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Cette organisation du travail innovante est une tentative de réponse au questionnement des salariés sur les conditions de travail en général, et le temps de travail en particulier. Le principe est simple : il s’agit de travailler, si on le souhaite, 35 heures sur 4 jours. Autrement dit, de s’accorder 3 jours de repos sur 7 en condensant son activité sur les 4 jours restants, tout en gagnant le même salaire. L’idée de la semaine de 4 jours a vu le jour en Europe dans les années 1990. En France, elle a été mise en application en 1996 par la loi Robien sur l’aménagement du temps de travail. La mesure a ensuite été abrogée par les lois Aubry, qui ont relancé le principe de la semaine de 5 jours. Pour définir le “jour off”, certaines entreprises laissent leurs salariés choisir entre deux jours (par exemple le mercredi et le vendredi), en organisant un planning de présence pour chaque journée libérée ; d’autres ont choisi le même jour de repos pour l’ensemble des salariés. Les journées de travail s’étalent jusqu’à 9 à 10 heures, avec une pause méridienne d’une heure.
Les avis des salariés sur la semaine de 4 jours sont partagés. Plusieurs études menées dans différentes entreprises semblent démontrer que le concept a plutôt tendance à séduire les travailleurs. Une majorité (56 %) estime en effet qu’ils sont plus performants et qu’ils parviennent mieux à équilibrer vie professionnelle et vie personnelle. Un gain est également observé sur les coûts de transport. D’autres déplorent les inconvénients d’une charge de travail comprimée. La quantité de travail reste la même, et, sauf décision contraire de certaines entreprises, le temps de réunion reste inchangé. Selon les entreprises et les personnes, le stress et la pression peuvent donc être ressentis comme majorés. Dans certaines entreprises, ce bouleversement des habitudes s’accompagne d’une formation sur la “gestion de priorisation des tâches”, pour faciliter la transition.
Le constat des entreprises semble unanime : grâce aux nouveaux modes de travail mis en place pour passer à la semaine de 4 jours, l’employeur s’y retrouve en termes de gain de productivité. Ce dernier reste cependant difficile à évaluer, puisqu’il varie, selon les chiffres recensés, de 5 %… à 40 % ! Ceci dit, selon le secteur et le type d’entreprise, les modifications liées à la réforme peuvent s’avérer contraignantes. Le temps de travail doit être repensé pour optimiser l’ensemble des tâches et des postes. Dans certains cas, les employés doivent devenir polyvalents et apprendre à maîtriser le travail de leurs collègues, afin de pallier leur absence. Les salariés doivent donc réaliser les missions de plusieurs personnes, ce qui augmente la masse de travail à absorber. Les problèmes posés par la semaine des 4 jours sont différents selon le type de structure. Une petite entreprise (de type start-up) aura du mal à jongler avec un effectif faible et une charge de travail importante, et une grande entreprise sera confrontée à un travail colossal pour revoir son organisation.
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