Publié le 06/06/2021 à 20h03
Cédric Dedieu
«L’idée m’est venue en accompagnant ma petite sœur de cœur choisir sa robe de mariage. » Parfois, les bonnes idées ne tiennent pas à grand-chose. D’un déplacement, d’une rencontre, d’une envie aussi, peuvent naître de jolis projets.
C’est ainsi qu’une après-midi de juillet 2017, Valérie Julliard se déplace avec une amie, dans la banlieue lyonnaise, pour un rendez-vous dans un showroom : « Pour moi, ce type de lieu, c’était un magasin qui fermait ses portes pour une cliente. Mais quand on est arrivées sur place, dans un lotissement, je me suis rendue compte que l’on allait chez quelqu’un, dans une propriété privée. »
« Je me demandais ce que j’allais bien pouvoir lui dire »
Valérie découvre alors un showroom de robes de mariée, aménagé dans une villa, fond d’un couloir de garage. Un peu rudimentaire, mais finalement suffisant pour que son amie trouve son bonheur. Et, surtout, l’expérience fait germer en elle l’idée d’un projet.
« La semaine suivante, j’avais rendez-vous avec mon conseiller Pôle emploi, qui venait d’ailleurs de changer. Je me demandais ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Et en même temps, je pensais au mariage, dans lequel j’étais très impliquée », raconte Valérie.Des robes de mariée à louer

L’entretien arrive donc le lundi suivant. Valérie explique son parcours, ses candidatures spontanées sans résultat. Puis le conseiller lui demande si elle n’a pas une autre idée… « Je lui ai répondu que j’en avais bien une, mais je n’y croyais pas vraiment. Je lui ai finalement expliqué l’histoire du showroom, en précisant que j’avais une pièce à mon domicile qui pouvait l’accueillir, etc. »
Bingo. Le conseiller, par ailleurs spécialisé dans le domaine des autoentrepreneurs, s’intéresse à l’idée. Il se renseigne et découvre que Valérie peut bénéficier d’un soutien de BGE Auvergne (réseau d’accompagnement à la création d’entreprise).
« C’est ainsi que j’ai pu entreprendre une formation, notamment avec Jean-Paul Jouffre, qui a été déterminant dans mon projet. Il m’a beaucoup aidée, motivée, boostée. »
Le projet est donc étudié, décortiqué, évalué dans sa viabilité. Une étude de marché est réalisée.
Parallèlement, Valérie découvre qu’elle a droit, pour se lancer, à une subvention de la part de l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) : 5.000 euros.
« C’était énorme pour moi, ça m’a permis de faire les choses correctement, de décorer, d’agencer mon showroom et d’acquérir mes premières robes. »
« Robes de rêve », showroom de robes de mariée et de soirée, voit officiellement le jour en mai 2018 à Brives-Charensac et démarre son activité quelque mois plus tard. Pour se constituer un stock, Valérie recherche des robes sur divers sites Internet de vente (Leboncoin, etc.) et découvre des histoires de vie parfois surprenantes. « La première robe que j’ai achetée, c’est à une dame qui s’est fait planter deux jours avant son mariage. C’était une belle robe, neuve donc, que la propriétaire m’a bradée car elle ne voulait plus la voir. »Des robes de soirée sont également à louer

Elle ouvre dans la foulée un second showroom dédié cette fois aux robes de soirée, en bénéficiant d’un joli coup de pouce. « J’ai eu l’occasion d’acheter tout un stock (environ 50 robes) à une dame qui s’était lancée dans le même projet que moi, mais qui avait dû arrêter en raison d’un problème de santé. »
L’activité démarre au début avec les robes de soirées, qui sont louées pour des événements privés, des cérémonies, (témoins), mais aussi, plus original, pour des examens. Dans les écoles de coiffure par exemple, les examens comprennent souvent un thème dans lequel un modèle doit se fondre jusque dans les moindres détails (maquillage, vêtements…).
Valérie est en outre contactée par le comité Miss Prestige pour un partenariat à l’occasion de l’élection Miss Prestige Auvergne Pays du Velay 2018 (Emma Gourgaud) à Laussonne. Puis, l’année suivante, là encore pour prêter des robes lors de l’élection de Miss Volcans d’Auvergne à Brioude.
Concernant les robes de mariées, l’année 2020 lui permet d’acquérir un lot important, grâce à une professionnelle du secteur qui cesse son activité à Saint-Étienne.
Aujourd’hui, les deux showrooms comptabilisent une centaine de modèles chacun, disponibles à la location ou à la vente. Et si, malgré ce choix pléthorique, une cliente ne trouve pas son bonheur, Valérie se propose de rechercher par ses propres moyens le modèle, le style et la taille souhaités. « Certaines clientes me demandent également de trouver leurs chaussures, voire leurs accessoires, voile, jarretière, diadème, pochette, etc. »
Dernier développement en date : un petit espace du showroom dédié aux enfants, de 0 à 14-16 ans, pour répondre à des demandes de baptême, demoiselles d’honneur, anniversaire, robes de princesse, etc.
Enfin, en cas de coup de cœur, et si la bonne taille n’est pas disponible, Valérie travaille avec Émilie Roy, créatrice spécialisée dans la conception de robes de mariées sur mesure et retouches de vêtements au Puy-en-Velay, pour réaliser les ajustements nécessaires. 
Plus que jamais, la location d’outils entre particuliers est tendance. Au fil des années, elle est devenue une habitude, voire une nécessité pour un nombre de ménages grandissant.Une multitude d’outils sont proposés à la location.

