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“À quelle heure ferme le Parc des Écrins ?” Très sérieuse, la question a fait sourire plus d’une fois Julie, qui vient de passer l’été à l’accueil de l’office de tourisme de Villeneuve (La Salle-les-Alpes). Comme dans le Briançonnais, la saison touristique a été bonne dans les Hautes-Alpes. Et pour certains visiteurs, les vacances en montagne étaient une grande première. Florilège des pépites entendues dans le département.
“C’est quoi ces petits oursons au bord de la route ?” À La Salle-les-Alpes, les touristes avaient décidément beaucoup d’interrogations cette année. Après enquête de Julie, il s’agissait de marmottes. À Risoul, les rongeurs soulèvent d’autres questions : “Vers quelle heure sortent les marmottes ?” Isaline, à l’office de tourisme n’a toujours pas la réponse. Toute la faune haut-alpine ne génère pas le même enthousiasme. Certains spécimens sont même craints : « On a dû rassurer une dame qui avait peur de se faire manger par un loup », raconte Laurie de la maison du Parc, dans la Vallouise. Les patous amènent eux aussi leur lot de problématiques surprenantes : “Ils préfèrent mordre les chiens ou les humains ?” a-t-on demandé à l’office de tourisme de Guillestre.
« Il y a beaucoup de gens qui ont découvert la montagne cet été », explique Julie. Parmi les nouveaux venus, tous n’étaient pas vraiment prêts pour des vacances à la montagne. Et ça s’est ressenti dans les questions posées : “Ma fille de 6 mois peut-elle faire la tyrolienne géante ?”, “On a que des tongs, on peut faire quoi ?” ou encore “Si on se perd, on vous appelle ?”, a-t-on demandé à Bérangère de l’office de Guillestre. Parfois, les interrogations trahissent des habitudes très citadines, comme ces touristes à Serre Chevalier qui voulaient savoir si on pouvait descendre du télésiège où l’on voulait, un peu comme dans le métro.
Pour les néophytes, la géographie des Hautes-Alpes peut être mystérieuse. À l’instar de ces touristes, de passage à Guillestre : “Vous auriez dû préciser qu’il y a des virages pour aller jusqu’à Saint-Véran ! Parce que je suis malade en voiture…” Parfois un simple nom jette le trouble. Comme pour cette famille, déçue par Mont-Dauphin : “On s’était dit que c’était un genre d’Aqualand…” Ou pour ces vacanciers qui s’interrogent : “Est-ce qu’il faut payer pour rentrer dans le Queyras ?”
Mais les touristes ne sont pas les seuls pourvoyeurs de perles dans la région. « Il y a quelques jours, une petite dame du coin est venue me demander où se trouvait le village fictif de Lusagne de la série Alex Hugo », explique Caroline de l’office de tourisme de Serres. La grand-mère haut-alpine a été doublement déçue lorsqu’elle a appris que la police rurale de la série, qu’elle voulait faire découvrir à son petit-fils, était elle aussi fictive.
Milieu naturel : « Il y a eu beaucoup d’incivilités cette année, souvent par méconnaissance »
« Il ne faut pas hésiter à pousser la porte des maisons du Parc, et à poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit », indique Sandrine de Chastellier responsable de la communication pour le Parc national des Écrins (PNE). Après un été riche en nouveaux visiteurs, pas toujours au fait de la conduite à adopter en montagne, le PNE sait qu’il va devoir communiquer pour que certains comportements ne se reproduisent pas. « Il y a eu beaucoup d’incivilités cette année, souvent par méconnaissance », précise la responsable. L’été terminé, le Parc s’attelle à revoir sa communication pour que la saison prochaine soit plus simple à appréhender.

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