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Glisse douce, bistronomie, bien-être ciblé, hôtellerie confidentielle et rencontres au sommet… Cette année encore, la montagne se réinvente.
Temps de lecture : 16 min
En constante augmentation depuis dix ans, la pratique du ski de fond s’est encore accélérée l’an passé, avec, en Haute-Savoie, 50 % de Nordic Pass supplémentaires vendus à la journée par rapport à la saison 2019-2020. Une tendance lourde expliquée par une crise sanitaire qui avait privé les stations de remontées mécaniques et par un contexte de plus en plus favorable aux glisses douces et respectueuses de l’environnement. Le ski nordique offre aussi un double avantage : se faire plaisir rapidement quand on débute et réunir toutes les générations autour d’une activité accessible.
Les jeunes en particulier se laissent gagner par le caractère sportif et récréatif du biathlon, qui combine, comme aux Saisies – la Mecque de la pratique -, ski de fond et tir à la carabine (laser, à plomb ou 22 long rifle). Forts des 120 kilomètres de pistes de la station, les plus chevronnés se frottent au chrono des championnes olympiques Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon avec deux parcours de choix. Alors que le ski alpin nocturne disparaît pour des raisons énergétiques, le ski de fond prolonge la magie avec les rondes qui se développent dans plusieurs stations de Haute-Savoie, du mardi au vendredi soir, et jusqu’en Haute-Maurienne Vanoise, entre Aussois et Val-Cenis, où, une fois par mois, on redécouvre à la lampe frontale la nature silencieuse du domaine du Monolithe.
Des espaces panoramiques et ensoleillés aux parcours intimistes en forêt, Font-Romeu, dans les Pyrénées, déroule à son tour plus de 110 kilomètres de pistes et s’est associé avec sa voisine, le domaine de la Loze, pour proposer un même domaine. À Pralognan-la-Vanoise, l’ESF inaugure des stages de quatre, cinq ou six demi-journées thématiques pour s’initier ou se perfectionner. Et, tandis que la petite station de Crévoux, sur les hauteurs du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes, inaugure son Jardin des neiges nordique (ateliers, jeux et balades à ski à partir de 5 ans), le domaine voisin de la Draye a ressuscité tout un espace nordique abandonné depuis quinze ans pour y faire cohabiter ski de fond, raquettes et chiens de traîneau. Un signe qui ne trompe pas sur l’engouement pour la pratique ? Le domaine nordique de Méribel devient payant cette année (8 € la journée).
lessaisies.com font-romeu.fr
haute-maurienne-vanoise.com
crevoux.fr serreponcon.com
169 € les 6 demi-journées (forfait et matériel non inclus).  esfpralognan.fr

  • Hommages aux traditions alpines : les papiers découpés d’Alice Passaquin-Marullaz, à Morzine…
  • … les assiettes délicieusement régressives de Stéphane Jégo, à La Table de Madame, à Courchevel.

