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Début février, Franck Revest, président du comité d’intérêt local de la Bayorre, a été élu à la tête du groupement des CIL de la ville. Un nouveau visage pour apporter un nouveau souffle.
Nouveau président du groupement des comités d’intérêt local de la ville, Franck Revest commence à prendre ses marques ainsi que son bureau (Le bureau : Franck Revest, président ; Pascal Janier (Godillot), Pierre Peytavin (Giens), vice-présidents ; Michel Iannolo, trésorier ; Gersende Ricci (Olbius Riquier), secrétaire.,ndlr).
À la tête du Domaine de l’Aufrène avec sa compagne, de l’association caritative Le collectif de l’Aufrène, mais aussi président du CIL de la Bayorre, Franck Revest est un homme aux multiples casquettes. “Curieux”, il a “besoin de savoir d’où il vient, où il va, ce qu’on fait et pourquoi”. Il a donc accepté de rajouter une corde à son arc et explique son choix.
Pourquoi cette nouvelle casquette?
C’est venu un peu naturellement et de façon précipitée. Lorsque le bureau du groupement a démissionné, on était un peu dans l’attentisme. Avec Pascal [Janier, président du CIL Godillot] on s’est dit que si personne n’y allait, on pourrait tenter quelque chose pour essayer de regrouper, d’apporter un regard différent. Il n’y avait pas beaucoup de candidats… Cette association de personnalités différentes apporte quelque chose qui est intéressant. L’objectif est que les gens puissent se parler, être à l’écoute. La position du groupement est transversale. On a chacun nos CIL et le but est que le lien puisse se faire sur des projets qui touchent au moins deux ou trois CIL pour avoir un regard différent et être force de proposition.
Quel regard justement portez-vous sur le travail de votre prédécesseure Colette Richard?
J’adore Colette, je pense qu’elle a fait des choses pendant des années que je ne serais pas capable de faire. J’ai beaucoup d’humilité car je suis convaincu qu’on est plus fort ensemble que tout seul, c’est ce qui nous anime. On a des visions différentes, des points de vue différents et c’est la somme de tout ça qui fait que, parfois, il peut y avoir des choses positives à sortir.
Comment voyez-vous votre rôle et celui du groupement?
On est dans les prémisces, dans la volonté d’essayer de faire. Avec, toujours, la finalité d’être efficace dans quelque chose qui intéresse toute une partie de la population. Le but est de trouver des idées communes. Les problématiques sont connues. L’insécurité, l’incivilité, les nuisances sonores, l’environnement, parfois le stationnement… Globalement, ce sont des termes récurrents qu’on retrouve partout.
Quel rapport entretenez-vous avec les CIL absents du groupement? Comment les faire venir ou revenir?
On essaye de leur apporter de l’information. On a envoyé un appel de cotisation, un mail pour dire que l’équipe a changé, que ce serait bien qu’on soit plus nombreux, qu’on puisse se rencontrer, échanger. On n’a pas la science infuse, on est à l’écoute.
Les retours sont-ils bons? Et vos relations avec la mairie?
J’ai des bons retours des CIL et du maire. L’objectif du groupement n’est pas de dire si on est pour ou contre mais d’essayer de composer avec tous les interlocuteurs qu’on a face à nous. De faire évoluer les choses, pas toujours dans le sens ou on les a imaginées, car on n’a pas toujours raison et, surtout, on ne tient pas les cordons de la bourse… Il y a des enjeux, de société, environnementaux, nous, on est simplement une partie de cette consultation, mais on n’est pas les seuls.
Faire avancer les choses sur quels sujets?
On n’en est qu’au début, mais on a porté des remarques et des propositions sur l’enquête publique sur le Sealine. Le CIL Godillot et Gambetta ont eu rendez-vous avec le maire pour les travaux du centre-ville. C’est bien qu’on puisse faire partie de cet avis consultatif. On va aussi s’intéresser à ce qu’on peut apporter à l’enquête publique sur le PLU, le SCOT. Toujours dans l’intérêt des Hyérois. Si jamais on dit quelque chose d’intéressant, le but est que ce soit repris. Être contre tout n’est pas l’objectif…
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