l’essentiel La BCE a pris une décision économique aux lourdes conséquences pour lutter contre l'inflation, mais qu'implique-t-elle pour les Français ? "La Dépêche du Midi" vous l'explique.
Pourtant habituée à maintenir des taux directeurs très bas, la Banque centrale européenne a choisi, jeudi 8 septembre, de remonter ses taux directeurs de 0,75 %, après une première hausse de 0,5 % en juillet, comme l'explique Vie Publique. Mais quelles conséquences ?
Cette mesure va surtout impacter ce qu'on appelle le taux de refinancement, désormais à 1,25 % : ce taux fixe les intérêts que doivent payer les banques qui se fournissent en liquidités auprès des banques nationales. Si ce taux est élevé, les banques n'ont pas intérêt à se fournir auprès des banques nationales, et vont en conséquence prêter moins d'argent à leurs clients, puisque la procédure est beaucoup moins rentable. 
Dans le même temps, le taux de la facilité de dépôt, aussi géré par la BCE, a été augmenté à 0,75 % : ce taux indique à quel point la BCE rémunère l’argent déposé par les banques commerciales. La BCE incite donc les banques à prêter moins d'argent et à stocker celui-ci.
Augmenter les taux directeurs est supposé freiner l'inflation, estimée à 9,1% dans la zone euro selon Eurostat et que la BCE veut ramener à 2 %. Les banques vont prêter moins d'argent à un taux plus élevé, et les consommateurs vont en conséquence souvent renoncer à effectuer de nouveaux emprunts, diminuant leurs achats (voitures, logements, appareils électroménagers). Cette baisse de la demande doit donc entraîner une baisse des prix, puisque les entreprises vont chercher à attirer à nouveau les clients n'ayant plus les moyens de consommer. On évite ainsi une spirale inflationniste, où la hausse des prix pousserait à une revalorisation salariale qui elle-même inciterait à remonter une nouvelle fois les prix.
Cependant, l'inflation est liée en grande partie au prix de l'énergie et du carburant qui a été déstabilisé par la guerre en Ukraine. La BCE ne peut pas modifier ces prix, liés à l'arrêt d'achats de matières premières auprès de certains pays et à la spéculation. Le problème de l'inflation n'est donc pas réglé.
Monter ainsi les taux d'intérêt risque de frapper les ménages au faible pouvoir d'achat, ne pouvant plus consommer de biens aux prix élevés via un crédit. Le but est de ralentir la circulation de monnaie, ce qui pourrait même déclencher une récession avec une consommation très faible et une inflation toujours très forte.
Christine Lagarde, présidente de la BCE, a expliqué, lors de la conférence du 8 septembre suivant la réunion de politique monétaire, que « pour ceux qui répètent sans cesse que la BCE est à la traîne, je soutiens que nous sommes sur un chemin qui a commencé en décembre ». Reste à voir si cette mesure sera suffisante.
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Cette dame d'un certain âge, qui a été jugée pour avoir offert 500 Millions de la République à un ami de son chef, de l'époque. A été relaxée car, toujours grâce à chef, son erreur qui nous coûte beaucoup d'argent a été considérée comme "faute par négligence" !

Mais le pire, est qu'elle a été remercié par son chef reconnaissant, pour être à la tête du FMI. Même si elle est considérée comme une femme de paille, qui n'a qu'un rôle représentatif de porte parole, on peu se poser des questions sur les compétences du FMI, et ce que l'on fait avec notre argent.
A vrai dire, ce n'est pas ce qui me choque le plus chez elle
une revalorisation tous les 10 ans
bravo
La BCE a volontairement laissé filer l'inflation, pensant parvenir à la maîtriser. Et, comme d'habitude elle s'est plantée.

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