Cet hiver, la montagne s’anime d’un souffle nouveau : l’expérience d’une nuit « loin de tout ». Les effets des confinements successifs ont changé l’approche des vacances : en s’isolant de la pollution visuelle et sonore le temps d’une soirée, on s’offre un petit bout d’éternité, on sort de sa zone de confort et on se rapproche au plus près de la nature. C’est aussi l’opportunité de se retrouver à deux ou en famille le temps d’une immersion inédite, voire complètement insolite. La plupart des stations rivalisent d’ailleurs d’initiatives dans le domaine.
Dans l’esprit d’une virée comme au temps des trappeurs, le Queyras, dans les Hautes-Alpes, a concocté une randonnée sur deux jours en peaux de phoque, avec une nuit en lavvu, l’authentique tente scandinave. Toujours dans les Hautes-Alpes, entre les Écrins, la vallée de la Clarée et le Queyras, Christophe, accompagnateur en montagne, propose un séjour immersif dans les vallées fréquentées par les loups et les hommes qui en connaissent tous les secrets. Aux Sept Laux, on part en raquettes à la découverte de la faune du massif de Belledonne, pour arriver jusqu’au petit refuge du Habert d’Aiguebelle, où l’on déguste une vraie matouille, à base de tome.
À Valfréjus, en Savoie, c’est sur le plus haut point du domaine skiable que l’on s’endort dans l’un des deux pods, petites cabanes de bois équipées d’un bain finlandais, avec un panorama à 360 degrés sur le mont Blanc, le mont Thabor, le massif des Écrins et le glacier de la Vanoise. Autre nuit insolite et romantique : dans une bulle douillette posée au bout d’un chemin de lauzes, à Saint-Lary, dans les Hautes-Pyrénées, avec, au programme, observation de la voûte céleste, jacuzzi et petit déjeuner in situ. En famille, direction le plateau de Rocherousse, à Orcières, dans les Hautes-Alpes, pour une aventure polaire : après une randonnée accompagnée, le dîner est servi sous les étoiles en compagnie de professionnels du ciel avant de refermer la porte de son igloo. Igloo que l’on apprendra à construire tout en s’initiant aux rudiments du bivouac hivernal dans les montagnes du Chablais, en Haute-Savoie, grâce à Sébastien, spécialiste des régions polaires.
Enfin, Courchevel, en Savoie, cache bien son jeu avec le refuge des Lacs-Merlet, ouvert mais non gardé, dans la vallée ultrapréservée des Avals. Quant à Dormillouse, hameau de chalets perché à 1 700 mètres d’altitude, au cœur du parc des Écrins, il ne se visite qu’à pied. Dans ce lieu chargé d’histoire qui a servi de refuge aux Vaudois fuyant les persécutions, Sarah et Paul reçoivent dans l’ancienne école communale, réhabilitée avec soin.
Rando à peaux de phoque et nuit en lavvu, à partir de 67 €/pers., tout inclus.  queyras-mountain-guides.com
À pas de loup, 290 € les 2 jours tout inclus.  randonnee-hautesalpes.com
Rando dans le massif de Belledonne, 68 €/pers., nuit, dîner et petit déjeuner inclus.  les7 laux.com
Nuit en pod, Valfréjus, à partir de 200 € pour 2 pers., dîner et petit déjeuner inclus, 07.82.97.88.98. 
Nuit en bulle, Saint-Lary, à partir de 190 €.  saintlary.com
Soirée polaire, Orcières, à partir de 110 €/pers. tout inclus.  alpi-traineau.com
Soirée L’Appel de la forêt dans le Chablais, à partir de 195 €.  alpesduleman.com/l-appel-de-la-foret-nuitee-en-igloo.html
Demi-journée guidée (435 €/pers.) et nuit au refuge des Lacs-Merlet (15 €/pers.).  guides-courchevel.com
Nuit au gîte de l’École, 55 €/adulte et 45€/enfant.  dormillouse.fr

La Ferme des bisons, dans le massif de l’Oisans.
La station des Saisies déroule 120 kilomètres de pistes de ski de fond entre crêtes et forêts.

Si le succès des résidences ne s’est jamais démenti auprès des familles, il touche désormais un autre public : exigeant, parfois très esthète, qui ne se laisse plus seulement convaincre par le budget mais plutôt par l’envie de vivre « comme chez soi », d’échapper au dress code et aux contraintes horaires, sans renoncer ni à l’emplacement, ni à la décoration, ni aux prestations (piscine, spa…), ni aux services (avec, par exemple, frigo garni ou forfaits et matériel de ski mis à disposition dans les casiers à l’arrivée).
Preuve de cette tendance : la toute nouvelle identité de MMV, qui accompagne sa montée en gamme avec un parc progressivement rénové selon les codes contemporains de l’hôtellerie « art de vivre » et doté d’une dimension « club » : spas signés Cinq Mondes, programmes zen, fitness avec Lucile Woodward (connue pour sa participation à l’émission Les Maternelles sur France 5), spectacles, garderie et activités de l’âge de 12 mois jusqu’à l’adolescence, accompagnement des enfants au cours de ski… Même direction chez Odalys avec l’inauguration d’une résidence prestige à l’Alpe-d’Huez, équipée d’un club enfants, d’une table bistronomique, d’un service boulangerie (livraison chaque matin à la réception sur demande), d’une boutique de matériel de ski et du check-in en ligne pour gagner du temps.
Chez Alpine Collection, on pousse l’expérience de séjour « incarné », grâce à des appartements tous différents, propriétés de particuliers qui ont travaillé la décoration avec les architectes d’intérieur maison, avec la possibilité de faire venir un chef pour une soirée ou plus et, comme pour la résidence Les Gets, avec deux restaurants – un italien festif, une belle brasserie – au pied du bâtiment. Enfin, chez Terrésens, aux salles de jeux et espaces bien-être complets (piscine chauffée, jacuzzi, hammam, salles de soin) s’ajoute désormais une nouvelle convivialité grâce à des parties communes conçues comme des lieux de vie, autour notamment d’un bar à tapas.
À partir de 952 € la semaine pour 4 pers. à la résidence-club L’Étoile des Sybelles-Le Corbier.  mmv.fr
À partir de 1 269 € la semaine pour 4 pers. à L’Éclose, à l’Alpe-d’Huez.  odalys-vacances.com
À partir de 1 180 € la semaine pour 4 pers. à la résidence Kinabalu, Les Gets.  alpine-collection.fr
Terrésens, à partir de 544 € la semaine pour 4 pers. au Cristal Lodge à Serre-Chevalier.  terresens.com

