Après une première réussie lundi soir, le spectacle "Nîmes : cité des dieux" enchaîne avec encore 5 représentations jusqu'au 15 août.

 
Il y avait de quoi avoir la pression : plus de 150 figurants, 15 chevaux, des murailles, des obélisques, une tyrolienne et des cascades … Un dispositif colossal pour raconter Nemausus à travers la mythologie romaine, entre histoires et batailles. La première de "Nîmes : cité des dieux" s'est donc déroulée sans accroc, devant plus de 6 000 spectateurs.

Le mapping permet à l'eau de se répandre sur les arènes, oubliant le sable pourtant sous nos yeux.
Le mapping permet à l'eau de se répandre sur les arènes, oubliant le sable pourtant sous nos yeux. Midi Libre – Anastasia Barbarenko

Une affluence jugée satisfaisante par le groupe Edeis qui gère le site des arènes de Nîmes. "Maintenant, il faut attendre que le bouche-à-oreille s'enclenche", estime Valérie Espin, responsable de site. Et à en juger par le nombre de passants qui s'amassent devant le retour du régisseur côté tribunal, la curiosité est bien là. Un levier particulièrement efficace depuis le Covid, selon la responsable. "On constate que les gens prévoient beaucoup moins leurs activités. Les réservations se font le plus souvent au dernier moment". On attend donc de plus en plus de monde dans les jours à venir, avec un pic de fréquentation attendu jeudi soir.
"Pour le prix d'une place de cinéma, on a droit à du grand spectacle". Amandine et son mari sont venus avec leurs quatre enfants. Originaire de région parisienne, la grande famille passe des vacances à Sommières et a décidé de revenir aux arènes 3 ans après avoir assisté à leur premier spectacle historique. De quoi ravir les enfants, impatients à l'entrée, conquis à la sortie. "Tout le monde y a trouvé son compte, résume la maman. Pour le petit, c'était plus les combats, pour le grand c'était les différents dieux, pour nous l'histoire de Nîmes".

Toute la famille y trouve son compte, dans les histoires, les batailles ou la mythologie.
Toute la famille y trouve son compte, dans les histoires, les batailles ou la mythologie. Midi Libre – Mikaël Anisset

Même son de cloche pour Cédric et son petit garçon de 6 ans, qui se laissaient tenter pour la première fois par un spectacle historique. S'il avoue ne pas avoir été tant pris dans la narration, le Nîmois avoue avoir été "époustouflé par les effets spéciaux et les décors grandeur nature". À côté de lui, épée en bois à la main, Noam se repasse le film de l'ultime bataille en tête : "Moi j'aurais voulu que les Egyptiens battent les Romains", confie-t-il, à peine triste.
Il reste encore des places pour les 5 représentations prévues jusqu'au 15 août. Privilégiez un positionnement au centre pour bénéficier d'une vue globale sur tout le spectacle. 
 
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