Les prix de l’immobilier devraient baisser jusqu’au printemps
Le marché traverse une correction « saine », soutient Benjamin Tal.
Le marché immobilier canadien traverse une correction « saine » et ne fait aucunement face à un grave déclin, croit Benjamin Tal, économiste en chef adjoint à la CIBC.
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« La pandémie a provoqué la récession la plus asymétrique de l’histoire canadienne. Tous les emplois perdus étaient ceux qui rapportaient peu et qui étaient occupés par des locataires. Les acheteurs de maison potentiels, pendant ce temps, ont conservé leur emploi sur Zoom et continué de gagner leur revenu. Pendant ce temps, les taux d’intérêt étaient au plus bas, si bien qu’ils se sont rués sur le marché », observe Benjamin Tal.
Selon l’expert, il y a eu à ce moment un phénomène de « chargement frontal » où l’on a emprunté sur l’activité future pour profiter des bas taux, et désormais ce futur est arrivé et le marché se corrige, sur fond de taux d’intérêt élevés. « Il s’agit d’une réallocation de l’activité sur le plan temporel, et c’est tout à fait sain », soutient-il.
De fait, après une hausse de 46 % en deux ans, le prix moyen des propriétés a baissé en moyenne de 20 % depuis le pic de février. L’économiste croit que cette baisse va se poursuivre jusqu’au printemps 2023, mais pas au-delà.
« Il y a une différence entre la correction actuelle et les déclins sévères que l’on a connus dans les années 80 et 90. Habituellement, quand l’économie se porte mal, le marché immobilier ralentit, et l’offre augmente, car les gens doivent vendre leurs propriétés. Dans le cas présent, on n’observe pas de vente en panique : la baisse est entièrement due à la demande. En fait, si l’offre augmentait, la baisse des prix serait pire ! », analyse Benjamin Tal.
« Nous sommes encore dans un ralentissement économique léger, sans véritable problème du côté du marché de l’emploi. Les gens sont encore sur le marché du travail et continuent de rembourser leurs hypothèques. Le risque serait de voir la Banque du Canada aller trop loin dans ses hausses de taux et nous plonger dans une récession marquée. Dans ce cas, les gens perdraient leurs emplois et l’offre de propriétés augmenterait avec un impact négatif sur le marché », poursuit-il.
Il entrevoit une stabilisation des prix au printemps, en raison notamment de la faiblesse de l’offre.
« On continue d’accueillir plus de 400 000 immigrants chaque année, ainsi que de très nombreux étudiants et on vient à manquer de logements, car les coûts de construction ont grimpé et les promoteurs ne construisent plus. On estime que dans le Grand Toronto, un tiers des projets ont été annulés ou repoussés. D’ici deux ans, quand l’économie se stabilisera, il n’y aura pas besoin d’avoir un doctorat en économie pour deviner la direction que prendront les prix ! »
Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.
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