  • Les Fermes de Marie, pionnier du bien-être à Megève.
  • Base Kamp by Aïnata, un libanais bistronomique à Courchevel.
  • Cœur de Megève, une table généreuse et cosy.

Pour les mordus de montagne, les pistes ne sont plus qu’un dépaysement parmi d’autres. Les vacanciers s’intéressent désormais au territoire et à ceux qui l’incarnent. Écourter la journée de ski pour aller découvrir un métier inconnu, un mode de vie extrême, c’est s’enrichir et se créer des souvenirs forts. Et, à voir le nombre croissant d’artisans qui s’installent sur les massifs alpins, c’est toute une économie locale qui gagne en diversité. Le massif de l’Oisans est un cas d’école avec sa Route des savoir-faire. Outre les grands classiques – laiteries, brasseries… -, on découvre une ferme de bisons, on partage les cueillettes de Maline, on rencontre l’écrivaine Chrystelle Chassagne ou encore un restaurateur de vélos vintage, Laurent Ametller.
Du côté des Écrins, on peut remonter le temps avec Lucile Bou, dont l’atelier de vannerie nous rappelle qu’avant le plastique tout était en osier. La région esaussi connue pour les conceptions d’Antoine Olivi, installé à Vallouise, qui fabrique des couteaux uniques, forgés au charbon de bois, avec l’acier des télésièges. Autre massif très culturel : celui de la Chartreuse et ses 24 étapes, dont le monastère, où les moines distillent depuis quatre siècles le célèbre alcool selon une recette tenue secrète. La cave à liqueurs la plus longue du monde se visite à une vingtaine de kilomètres de là, à Voiron.
Parmi le vivier de (jeunes) talents qui s’installent dans le Vercors, Laura et Nicolas proposent à Autrans-Méaudre une cosmétique 100 % bio et ultraconcentrée en actifs cueillis dans les forêts locales, Vercuma. Quant au Chamoniard Christophe Cabrol, il a fait de la cordonnerie alpine sa spécialité, au point que tous les guides lui confient leurs chaussons d’escalade. Sylvain Dixneuf a concrétisé son rêve de gosse dans la vallée des Belleville en fabriquant des couteaux dans les bois les plus nobles. Certains – de véritables œuvres d’art – se vendent auprès de collectionneurs du monde entier.
En Savoie toujours, à Valmorel, l’ébéniste Samuel Ledanois conçoit des skis entièrement personnalisables, à partir du bois local, tandis qu’en Haute-Savoie, à Morzine, Alice Passaquin-Marullaz communique sa passion pour la tradition du papier découpé, art populaire suisse. Enfin, terminons par une note sucrée avec Le Plantivore, le roi des élixirs, tisanes et confitures du Queyras. Sa dernière création : le sirop au foin, issu d’une prairie fleurie bio.
Ferme des bisons de l’Oisans.  bisons-oisans.fr
Les Cueillettes de Maline.  auris-en-oisans.fr
Chrystelle Chassagne.  bourgdoisans.com
Labicicletta.fr.  oisans.com
Atelier de vannerie Lucile Bou.  vanneriedelameije.fr
Antoine Olivi, coutelier, 06.65.56.71.48. 
Musée et monastère de la Grande-Chartreuse.  musee-grande-chartreuse.fr
Cosmétiques Vercuma.  vercuma.com
La Cordo d’en haut, 04.56.17.98.97. 
Les couteaux de Sylvain Dixneuf.  lo-coutelier.com
Les skis de Samuel Ledanois.  samski.fr
Les Petits Papiers d’Alice, 06.84.18.61.07. 
Le Plantivore.  boutique.plantivore.fr

  • La chapelle Notre-Dame du Charmaix, à Valfréjus.
  • La chapelle Saint-Michel, construite sur un îlot du lac de Serre-Ponçon : la montagne est riche, aussi, en patrimoine culturel.

