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Illustration Progrès/Norbert GRISAY
Elle avait bu trois whiskys avant de prendre son service dans ce restaurant des Rousses. Cela parce qu’elle se sentait harcelée de la part de ses collègues de travail. Mais aussi parce qu’elle avait rendez-vous avec un homme. Et stressée, elle admet fumer du cannabis et boire de l’alcool.
C’est ce qu’elle a expliqué à la barre du tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier où cette serveuse comparaissait ce jeudi 25 août. Elle était poursuivie pour des outrages, insultes, menaces, rébellion et autres violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique.
Deux patrouilles de gendarmes étaient intervenues le 19 mars dernier, vers 23 heures, à la demande du patron et des autres employés qui voyaient bien que leur collègue n’était pas en état d’assurer son service. La serveuse s’en prenait aussi à des clients. L’intervention des forces de l’ordre a été pour le moins épique. Tant dans la salle du restaurant où elle s’est roulée par terre que dans la voiture des gendarmes ou encore à l’hôpital où elle avait été conduite. Insultes, crachats, coups de pied, jet de chaussures sur les militaires…
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Des faits dont, à la barre, la prévenue n’a plus le moindre souvenir. Pour toute explication, elle se place en victime, parle de son enfance difficile, d’un ex-compagnon qui continue de la harceler malgré leur séparation… Elle explique qu’elle fume et boit sous le coup du stress, qu’elle devient agressive.
Depuis cinq ans, elle a étoffé son casier judiciaire de six mentions dont deux violences sur conjoint. Ce qui, selon la procureure, est « très rare, plus de 90 % des violences sur conjoint étant commises par des hommes ».
De discussion sur les faits il n’y aura pas, la difficulté étant de fixer le quantum de la peine qui s’imposait. Et le Ministère public de requérir une peine de prison de 9 mois dont une partie ferme pourrait être aménagée avec le port d’un bracelet électronique. Réquisition suivie par le tribunal et complétée des habituelles obligations de soins, de travail et de paiements : 9 mois de prison dont six assortis d’un sursis probatoire de deux ans.
Les gendarmes agressés recevront chacun 200 euros pour leur préjudice moral.
Selon notre charte éditoriale, l’identité du prévenu, reconnu coupable, est publiée si sa peine est supérieure ou égale à six mois de prison ferme ou 18 mois avec sursis.

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