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Grenoble et son agglomération
dim. 01/01/2023
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Si la maison reste le produit phare du Grésivaudan, les appartements sont également très recherchés. Ceux anciens constituent d’ailleurs près de la moitié des ventes du secteur. Et question prix, la vallée caracole en tête derrière l’Oisans.
Montbonnot fait partie des communes de la rive droite les plus recherchées pour des appartements. Photo Le DL/Patrick GUYOT
Selon l’Observatoire des notaires de l’Isère, les appartements anciens ont totalisé 49 % des ventes en 2021 dans le Grésivaudan et les maisons 32 %. Pour certains acquéreurs, cet achat est la première étape avant de pouvoir acquérir une villa dans cette vallée prisée entre Chartreuse et Belledonne.
Pour d’autres, c’est un choix. « Nous avons beaucoup de seniors qui vendent leur maison pour retrouver un appartement confortable, proche des commodités. Beaucoup sont du secteur, d’autres viennent pour se rapprocher de leurs enfants », note Dominique Ramez, responsable transactions de l’agence Abcylone Patrimoine à Montbonnot.
« Mais le rêve d’habiter dans le Grésivaudan a un prix, surtout sur la rive droite de l’Isère », souligne Jérémy Bertrand, PDG de l’agence Keller William Révolution à Meylan.
Ces prix ont d’ailleurs continué à progresser cette année. La hausse, tous secteurs confondus, a été de 6,6 % dans l’ancien entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022, selon les notaires de l’Isère.
Meylan abrite encore des résidences de prestige avec grand parc, piscine, tennis et gardien. Ici, celle de Maupertuis. Photo Oralia
Stations de l’Oisans mises à part, le Grésivaudan reste le secteur le plus cher de l’Isère, et la demande dépasse souvent l’offre. Proches de Grenoble, les villes de Meylan et Gières bénéficient d’un parc important, du studio très recherché par les investisseurs aux grands appartements haut de gamme.
Et Meylan concentre toujours des résidences de prestige avec gardien, parc, piscine, voire tennis. Témoins d’une autre époque, elles constituent un micro-marché attractif par leurs prestations mais dissuasif par leurs lourdes charges de copropriété. « Il faut compter autour de 6 000 € par an pour un T4 de 181 m2 de la résidence de la Tour », illustre Jérémy Bertrand. Vendu 629 000 €, soit 3 475 € le m2, ce T4 dépasse les 3 240 € de prix médian enregistré par les notaires en 2021 à Meylan.
« De Meylan à Crolles, on ne trouve presque rien en deçà de 2 500 € le m2 dans l’ancien », avance Chloé Sauvage de l’agence Habitat Conseil Immobilier à Montbonnot. « Et je dirais que cela peut aller jusqu’à 5 000 € le m2 », affirme Maud Csordas, cogérante de l’agence Henry IV à Saint-Ismier. Un T2 au 1er étage d’une belle résidence de Saint-Ismier a, par exemple, été vendu 230 000 €, soit 4 457 € le m2.
Biviers constitue aussi un micro-marché avec une offre très rare et des prix élevé, à l’instar de ce T4 de 92 m2 en rez-de-chaussée vendu 430 000 € (4 676 € le m2).
Cœur d’une Silicon Valley française en plein boom, Crolles est un marché à part. « Les prix deviennent ici prohibitifs », glisse Philippe Degout, négociateur de l’agence Habitat Conseil Immobilier sur le Haut-Grésivaudan.
Et quid de ce secteur ? De Lumbin à Chapareillan, l’offre reste rare et les prix un peu plus bas. Mais dans l’ancien, « ils peuvent atteindre par exemple 3 700 € le m2 au Touvet », indique-t-il.
Proche de Grenoble, du campus et d’Inovallée et desservie par le train, Gières est une commune très attractive. Ici, les nouvelles constructions de son centre-bourg. Photo : Charlène CHUN-HUN-KEE/AURG
Coté rive gauche, de Tencin à Pontcharra, le mètre carré est plus abordable. « Mais la différence se réduit », constate-t-il. Toujours dans l’ancien, il faut compter autour de 2 900 € le m2 à Tencin, 3 200 € le m2 à Goncelin. « Et entre 2 500 € et 2 900 € le m2 à Pontcharra », estime Stéphanie Peysson, cogérante de l’agence AG2S Immobilier à Pontcharra.
Certes moins prisée, cette rive gauche bénéficie d’un double atout. Des prix plus abordables d’abord : « Le différentiel peut atteindre les 20 % », observe Sophie Ferruit, cogérante de l’agence Henry IV.
Autre atout, sa desserte ferroviaire depuis Grenoble (ou Chambéry) effective à Gières, Goncelin, Lancey, Brignoud et Pontcharra. « Mais l’offre reste rare sur certains secteurs, comme sur Gières ou Domène, communes attractives car proches de Grenoble, d’Inovallée et des commodités, ou du fait d’un parc collectif plus réduit à partir de Froges », assure Angélique Florès, responsable transactions de l’agence Moncenis Immobilier à Domène.
Il faut débourser entre 2 000 € et 3 000 € le m2 à Domène, à l’image de ce T2 de 45 m2, au 3e et dernier étage d’une résidence des années 1990, acheté 131 000 € par un investisseur, une catégorie d’acheteurs toujours présente sur le secteur.
Le neuf à la peine dans le Grésivaudan
Les indicateurs sont au rouge dans le Grésivaudan pour le marché du neuf avec - 30 % de réservations et - 25 % de mises en vente au 1er semestre 2022 par rapport au 1er semestre 2021, selon le Centre d’études de la conjoncture Immobilière (Cecim) et la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) des Alpes.
« Les réservations sont en baisse par manque d’offres », s’inquiète Gilles Trignat, président Isère de la FPI des Alpes. Certes nationale, la tendance est forte sur ce secteur pourtant très porteur.
Le prix moyen dans le neuf au 30 juin 2022 est de 4 317 € le  m2, soit une hausse de 15 % en un an.

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