussi la poursuite de la baisse des impôts de production et de revenir sur une partie de la hausse de CSG décidée durant ce quinquennat. Il préconise aussi l’exonération totale de droits de succession sur la résidence principale de tous les Français. Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan propose de baisser les taxes sur les carburants et la mise en place d’une part fiscale complète pour les familles ayant un enfant en situation de handicap.
L’immigration devait être un point sensible de la campagne présidentielle. Mais l’invasion russe a profondément bousculé les inquiétudes des Français. Voici tout de même les propositions des douze candidats.
Promis, juré, surtout à l’extrême-droite, le sujet central de la campagne présidentielle devait être l’immigration. Parole d’Éric Zemmour, venu à Calais distiller son rejet fin janvier. Et patatras, l’invasion russe en Ukraine a chamboulé les agendas, fragilisé les accointances avec Moscou (Le Pen) ou la fascination pour l’indépendance russe (Zemmour, Dupont-Aignan, Mélenchon) et surtout, renversé les inquiétudes des Français, recentrés sur le pouvoir d’achat, l’inflation, le prix à la pompe et… la peur de la bombe.

Pour les candidats anti-immigrés, cinq millions vont cogner soudain aux portes de l’Europe et peut-être se réfugier pour longtemps. La solidarité des temps de guerre se met en place, tout à l’honneur de l’Europe. Quoique la différence de traitement avec les migrants du Moyen-Orient et d’ailleurs saute aux yeux, notamment à Calais… L’Allemagne avait accueilli un million de Syriens en 2015 et 2016 quand Marine Le Pen dénonçait « la déferlante migratoire » et « l’Europe à la schlague ».

La population immigrée représente moins de 10 % de la population française (4,3 millions d’étrangers et 2,5 millions de naturalisés).

Même le président Emmanuel Macron a été pris de court par la volte-face de l’Histoire. Début février, il était venu à Tourcoing présenter à vingt-sept ministres de l’Intérieur européens ses visions des frontières extérieures de l’Europe, de l’asile et de l’immigration : « Nous devons être plus efficaces en étant à la hauteur de nos principes et de l’humanisme européen. »

Emmanuel Macron a reçu les 27 ministres de l’Intérieur européens à Tourcoing avec Gérald Darmanin.
Emmanuel Macron a reçu les 27 ministres de l’Intérieur européens à Tourcoing avec Gérald Darmanin. - PHOTO THIERRY THOREL

La population immigrée représente moins de 10 % de la population française (4,3 millions d’étrangers et 2,5 millions de naturalisés). Depuis 1920, au gré des guerres, des besoins économiques et démographiques, leur part augmente avec régularité, toutefois loin des fantasmes de grand remplacement. Avant la crise ukrainienne, l’immigration n’apparaissait déjà qu’en dixième position des préoccupations de nos lecteurs, loin derrière les retraites, l’emploi et le chômage ou la santé.

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– Nathalie Arthaud (LO)
Nathalie Arthaud est « fière de dire bienvenue aux femmes et aux hommes forcés d’émigrer ». « Ils font partie intégrante de mon camp, le camp des travailleurs. Qu’ils soient présentés comme une menace m’est insupportable. » À Lutte ouvrière, on prône « la liberté de circulation et d’installation ».
– Fabien Roussel (PCF)
« Une politique d’humanité », selon Fabien Roussel, ambitionne de régulariser les travailleurs sans papiers. Il garantit le droit d’asile aux réfugiés et veut renforcer les moyens de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Il dénoncera les accords du Touquet (frontière franco-britannique) et de Dublin (asile en Europe) et réformera l’agence Frontex pour ouvrir de nouvelles voies légales et sécurisées.
– Emmanuel Macron (LREM)
L’immigration n’est pas un sujet majeur de la campagne d’Emmanuel Macron. Il situe délibérément le sujet au niveau européen comme il l’a décrit à Tourcoing début février lors d’une réunion informelle des ministres de l’Intérieur des Vingt-Sept.
Entre « responsabilité et solidarité », les axes sont connus : création d’un conseil Schengen pour un pilotage politique et d’un mécanisme d’urgence en cas de crise aux frontières extérieures de l’Europe, renforcement de Frontex, lancement du Pacte global migration et asile, à l’arrêt depuis sa présentation par la Commission européenne en 2020, qui doit modifier le règlement de Dublin de l’asile, filtrage des demandeurs. Le président sortant veut « une Europe capable de maîtriser ses frontières ».
– Jean Lassalle (Résistons !)
Le candidat régionaliste de « la France authentique » (son slogan) ne s’étend guère sur la question de l’immigration. Le Béarnais entend renforcer les effectifs des douanes et de la police aux frontières « où se concentre l’immigration illégale » et respecter le droit d’asile, « droit fondamental ».
– Marine Le Pen (RN)
Marine Le Pen veut décider par référendum « qui peut entrer sur le territoire national et y demeurer, réformer les modalités de demande d’asile et faciliter l’expulsion des étrangers en situation irrégulière menaçant l’ordre public ou condamnés par la Justice ».
La candidate RN parle moins d’immigration mais entend mettre fin au regroupement familial, réserver les aides sociales aux Français et conditionner à cinq ans de travail en France l’accès aux prestations de solidarité, assurer la priorité nationale d’accès au logement social et à l’emploi, supprimer l’autorisation de séjour pour un étranger qui n’a pas travaillé depuis un an, expulser les clandestins, délinquants et criminels étrangers. Dernière proposition : supprimer le droit du sol et limiter l’accès à la nationalité sur des critères de mérite et d’assimilation.
– Éric Zemmour (Reconquête !)
L’immigration est au centre de la campagne d’Éric Zemmour. Le polémiste veut tout à la fois « stopper les flux » (fin du regroupement familial, limitation du droit d’asile), mettre fin à ce qu’il appelle « les pompes aspirantes » (droit du sol, durcir les naturalisations, supprimer les aides sociales aux extra-Européens et l’Aide médicale d’État) et pour tout dire « renvoyer tous les étrangers indésirables » (déchoir de la nationalité les délinquants binationaux, renvoyer les étrangers après six mois sans emploi).
– Jean-Luc Mélenchon (LFI)
Le projet de Jean-Luc Mélenchon est « d’accueillir dignement les migrants et agir sur les causes des migrations forcées » avec des coopérations équilibrées. On rejette « l’Europe forteresse » et « la guerre aux migrants » (Schengen, Dublin, Frontex). La renégociation des accords du Touquet et la création d’un bureau d’asile commun à Calais sont au programme.
Le système d’asile européen est à harmoniser. « L’accueil fonde notre identité républicaine » : régularisation des travailleurs, des étudiants et des parents d’enfants scolarisés sans papiers ; autoriser les demandeurs d’asile à exercer un emploi ; augmenter le nombre de places dans les Centres d’accueil de demandeurs d’asile ; programme de maîtrise de la langue française.