Si, en matière d’hébergements, la montagne a ces dernières années largement lorgné du côté du luxe, voire de l’ultraluxe, l’hôtellerie « accessible » se réinvente peu à peu avec la rénovation ou la création de 3-étoiles de charme ou de « petits » 4-étoiles à l’architecture intérieure léchée. La différence ? Un service et des prestations plus modestes, souvent compensés par la convivialité. En témoignent le renouveau de l’hôtel Le Val d’Isère, un 3-étoiles qui privilégie l’atmosphère d’une maison de famille, avec des viandes à partager devant la cheminée… Mais aussi celui de l’Adray Télébar à Méribel, revu et corrigé il y a deux ans, et adoubé par tous pour l’esprit « sans chichi s » qu’insuffle son propriétaire Fabrice Bonnet, une figure de la station.
Dans le village authentique des Brévières, à Tignes, le groupe Les Étincelles joue la carte intimiste avec l’inauguration d’un boutique-hôtel 4 étoiles douillet, le Tetras Lodge, à l’opposé de l’ambiance tout schuss de la station. Même souci de confidentialité à Termignon, dans la Vanoise, pour l’hôtel-auberge L’Outa, repris par un jeune couple à la sensibilité créative.
À l’inverse, Les Ménuires lancent Higalik, un 4-étoiles « skis aux pieds », pensé pour les vacances en tribu (chambres pour 2, 3, 4, 5 ou 6 personnes), à la manière du RockyPop, à Flaine – très confort – mais avec une esthétique plus contemporaine et haut de gamme. Pour les prestations, rien n’a été négligé : salle de jeux animée tous les jours, goûter maison, épicerie de produits locaux et spa Sothys. Même bonne surprise avec la découverte du Mercure Arc 1800, ouvert l’an dernier en 4-étoiles, qui offre un excellent rapport qualité-prix pour l’une des plus belles vues sur le domaine Paradiski, des chambres spacieuses, un spa et un petit déjeuner qui n’a rien à envier à celui d’un hôtel de luxe.
Toujours aux Arcs, mais au village 1600, l’hôtel mythique La Cachette, emblématique du style Charlotte Perriand, rouvre ses portes cette saison en 4-étoiles et non en 3 comme initialement prévu, mais conserve là encore une grille de tarifs très compétitifs. À l’instar de l’Hôtel des Trois-Vallées, à Val-Thorens, qui s’est offert un lifting complet tout en préservant son positionnement 4-étoiles à petit prix vu son emplacement idéal sur le front de neige.
À partir de 250 € la nuit.  hotel-valdisere.com
À partir de 349 € la nuit.  telebar-hotel.com
À partir de 231 € la nuit.  tetraslodge.com
À partir de 80 € la nuit.  hotel-outa.com
À partir de 149 € la nuit.  higalik-hotel.com
À partir de 140 € la nuit.  rockypop.com
À partir de 197 € la nuit.  all.accor.com
À partir de 173 € la nuit.  lacachette-lesarcs.com
À partir de 144 € la nuit.  hotel3 vallees.com

  • Pralognan-la-Vanoise…
  • … et Arc 1800 (ici, l’hôtel Mercure) : à quelques vallées de distance, deux façons de se fondre dans l’environnement.

