Avant de supporter les Bleus ou votre équipe favorite dans un an, n’hésitez pas à monter dans le « Train de la Coupe du monde» qui vous fait entrer dans quatre univers liés au ballon ovale.
Dès 10 heures du matin, ils sont déjà quelques-uns à attendre que les portes du train s’ouvrent. Ils veulent être là les premiers pour éviter les files d’attente. Finalement, la circulation a été plutôt fluide ce mardi en garde de Montauban pour le premier jour à quai de ce « Train de la Coupe du monde 2023 » qui sillonne l’hexagone jusqu’à fin octobre.
Après Tarbes et avant Carcassonne en fin de semaine, c’est donc à Villebourbon que les wagons font escale pendant deux jours. Deux jours au cours desquels le public et notamment les plus jeunes peuvent s’immerge pleinement dans l’ambiance de ce qui sera le plus grand événement tricolore de l’année prochaine. Et dès que vous êtes sur le quai vous êtes déjà happé par l’événement ; avant même d’entrer dans le wagon vous pouvez jouer pour tenter de gagner deux places pour le match d’ouverture France-Nouvelle Zélande (des places pour France-Japon sont également à gagner, offertes par le Comité départemental de Tarn-et-Garonne, juste à l’entrée de la gare). Si vous avez le nombre exact de pin’s contenus dans un bocal vous êtes presque dans l’avion.
Direction ensuite la première voiture où quelques-uns (pas tous puisque le tour dure sept minutes par personne), sont immergés au Stade de France avec un casque de réalité virtuelle, presque au milieu des joueurs. Un peu plus loin, adultes et plus jeunes peuvent même s’exercer au joug ; serez-vous celui qui battra le record ? À ce petit jeu les plus jeunes ne sont pas les plus récalcitrants sous le regard amusé des parents. Des jeunes, il y en avait beaucoup ce mardi. Juste avant la reprise de l’école, quoi de mieux que de passer un moment au milieu de ce qui se fait de mieux en matière rugbystique. À chaque étape les visiteurs sont guidés et accompagnés pour une équipe de fins connaisseurs de la chose ovale. Rien ou presque ne leur échappe des questions parfois très pointues des visiteurs.
Parmi eux, la fine fleur du rugby départemental est évidemment au rendez-vous, en famille, ou invité par Michel Ruamps, le président du Comité de Tarn-et-Garonne : « Le rugby est comme toujours une affaire collective. Il était important pour nous d’associer les clubs à cet événement. La Coupe du monde, c’est l’affaire de tous et nous nous associons pleinement à ce rendez-vous planétaire ».
Un peu plus loin, trois joueurs de l’USM sont aussi de la fête : Dan Malafosse, Lucas Poirson, et Victor Laval. Eux aussi ne ratent pas une miette de ce qui est proposé et n’hésitent pas à pousser l’octave en pressant le bouton des différents hymnes que nous pourrons entendre. Les plus jeunes essaient aussi de reconnaître les autographes sur les maillots des équipes nationales de la dernière édition au Japon, ou tenter de répondre aux différentes questions. Par exemple quel est le plus gros écart de points réalisé par une équipe en Coupe du monde ? Vous trouverez la réponse dans l’un des wagons. Avant de quitter le train, la cerise sur le gâteau que tout le monde attend, avec la présentation derrière une vitre sécurisée du vrai Trophée Webb-Ellis, celui soulevé par les capitaines des équipes gagnantes (une deuxième existe, donné aux vainqueurs). Un par un, jeune ou moins jeune, une dernière petite photo pour la route ne fait pas de mal…
Responsable au GIP (Groupe d’intérêt public, consortium qui organise ce train) Cédric Coll ne rate aucune miette, téléphone en main, de la journée. L’ancien joueur qui ne peut être que ravi de retrouver la cité d’Ingres : « Je suis évidemment ravi de cette étape.Je retrouve Michel Ambal qui est venu me chercher pour jouer au MTG puis à l’USM (sourire). C’est un vrai bonheur. Montauban est une ville de rugby ; je le sais puisque j’habitais porte du Moustier. J’étais déjà revenu à Montauban en tant que joueur de Colomiers mais je ne rate jamais une occasion de revenir ici voir des amis, c’est clair. Sylvain Jonnet est passé, et d’autres têtes familières seront les bienvenues (sourire) ». Au-delà du plaisir de revenir à Montauban, Cédric Coll ne peut que se réjouir du succès de l’opération : « C’est un gros succès populaire. C’est l’occasion d’aller à la rencontre de la population et des comités départementaux. C’est une belle mise en bouche car ce train est un véritable musée itinérant très bien aménagé. C’est très famille. A chaque étape le succès est au rendez-vous ; nous avons fait un très beau démarrage en Occitanie, à Tarbes, Montauban s’annonce aussi très bien. Cela dépend également du bassin de population. On a vu avec la billetterie que la Coupe du monde chez nous est un événement très attendu ; il y a eu pas mal de déçus même si une prochaine phase avec des places à l’unité va être lancée. Encore plus en Occitanie qu’ailleurs, la Coupe du monde de rugby est au cœur des préoccupations ».
La. L.
Le train est encore présent en gare de Montauban ce mercredi, de 10h30 à 15 heures. Accès gratuit et illimité mais attention à l’attente et au stationnement autour de la gare.
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la coupe du monde de la honte ! en plein dérèglement climatique , dans le désert des stades climatisés ,des ouvriers en semi esclavage pour satisfaire les plaisirs des afficionados footeux ; tout ceci devrait être boycotté mais ,l'appât du gain est trop fort chez les joueurs et leurs dirigeants , ce doit être aux supporters (s'ils leur reste un peu d'humanité et d'intelligence ) de boycotter cette coupe du monde de la honte; pour qu'un tel mouvement soit crédible c'est au porte monnaie qu'il faut frapper : pas de spectateurs , pas de fric
Tu parles du foot, tu es à côté de la plaque .
bof!!!