Des migrants au large de Wimereux.
Des migrants au large de Wimereux. - PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ

– Anne Hidalgo (PS)
Anne Hidalgo souhaite « une politique migratoire plus humaine, solidaire et efficace » au niveau européen. Le système de Dublin pour les demandeurs d’asile sera réformé. Le programme du PS garantit « un accueil digne », « une répartition équilibrée sur le territoire » et « des délais de traitement maîtrisés ». La politique d’intégration reposera sur l’accès au travail dès la demande d’asile et sur l’organisation de cours de français gratuits.
– Yannick Jadot (EELV)
Chez les écologistes, on veut « sortir la politique migratoire de l’optique sécuritaire ». La rétention administrative sera « un dispositif de dernier recours ». Yannick Jadot régularisera « les personnes installées en France justifiant d’un travail, d’une vie familiale ou d’enfants scolarisés ».
Les Verts souhaitent rendre les démarches à partir des pays d’origine transparentes et créer un mécanisme européen de relocalisation respectueux. Les accords du Touquet entre la France et le Royaume-Uni sont à renégocier « pour limiter les drames ». Des visas humanitaires et spéciaux pour les déplacés climatiques doivent voir le jour. Le nouveau ministre pour l’Immigration sera celui… des Solidarités.

Evacuation du camp de migrants du site de la Sécherie à Grande-Synthe. PHOTO SEBASTIEN JARRY
Evacuation du camp de migrants du site de la Sécherie à Grande-Synthe. PHOTO SEBASTIEN JARRY

– Valérie Pécresse (LR)
Valérie Pécresse propose de faire voter, chaque année au Parlement, des quotas d’immigration par pays et par métier. La candidate LR entend verser les aides sociales non contributives et les allocations familiales aux habitants justifiant de cinq ans de séjour régulier en France. Elle propose la reprise des charters pour les expulsions, des tests osseux pour les mineurs sans papiers et des épreuves de langue et de respect des valeurs de la République pour les enfants étrangers nés en France ou pour l’obtention de la carte de séjour.
– Philippe Poutou (NPA)
La ligne est claire pour le candidat NPA  : « Nos luttes n’ont pas de frontière. » Sa campagne s’oppose radicalement au « nationalisme, au chauvinisme et au racisme ». Philippe Poutou est favorable à « la liberté de circulation et d’installation » et à « un accueil digne sans distinction entre les migrants dits économiques et les réfugiés ».
– Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France)
Le rétablissement du contrôle aux frontières et la fin des accords de Schengen s’imposent pour le candidat souverainiste. Il prône l’expulsion des délinquants étrangers à l’issue de leur peine. Il veut limiter le droit d’asile, assigner à résidence les demandeurs et éloigner immédiatement les déboutés. Il réclame un délai de carence de cinq ans aux étrangers pour recevoir des aides sociales.
Les candidats sont classés dans l’ordre officiel décidé par le Conseil constitutionnel.
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