En marge des traditionnels restos de fondues et des tables très en vogue tout droit descendues de la capitale, c’est une bistronomie sincère qui gagne chaque année du terrain dans les stations. En premier lieu, celle de chefs alpins qui signent une cuisine personnelle et en circuit court, offrant un nouveau souffle à l’après-ski, désormais épicurien. Parmi eux, le jeune Benjamin Vakanas, qui reprend cet hiver le piano de l’hôtel Cœur de Megève. Dans l’assiette, des plats généreux autour des champignons, du gibier, des escargots…
Même démarche avec L’Épicerie des fermes, dans laquelle la famille Sibuet – à qui l’on doit quelques hôtels bien connus à Megève, dont les fameuses Fermes de Marie – propose à emporter ses terrines, pâtés en croûte, coquillettes aux truffes et autres blanquettes. À La Rosière, ce sont deux jeunes passionnés qui inaugurent Le Terroir des vignobles, une cuisine bistrotière très soignée, avec une partie du restaurant dédiée au bar à vins avec planches à partager. Preuve que la bistronomie n’est pas une question de budget mais bien de contexte – après l’effort, le réconfort -, l’Hôtel Grandes-Rousses à l’Alpe-d’Huez a peut-être gagné sa cinquième étoile, mais, à La Ferme d’Hubert, le nouveau chef choisit de pousser la ruralité, avec une cuisine flexitarienne organisée autour des provenances, dans un rayon de kilomètres restreint.
À Val-d’Isère, tandis que l’ancien chef étoilé Nicolas Sale vient sophistiquer un peu la carte de La Fruitière (La Folie douce), c’est un carton plein pour les chefs étoilés Benoît Vidal (L’Atelier d’Edmond) et Antoine Gras (Les Barmes de l’Ours), qui proposent chacun une table bis à la cuisine du marché inspirée. Dans un registre différent, festif et décomplexé, le chef parisien Juan Arbelaez installe à Tignes son Barzuto, ses cuissons à la braise et ses ceviches.
Même à Courchevel, il souffle un vent de partage et de Méditerranée avec l’hôtel K2 Altitude, qui inaugure deux tables libanaises – dont une bistronomique, Base Kamp by Aïnata – travaillées avec Alan Geaam, le chef star de cette cuisine. Non content de sortir la station de son carcan gastronomique, Stéphane Jego, de L’Ami Jean, à Paris, hisse son univers canaille à La Sivolière. Et ne boude pas le plaisir qu’il trouve à faire travailler le meilleur des producteurs de la Tarentaise : « Le but n’est pas de signer une carte, mais de rester fidèle à ce qui fait le succès de L’Ami Jean depuis vingt ans : des bons produits et de la convivialité. »
Cœur de Megève, 75 € env. à la carte.  coeurdemegeve.com
L’Épicerie des fermes, 32 € les coquillettes à la truffe pour 2 pers.  epiceriedesfermes.com
Le Terroir des vignobles, 46 € le menu dégustation. 
La Ferme d’Hubert, Hôtel Grandes Rousses, 45 € env. à la carte.  hotelgrandesrousses.com
La Fruitière, 60 € env. à la carte.  lafoliedouce.com
Le Bistrot gourmand, L’Atelier d’Edmond, 36 € le menu.  atelier-edmond.com
La Rôtisserie des Barmes de l’Ours, 70 € env. à la carte.  hotellesbarmes.com
Barzuto, hôtel Ynicio, 65 € env. à la carte.  ynicio.com
Base Kamp by Aïnata, au K2, 80 € env. à la carte.  lek2 altitude.com
La Table de Madame, La Sivolière, 80 € env. à la carte.  hotel-la-sivoliere.com

Immersion « into the wild » à Samoëns. Les confinements ont eu un impact sur les envies de vacances : désormais, beaucoup cherchent à s’isoler de toute forme de pollution.