La pratique de la location entre particuliers fonctionne sur le principe du gagnant/gagnant : le loueur tire un revenu du matériel qu’il a acheté, mais qu’il n’utilise pas « tous les jours ». Le demandeur évite de réaliser l’investissement initial et s’en tire pour une somme modique, uniquement lorsqu’il a besoin de tel ou tel outil. Économiquement et écologiquement, tout le monde y trouve son compte. Grâce au web, il est possible de trouver facilement le matériel recherché. De nombreuses plateformes se sont spécialisées dans la mise en relation des particuliers, à l’image de Kiwiiz, Bricolib, Allovoisins, etc.

Rédiger un contrat  de location

Le principe est simple. Il suffit de créer un compte, puis de publier une annonce concernant l’objet que vous souhaitez louer. Voici un exemple concret : sur le site Kiwiiz, un habitant de Saint-Just-Malmont propose en location un broyeur à végétaux, au tarif de 45 euros/journée. À l’inverse, il est possible de déposer une annonce pour faire part de son besoin : « Recherche une tondeuse thermique sur le secteur de La Chaise-Dieu, pour la journée du samedi 5 juin, au tarif de 35 euros. » Le paiement peut s’effectuer directement sur place au moment de la location, ou en ligne. Souvent, dans ce cas-là, la plateforme ou le site web prend un pourcentage. Afin d’éviter tout litige, il est conseillé, pour le loueur, de rédiger un contrat de location. Et pour le demandeur, de bien vérifier au moment de la location que le matériel fonctionne.
Alors que les premières journées d’été se profilent, les propriétaires de piscines privées ont déjà réalisé leurs premiers plongeons. Pour les autres, il faudra encore attendre quelques jours, à moins d’opter pour la location.
Un bon plan pour bronzer avant l’été.? photo Christelle Besseyre

Le président Macron l’a annoncé le 29 avril dernier. La réouverture des piscines publiques pour tous ne sera pas effective avant le 9 juin prochain, sauf taux d’incidence trop élevé.
Dans l’attente, il est possible de faire trempette, mais dans un bassin privé.
Depuis quelques années, plusieurs sites Internet proposent de recenser, dans chaque département, les propriétaires qui offrent à la location leur piscine.
Selon l’un des précurseurs, la plateforme « Swimmy », il est ainsi possible de gagner plus de 2.000 euros par mois.

Également la location  de leur jacuzzi

En Haute-Loire, le phénomène est encore peu répandu, mais il existe quelques propositions, dans la banlieue du Puy-en-Velay, à Saint-Ferréol-d’Auroure et à Aurec-sur-Loire, par exemple.
Les tarifs vont de 15 à 30 euros par personne pour la réservation d’une demi-journée.
Chaque « bailleur » précise les dimensions et la profondeur du bassin, mais aussi les aménagements extérieurs qu’ils mettent à disposition : transats, tables, chaises, terrasse, etc.
La vue, le vis-à-vis éventuel et le mode de traitement de l’eau font également partie des précisions inscrites dans les annonces.
Dans le même ordre d’idée, certains proposent aussi la location leur jacuzzi. Et si nous n’avons trouvé aucune proposition en Haute-Loire, elles foisonnent pour des locations avec vue imprenable depuis les toits de… Paris.
Cédric Dedieu
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