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Magique ! Tel est l’adjectif qui pourrait être employé pour définir en un seul mot l’histoire qui va suivre…
Gilbert Walvogel est né le 21 novembre 1930, très jeune, il travaille à la saline de Varangéville, où il se rend à vélo depuis Einville-au-Jard. Après avoir économisé plusieurs années, il fait l’acquisition d’une 125 Terrot, une moto flambant neuve, nous sommes en 1952. Deux ans plus tard, il devient père de famille, et, il doit à regret se séparer de sa belle à deux-roues. Un crève-cœur pour le passionné de motos.
Dans les années 70, le hasard de la vie fait qu’il rachète le fameux engin. Dès lors, la moto restera stockée au fond d’un garage sous une bâche durant 50 longues années jusqu’au jour où, alors âgé de 88 ans, Gilbert émet un souhait devant ses deux fils, motards eux aussi : « Comme j’aimerais entendre tourner son moteur encore une fois ! » Une évidence pour Jacky et Jean-Yves : « On se dit qu’il y a des choses dans l’existence qu’il ne faut pas louper, si cela lui faisait plaisir alors nous devions le faire ! »
Bouchons en liège pour embrayage.   Photo ER /
Le groupe de motards de son fils Jacky est venu à l’Ehpad où Gilbert réside depuis 2020, afin de lui faire une surprise, toujours passionné de motos à 92 ans comme à 20 ans ! Surpris également qu’une femme conduise une moto !   Photo ER /
A 92 ans, Gilbert Walvogel vient de remonter sur sa première moto achetée en 1952.   Photo ER /
Les deux fils de Gilbert ont réalisé le souhait de leur père en faisant renaître de ses cendres la vieille 125 Terrot.   Photo ER /
Démontée de A à Z, la moto a été restaurée avec ses soins, conservant un maximum les pièces d’origine.   Photo ER /
La 125 Terrot de 1952 complètement restaurée.   Photo ER /
La 125 Terrot avant sa restauration, moteur grippé et pièces rouillées. Elle était stockée au fond d’un garage sous une bâche durant 50 longues années.   Photo ER /
La restauration durera environ trois ans, un véritable challenge pour les fistons motivés par l’amour : « Nous avons conservé un maximum de pièces d’origine, il a fallu partir dans le Centre de la France pour en récupérer d’autres. Nous l’avons démontée de A à Z, le moteur était grippé, ce fut un travail monstre ! »
Avec l’aide d’un spécialiste en mécanique et carrosserie, la Terrot renaît de ses cendres, en avril 2022, elle est comme neuve : « Même la peinture est identique, un noir brillant qui était utilisé à l’époque » expliquent Jacky et sa femme Hélène. Sans oublier le véritable chrome sur les jantes. Un jour enfin, Gilbert a l’immense bonheur de découvrir ce que ses enfants ont accompli pour lui : « Il est resté sans voix durant un moment, il l’a longuement regardé, un regard presque amoureux. Puis, il a grimpé dessus, agrippant le guidon, et son rêve s’est concrétisé, il a entendu le moteur tourner à nouveau, 70 ans après ! » Inoubliable ce que la famille voit dans les yeux de Gilbert à cet instant précis : « Là, sur sa moto, il était ailleurs, il était loin, le regard dans le vague, mais pas de vague à l’âme, ses souvenirs devaient défiler dans sa tête et dans son cœur. »
Quant au coût de cette restauration, c’est tabou : « Quand on aime, on ne compte pas, seule compte, la valeur sentimentale ! »
Gilbert est remonté sur sa première moto 70 après la première fois.

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