Si l’approche du bien-être en montagne est devenue globale – yoga et méditation en pleine nature font partie du séjour -, l’offre spa n’en finit pas de s’affiner et de s’inscrire dans son environnement. Pionnier en la matière, le groupe Sibuet s’enorgueillit depuis plus de trente ans, dans son hôtel Les Fermes de Marie, d’un spa Pure Altitude de 1 000 mètres carrés destiné aux soins et à la remise en forme, qui a largement contribué à promouvoir des retraites alliant bien-être, vitalité (avec la marche en pleine conscience, par exemple) et alimentation équilibrée.
Même démarche avant l’heure pour Deep Nature, qui cible la reminéralisation grâce à des soins aux actifs concentrés et à un site de référence aux Houches doté d’une vue imprenable sur le mont Blanc. Cette année, c’est l’Hôtel Grandes Rousses, à l’Alpe-d’Huez, qui inaugure un rituel exclusif, l’Alpinothérapie, conjuguant les bienfaits du cuivre et de la cosmétologie minérale moléculaire à base de pierres semi-précieuses, afin de chasser les toxines et de combattre la fatigue.
À Méribel, Le Coucou associe cet hiver à son spa Tata Harper la routine d’Aime, spécialiste des probiotiques. Un rendez-vous avec Mathilde Lacombe, la fondatrice de cette société, peut même être organisé afin de mettre en place une cure de trois jours sur mesure. À Méribel toujours, la nouvelle résidence très haut de gamme Antarès a privilégié une approche quasi clinique du soin, en fonction des attentes – esthétique, antistress, énergisante… – et avec l’expertise pointue de Biologique Recherche. Sur trois, sept ou quatorze jours, on profite d’un cadre ressourçant pour répondre à une problématique ou remettre les compteurs à zéro après un bilan de santé.
Pas de cosmétologie de luxe en revanche pour le spa de l’Auberge des Glières, sur les hauteurs du lac d’Annecy, mais du local et rien que du local avec le sureau noir des Alpes, le lin alpin, l’edelweiss et les cristaux de roche pour assouplir les muscles, réduire inflammations et rougeurs de la peau… Une carte de soins courte qui va droit au but.
Enfin, le tout nouveau Club Med, bientôt inauguré à Tignes, avec sa plus grande piscine dans les Alpes – 25 mètres face aux sommets -, sa Yoga School by Heberson, son équipement fitness pour augmenter la capacité respiratoire et son espace minéral spectaculaire, confirme sans conteste cette tendance forte et « pointue » du bien-être à la montagne.
À partir de 70 € le soin Éclat de givre, spa Pure Altitude, Les Fermes de Marie.  fermesdemarie.com
À partir de 49 € le massage signature, spa Deep Nature.  deepnature.fr
95 € la découverte d’Alpinothérapie, spa des Alpes, Hôtel Grandes Rousses.  hotelgrandesrousses.com
À partir de 195 € le soin de 1 heure, spa Tata Harper, Le Coucou.  lecoucoumeribel.com
À partir de 520 € la cure, spa Antarès.  antares-meribel.com
70 € le soin Mont-Blanc, spa L’Edelweiss, Auberge des Glières.  aubergedesglieres.fr
À partir de 2 930 € (base 2 pers.) la semaine au Club Med de Tignes, tout inclus (y compris les cours de yoga et l’accès à la piscine et à l’espace bien-être).  clubmed.fr

Le Tetras Lodge, un 4-étoiles douillet à Tignes.

L’industrie du grand air est gaspilleuse de ressources. Conscients de leur impact sur l’environnement, les acteurs de la filière sortent le grand jeu. Le label néo-zélandais Kathmandu, en pleine phase d’implantation européenne, a choisi le concept-store parisien L’Éclaireur, réputé pour les innovations matières, pour présenter la NXT-Level, une doudoune censée être biodégradable en moins de cinq ans, enfouie dans la terre, contre une centaine d’années pour un modèle classique.
De son côté, l’espagnol Buff, inventeur du tour de cou multifonction, dégaine un modèle à base de microfibres de polyester provenant de bouteilles en plastique recyclées. Le fabricant italien Tecnica, spécialiste de la chaussure de ski, poursuit son programme Recycle Your Boots, initié l’an passé, qui a permis de recycler 5 000 paires de chaussures de ski usagées de toutes marques. L’objectif pour 2026, fixé à 30 000 unités, vise une réduction de 40 % de l’empreinte environnementale de Tecnica, selon les calculs de l’agence italienne Cesqa.
Ces deux dernières années ont concrétisé l’avènement de la seconde main. Les amateurs de sport, sensibles à l’écologie, ont désormais Barooders, plateforme de revente d’équipements de sports d’extérieur propice aux bonnes affaires.
kathmanduoutdoor.fr 
buff.com 
Recycle Your Boots.  blizzard-tecnica.com
barooders.com
Consultez notre dossier : Spécial Montagne
Mathis Decroux – Sam Ingles – TABLE DE MADAME – MARTELET Christian / hemis.fr (x2) – Sophie Brunelle – Fou d’images Jerome Morin – COEUR DE MEGEVE/Vincent Leroux – FERMES DE MARIE – JACQUES Pierre / hemis.fr – GUIZIOU Franck / hemis.fr – LANSARD Gilles / Hemis.fr – HOTEL MERCURE – TETRAS LODGE
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J ai skié pratiquement tous les massifs de la planète en randonnée ou hélicoptères … (sauf alaska) … mais le ski de fond non merci
Pardon, mais le ski de fond, du footing sur des planches, c’est comme la course à pied, la natation, le vélo, la gym, la muscu, l’aviron et tout ce genre de trucs bien chiants : c’est excellent pour la santé et pour le corps, on se vraiment bien après, mais pendant, on en bave. On ne peut pas dire ce soit aussi agréable que les sports de glisse ou les sports-jeu, par exemple avec des balles ou des ballons. Et on peut faire autant de sport en prenant du plaisir, mais il faut une certaine technique alors que les sports gavants n’en demandent presque aucune.
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