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Grenoble et son agglomération
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Mon beau village 2022
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Autrefois, on l’appelait Sainte-Marie-des-Déserts. Pas très engageant. Désormais connu sous le nom de Notre-Dame-de-Bellecombe, le lieu porte mieux son nouveau nom.
Car oui, la combe dans laquelle les hameaux de Notre-Dame-de-Bellecombe sont nichés est fort jolie. C’est d’ailleurs l’avis de Bruno Mollier-Camus, adjoint au maire.
Votez pour le plus beau village de Savoie
Vous avez jusqu’au 22 mai pour voter pour votre village préféré dans le cadre de notre concours. Pour voter, cliquez ici !
Voici les villages engagés pour la Savoie et leur parution dans nos colonnes et sur notre site :
Ancien directeur de l’École du ski français (ESF) locale, désormais moniteur et agriculteur à plein temps, il ne tarit pas d’éloges sur son village natal et son domaine skiable. « On a la chance d’avoir un très bon rapport enneigement-altitude grâce à un climat frais et perturbé qui descend du mont Blanc, avec 200 km de pistes dont des parties assez techniques. »
Relié à l’espace Diamant, le village est dominé par son point culminant, le mont de Vorès. Au fil des années, les visiteurs de marque, à l’instar de Marie Curie, s’y sont pressés. Le premier hôtel, construit en contrebas de l’église, a accompagné le développement du tourisme. On a aussi vu des célébrités comme Michel Drucker, Sylvie Vartan, Gérard Philipe ou encore Carlos.
Bâtie sur trois “étages”, de 1 100 m pour le centre du village à 1 450 m aux Frasses, sans oublier le hameau de Mont-Rond situé à 1 350 m, Notre-Dame-de-Bellecombe a en effet résisté aux sirènes des grands ensembles pour garder sa cohérence architecturale. « La station est restée typique, avec un habitat de chalets qui s’étend sur près de sept kilomètres, ce qui le rend sympathique », apprécie l’adjoint.
Des fermes d’alpage (il reste une dizaine d’exploitations agricoles en activité), de 1 500 à 2 000 mètres, aux chalets anciens en passant par les chapelles d’altitude, on y retrouve l’âme montagnarde. Un cadre que Claude Vernier Favray, adjointe chargée des écoles et du cadre de vie, veut préserver.
« Une démarche a été mise en place pour obtenir deux fleurs au label des Villes et villages fleuris. Tout le monde s’y met pour embellir le village. La deuxième fleur montre aussi qu’on a une vraie préoccupation de l’environnement. »
Mais le patrimoine bâti ne fait pas tout. Ici, c’est aussi le paysage qui émerveille locaux et visiteurs. « On a un panorama à 360° depuis le sommet du mont Rond, avec la chaîne du Mont-Blanc qu’on voit de profil et même le désert de Platé. On peut aussi observer la chaîne des Aravis, de Cordon à Ugine, et notamment le col des Aravis et le mont Charvin », détaille Bruno Mollier-Camus.
« On a aussi une vue sur le massif des Bauges, celui du Beaufortain et une petite partie de la Tarentaise. Avec ce panorama, c’est facile de fidéliser notre clientèle. »
Arrivée de Maurienne, Claude Vernier Favray, a d’ailleurs tout de suite été séduite par le coin. « J’aime beaucoup l’ouverture que l’on a ici, ce n’est pas enclavé. » Royaume des prairies verdoyantes ou des champs de neige, en fonction du calendrier, Notre-Dame-de-Bellecombe a tout pour se faire aimer.
Le télétraineau glisse toujours
C’est une remontée mécanique un brin insolite qu’on retrouve exposée devant la mairie. Un télétraineau, qui a permis aux skieurs de remonter la pente depuis 1937 et qui est désormais une curiosité locale.
À l’époque aussi, puisqu’il s’agissait de la première remontée de ce type en service en France. Mis en route à l’initiative de Marcel Gardet, Joseph Mollier-Camus et Armand Favray, pionniers du ski dans le coin, cette espèce de tracteur glissant pouvait transporter jusqu’à vingt skieurs jusqu’au sommet du Reguet en six minutes seulement.
En 1997, à l’occasion des 60 ans de la station, l’appareil a été reconstruit par Émile Joguet, moniteur à l’ESF locale. René Joguet, qui conduisait déjà l’engin en 1946, a alors repris du service pour des baptêmes.
Vingt ans plus tard, en 2017, rebelote : une poignée de passionnés remet l’engin en état. Depuis, il circule en hiver pour offrir une expérience unique aux visiteurs.
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