Publié le 27/04/2022 à 09h30
Julien Pépinot
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Les élections législatives se tiennent dans sept semaines, les 12 et 19 juin. Et d’ici moins d’un mois, entre les 16 et 20 mai, l’ensemble des prétendants à la députation dans l’Yonne devront se faire connaître.
Un calendrier serré qui laisse augurer de déclarations officielles en série dans les jours à venir. Certains se préparent depuis des semaines, tandis que d’autres mènent des dernières tractations.
Les Marcheurs doivent s’entendre pour placer les meilleurs candidats afin de s’assurer une majorité après la réélection dimanche d’Emmanuel Macron. Dans la troisième circonscription, la sortante Michèle Crouzet compte défendre son bilan. Mais la MoDem se trouve concurrencée au centre par la première représentante se revendiquant d’Horizons dans l’Yonne en la personne de l’adjointe sénonaise Véronique Frantz, qui se dit prête à partir en campagne.
La situation reste plus incertaine dans les deux autres, où plusieurs proches de la majorité présidentielle semblent vouloir tenter leur chance : la conseillère départementale Irène Eulriet (DVD) et le LREM Victor Albrecht dans la première circonscription, ou encore le maire de Seignelay Thierry Corniot (SE) dans la deuxième.
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Le Rassemblement national ambitionne de se présenter partout pour confirmer ses 51,59 % réalisés dans le département. Si le chef de file régional Julien Odoul semble tout désigné pour tenter de conquérir le Sénonais, il reste à trouver ceux qui pourraient se présenter ailleurs. Lors de la soirée électorale de second tour en préfecture, les noms de Pascal Blaise (Auxerrois-Puisaye) et de la conseillère régionale Audrey Lopez (Avallonnais-Tonnerrois) circulaient.
Du côté de la droite, il fait dorénavant peu de doute sur une candidature du LR Guillaume Larrivé (première circonscription) et de l’UDI André Villiers (deuxième). Dans un mouvement assez similaire, les parlementaires sortants pourraient s’inscrire dans une démarche de soutien à une possible majorité reconduite, le premier multipliant les appels du pied à la Macronie tandis que le second semble se rapprocher du mouvement fondé par Édouard Philippe. Dans la troisième circonscription, le maire de Saint-Clément Gilles Pirman doit défendre les couleurs des Républicains.
La France insoumise souhaite aussi capitaliser sur le bon score du premier tour en présentant des concurrents partout. Cela se fera-t-il en lien avec les communistes, les écologistes voire les socialistes à travers une “Union populaire” ? Jérôme Thiriet (LFI) évoquait dimanche une réunion début mai pour préciser la stratégie icaunaise.
Rien ne transparaît encore du côté de Reconquête !, le parti d’Éric Zemmour arrivé quatrième le 10 avril. Mais ses responsables peuvent compter sur les 7,33 % de voix obtenus à l’issue de leur première campagne dans un département penchant dorénavant à l’extrême droite.
Au-delà des principales forces politiques françaises, des mouvements moins connus devraient se lancer pour faire porter leurs idées. À l’image du parti animaliste, qui annonce une candidature dans la première circonscription.
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Julien Pépinot
julien.pepinot@centrefrance.com


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